Cecœur qui haïssait la guerre, Robert Desnos : texte. 2 octobre 2014 . Par Amélie Vioux. Ce coeur qui haïssait la guerre, Robert Desnos : analyse. 20 juillet 2014. 25 commentaires . Par Amélie Vioux. J’ai tant rêvé de toi, Desnos : commentaire. 25 avril 2018. 10 commentaires . Par Amélie Vioux. Barbara, Prévert : analyse. 23 février 2014. 37 commentaires . Par Amélie Vioux
Bonjour, je suis en classe de 3e et je dois faire ce sujet de brevet pour demain, le problème c'est que je suis coincée à la question 2 ahah pouvez vous m'aider s'il vous plaît ?ENTRAINEMENT AU BREVETFRANÇAISGrammaire et compétence linguistiqueCompréhension et compétence d’interprétationA. Texte littéraire Ce cœur qui haïssait la guerre »Ce poème témoigne de l’engagement de Desnos dans la Résistance, engagement qui lui valut la déportation et lui coûta la vie. Le poème a circulé clandestinement pendant la guerre, avant d’être publié à titre Ce cœur qui haïssait la guerre voilà qu’il bat pour le combat et la bataille !2 Ce cœur qui ne battait qu’au rythme des marées, à celui des saisons, à celui des heures du jour et de la nuit,3 Voilà qu’il se gonfle et qu’il envoie dans les veines un sang brûlant de salpêtre1 et de haine4 Et qu’il mène un tel bruit dans la cervelle que les oreilles en sifflent5 Et qu’il n’est pas possible que ce bruit ne se répande pas dans la ville et la campagne6 Comme le son d’une cloche appelant à l’émeute et au Écoutez, je l’entends qui me revient renvoyé par les Mais non, c’est le bruit d’autres cœurs battant comme le mien à travers la Ils battent au même rythme pour la même besogne2 tous ces cœurs,10 Leur bruit est celui de la mer à l’assaut des falaises11 Et tout ce sang porte dans des millions de cervelles un même mot d’ordre 12 Révolte contre Hitler et mort à ses partisans !13 Pourtant ce cœur haïssait la guerre et battait au rythme des saisons,14 Mais un seul mot Liberté a suffi à réveiller les vieilles colères15 Et des millions de Français se préparent dans l’ombre à la besogne que l’aube proche leur Car ces cœurs qui haïssaient la guerre battaient pour la liberté au rythme même des saisons et des marées, du jour et de la nuit. Robert DESNOS, Ce cœur qui haïssait la guerre », Destinée arbitraire, éd. Salpêtre poudre qui se mettait dans les fusils de guerre les mousquets Besogne travail ; ici ce mot désigne les actes de Compréhension et compétence d’interprétation 32 points1. Expliquez le contexte historique dans lequel le poème a été écrit. Trouvez plusieurs indices dans le poème, v. 1 à 16. 4 points 2 pts pour le contexte précis, 2 pts pour les citations2. Décrivez la forme du poème vers ? strophes ? rimes ? ponctuation ?. 3 points 1 point par élément de réponse3. Lequel des cinq sens est particulièrement présent v. 4 à 12 ? Justifiez en relevant son champ lexical. 4 points 1 pt pour le champ lexical trouvé, 1 pt par mot relevé4. Relevez une comparaison ou une métaphore v. 2 à 10. Analysez-la et dites quel effet elle produit sur le lecteur. 4 points 1 pt pour le relevé de la figure de style, 2 pts pour son analyse – qu’est-ce qui est comparé ? A quoi ? -, 1 point pour l’interprétation5. Qui est désigné par l’expression ce cœur » dans le premier vers, et par ces cœurs » dans le vers final ? Expliquez pourquoi le poète utilise le pluriel dans ce dernier vers. 3 points 1 pt pour chaque question6. A qui le poème s’adresse-t-il ? Quel est son message selon vous ? Justifiez en citant une formule du texte. 3 points 1 pt pour chaque question7. En quoi ce poème est-il un chant de révolte ? Développez. 3 points 1 pt pour la justification du mot chant », 2 pts pour la justification du mot révolte », avec la notion d’engagement et la formulation de la thèse défendue
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Auteurs français ► XXe siècle ► vous êtes iciAuteurs françaisRobert Desnos1900 – 1945Sommaire La jeunesse parisienne Les premiers écrits d’après-guerre Le Surréalisme est à l’ordre du jour et Desnos est son prophète » Une poésie influencée par les deux sœurs parallèles du ciel et de l’Océan » Une exclusion déterminante Desnos résistant Ce cœur qui haïssait la guerre… » Bibliographie Citations choisies Robert Desnos, né le 4 juillet 1900 à Paris et mort du typhus le 8 juin 1945, est écrivain et poète jeunesse parisienneNé le 4 juillet 1900 dans le XIème arrondissement de Paris, Robert Desnos a grandi dans la capitale et il est élevé dans un milieu petit-bourgeois. Les charmes pittoresques du quartier populaire des Halles, dans lequel s’installa quelque temps sa famille, marquent profondément la mémoire du futur poète, nourrie d’images insolites et chatoyantes enseignes de magasins, articles et marchands insolites, couvertures et suppléments des journaux illustrés. À l’école, Robert Desnos s’ennuie. Il se plonge dans des lectures en marge de l’école et lit les œuvres de Victor Hugo ou de Charles Baudelaire en parallèle avec les romans policiers d’Émile Gaboriau ou les romans-feuilletons d’Eugène Sue. Le jeune Robert Desnos s’intéresse en effet à la culture populaire les héros des feuilletons littéraires Nick Carter ; Fantômas ; Buffalo Bill ou les évènements qui défraient la chronique de ce début de siècle la bande à Bonnot » retiennent particulièrement son attention. L’imagerie moderne et la littérature qui imprègnent le monde imaginaire de son enfance l’incitent à mettre fin à ses études après l’obtention de son brevet élémentaire en 1916. Refusant de poursuivre une carrière dans le commerce, à laquelle le destine son père, il ambitionne de devenir poète. Quittant le foyer familial dès l’âge de seize ans, il travaille alors comme commis dans une droguerie et se forge une solide culture autodidacte qu’il assume Je ne suis pas philosophe, je ne suis pas métaphysicien… Et j’aime le vin pur ».Les premiers écrits d’après-guerreC’est à partir de 1918, dans la revue à tendance socialiste, La Tribune des jeunes, qu’il commence à publier ses premiers poèmes et à fréquenter des anti-conformistes. Peu à peu introduit dans les milieux littéraires d’avant-garde, il se lie d’amitié avec le journaliste Henri Jeanson, la militante anarchiste Rirette Maîtrejean ou bien encore l’écrivain Armand Salacrou. L’année 1919 est marquée par la publication de ses poèmes Prospectus, Le fard des Argonautes et L’ode à Coco dans la revue avant-gardiste Le Trait d’union. La même année, il devient secrétaire du journaliste Jean de Bonnefon puis responsable de sa maison d’édition. Grâce au soutien du poète Louis de Gonzague Frick, il a accès à diverses revues Lutetia, Dits modernes. C’est à cette époque qu’il rencontre Benjamin Péret et Roger Vitrac. Il découvre aussi le mouvement Dada, courant de contestation culturelle alors en plein essor, qui prône la remise en cause ludique de toutes les conventions idéologiques et politiques. Mais en 1920, le service militaire interrompt pour deux ans ses rencontres insolites. À son retour à Paris en 1922, le mouvement Dada s’essouffle et André Breton, l’initiateur du mouvement surréaliste, lance une nouvelle aventure en publiant Lâchez tout dansla revue Littérature. C’est par l’intermédiaire de Benjamin Péret que Robert Desnos rencontre André Breton et s’intègre au groupe de la revue Littérature, dont font partie Louis Aragon, Paul Éluard ou René Crevel. Le Surréalisme est à l’ordre du jour et Desnos est son prophète »Cette affirmation d’André Breton, publiée dans le Journal littéraire en 1924, de en dit long sur l’éclatante participation de Desnos aux expérimentations du groupe surréaliste. Celui-ci s’impose en effet par son exceptionnelle faculté à expérimenter les limites du langage à travers l’écriture automatique, les sommeils hypnotiques, les récits de rêves ou de fantasmes. Ces expériences sont autant d’occasions pour lui d’explorer, selon sa propre formule, les espaces du sommeil ». Lors des séances de sommeil organisées par les membres du groupe surréaliste, Desnos répond aux questions des assistants, esquisse des dessins, amorce des poèmes. De fait, André Breton le présente comme celui qui parle surréaliste à volonté » dans le Manifeste du surréalisme 1924. Parallèlement à ces expériences insolites, Desnos prend part aux diverses manifestations du groupe il signe les déclarations et écrit régulièrement dans la célèbre revue La Révolution surréaliste. Pour vivre, il travaille comme comptable des publications médicales de la Librairie Baillère, courtier de publicité pour un annuaire industriel ou caissier du journal Paris-Soir. Son premier recueil narratif, Deuil pour deuil, paraît en 1924. À partir de 1925, grâce à ses amitiés dans le milieu du journalisme, il devient journaliste à Paris-Soir, puis aux journaux Le Soir et Paris-Matinal. Ces dernières activités journalistiques ainsi que la rédaction de chroniques cinématographiques et de scénarios de cinéma le rendent moins assidu aux réunions surréalistes. En 1927, alors que Breton, Aragon, Éluard et Péret défendent leur engagement politique au parti communiste, Desnos soutient que l’activité du groupe est incompatible avec une action militante à ce parti. Ce premier désaccord présage la rupture progressive avec le groupe poésie influencée par les deux sœurs parallèles du ciel et de l’Océan »Cette formule extraite du poème Siramour illustre l’importance majeure de deux rencontres féminines dans la vie de Desnos. Au début des années 1920, il tombe profondément amoureux de la chanteuse de music-hall Yvonne George, qu’il représente à travers le symbole poétique de l’étoile. Son ami Théodore Fraenkel rend compte de l’envers malheureux de cette passion inspiratrice Son amour pour Yvonne George fut violent, douloureux, inlassablement attentif. Il ne fut jamais partagé ». De ce désespoir amoureux naissent les poèmes Á la mystérieuse puis L’étoile de mer. Ce dernier sert de motif à un court métrage réalisé par Man Ray en 1928. La publication de La Liberté ou l’amour en 1927 provoque un scandale et entraîne un procès le tribunal correctionnel de la Seine supprime l’épisode licencieux du Club des buveurs de la mort prématurée d’Yvonne George en 1930, Desnos gagne le cœur de Lucie Badoud, surnommée Youki par le peintre japonais Foujita dont elle fut la maîtresse et la muse. Youki Foujita trouve sa figuration poétique dans l’image de la sirène à laquelle répond celle de l’hippocampe pour le poète. Le poème Siramour marque ce renouveau dans la vie amoureuse de Desnos, qui passe symboliquement de l’amour d’une étoile – figure intangible et disparue – à celui d’une sirène vivante et charnelle. Il écrit pour Youki des poèmes-chansons recueillis dans Le livre des secrets et Les nuits blanches. Mais la vie du couple est matériellement difficile pour subsister, Desnos fait de la gérance d’immeubles, écrit pour l’Agence Littéraire Internationale et fait quelques conférences à exclusion déterminanteLes poèmes influencés par la culture populaire que Robert Desnos écrit à la fin des années 1920 ainsi que son activité journalistique sont vivement attaqués par André Breton. Les liens tendus avec le groupe surréaliste se rompent définitivement en 1930, peu après la publication du Second Manifeste du surréalisme dans lequel Breton reproche à Desnos sa grande complaisance envers soi-même ». Cette année-là, Desnos publie l’ensemble de ses poèmes publiés en revue de 1919 à 1929 dans le recueil Corps et biens. Grâce à Paul Deharme, avec qui il réalise l’émission de radio à succès, La grande complainte de Fantomas, Desnos s’engage dans une carrière radiophonique et délaisse petit à petit la presse écrite. Cette activité le passionne au point de vouloir ériger une culture et un art radiophoniques. Il se consacre parallèlement à la musique en écrivant des chansons de variété, des lyrics de films et des cantates ainsi qu’au cinéma en rédigeant des projets de films, des commentaires de documentaires cinématographiques et des résistant Ce cœur qui haïssait la guerre… »Alarmé par la montée du fascisme en Europe, son engagement politique ne cesse de croître dans les années 1930. C’est ainsi qu’il adhère au Front populaire et aux mouvements d’intellectuels antifascistes, comme l’Association des écrivains et artistes révolutionnaires ou le Comité de vigilance des Intellectuels antifascistes. Tout au long des années 1930, Desnos s’engage clairement contre le fascisme et l’antisémitisme. Profondément marqué par la guerre civile qui se joue en Espagne de 1936 en 1939, il renonce petit à petit à ses positions pacifistes. Selon lui, la guerre est inévitable et la France doit s’y préparer tant physiquement que moralement. Ainsi, lorsque la guerre éclate le 3 septembre 1939, Desnos est mobilisé et son régiment est envoyé en Lorraine. Malgré la débâcle de juin 1940 et l’occupation de Paris, Desnos ne se décourage pas et devient résistant. Après l’arrestation d’Henri Jeanson et malgré la censure allemande à laquelle est soumis le quotidien Aujourd’hui, Desnos ruse et publie des articles de littérature qui encouragent à lutter pour la liberté. Les années 1940 sont marquées par les activités clandestines du poète. Dès juillet 1942, il devient un membre actif du réseau Agirauquel il transmet des informations confidentielles parvenues au quotidien Aujourd’hui. Parallèlement, il fabrique de faux papiers pour les Juifs et les résistants. Durant cette période, il publie des poèmes dans des revues clandestines sous son nom ou sous le masque de pseudonymes. Il rassemble ses derniers poèmes écrits dans les recueils Fortunes et Etat de veille, publiés respectivement en 1942 et 1943. Sa lutte contre le nazisme se poursuit dans ses dernières productions, comme Le Maréchal Ducono, sonnet en argot attaquant Pétain, ou Le Veilleur du Pont-au-Change. Le 22 février 1944, il est arrêté à son domicile et incarcéré à Fresnes avant d’être transféré au camp de Royallieu à Compiègne. Au mois de juin, un groupe de cent quatre vingt cinq hommes, dont Desnos, est acheminé vers le camp de Floha en Saxe. Pendant près d’un an, Desnos survit dans des conditions extrêmement dures mais continue à écrire de nombreuses lettres à Youki qui témoignent de sa résistance. En avril 1945, il est transféré au camp de Terezin, en Tchécoslovaquie, où il meurt du typhus le 8 juin 1945. Dans le discours prononcé lors de la remise des cendres du poète, Paul Éluard rend hommage au courage à la fois moral et poétique de Robert Desnos Jusqu’à la mort, Desnos a lutté. Tout au long de ses poèmes l’idée de liberté court comme un feu terrible, le mot de liberté claque comme un drapeau parmi les images les plus neuves, les plus violentes aussi. La poésie de Desnos, c’est la poésie du courage ».Bibliographie Rose Sélavy 1922-1923 Le Pélican L’Aumonyme 1923 Langage cuit 1923 Deuil pour deuil 1924 La Liberté ou l’Amour 1927 Les Ténèbres 1927 Corps et biens 1930 Sans cou 1934 Fortunes 1942 État de veille 1943 Le vin est tiré 1943 Le Veilleur du pont-au-change Le Souci 1943 L’Honneur des poètes 1943 Contrée 1944 Le Bain avec Andromède 1944 Rue de la Gaité ; Voyage en Bourgogne ; Précis de cuisine pour les jours heureux 1947, publication posthume La Complainte de Fantômas 1954, publication posthume Chantefables et chantefleurs 1970, publication posthume Destinée arbitraire 1975, publication posthume Nouvelles-Hébrides et autres textes 1978, publication posthumeCitations choisies Vous qui n’avez pas peur de la mort essayez donc un peu l’ennui. Il ne vous servira plus à rien par la suite de mourir. La Liberté ou l’Amour Nul paradis n’est permis à qui s’est rendu compte un jour de l’existence de l’infini. La Liberté ou l’Amour Un cœur c’est aussi un petit pois qui germera ridiculement, dans la destinée d’accompagner de façon anonyme la dépouille mortelle d’un canard sauvage, sur un plat d’argent, dans une sauce richement colorée. La Liberté ou l’Amour Le parfum des déesses berce la paresse des défunts. La revue Littérature – Décembre 1922 Tout sur terre est baroque. Le bateau n’est pas plus fait pour la mer que pour le ciel. Nouvelles-Hébrides et autres textes Plus grande est notre fortune – Et plus sombre est notre sort. Le Bain avec Andromède Les disciples de la lumière n’ont jamais inventé que des ténèbres peu opaques. Corps et biens La surprenante métamorphose du sommeil nous rend égaux aux dieux. Deuil pour deuil Aimable souvent est sable mouvant. Corps et biens De même qu’en 1789 la monarchie absolue fut renversée, il faut en 1925 abattre la divinité absolue. Il y a quelque chose de plus fort que Dieu. Il faut rédiger la Déclaration des droits de l’âme, il faut libérer l’esprit, non pas en le soumettant à la matière, mais en lui soumettant à jamais la matière ! La Liberté ou l’Amour→ Autres citations de Robert connexes Auteurs du XXe siècle. Histoire de la France Le XXe siècle. Courants littéraires du XXe siècle Le dadaïsme, le Surréalisme, l’Existentialisme, le Nouveau roman. Exercice Le surréalisme. Lumière sur… Littérature et engagement au XXe siècle. L’Académie française. Suggestion de livresRecherche sur le site
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ce coeur qui haissait la guerre desnos