Unecentrale nuclĂ©aire a besoin d’électricitĂ© en permanence pour faire tourner toute une sĂ©rie de dispositifs de pompage, en l‘occurrence de l’eau du Dniepr pour refroidir les cƓurs des rĂ©acteurs et les piscines qui y sont accolĂ©es et qui contiennent du combustible irradiĂ© hautement radioactif. Si on n’a plus accĂšs Ă  ces capacitĂ©s de refroidissement, cela peut
Mots Croisés > Questions > Définition MOTEUR QUE L'ON TROUVE DANS UNE CENTRALE NUCLEAIRE avec 8 Lettres 1 solution avec 8 lettres pour MOTEUR QUE L'ON TROUVE DANS UNE CENTRALE NUCLEAIRE Solution Lettres Options REACTEUR 8 Sujets similaires avec 8 lettres Nouvelle proposition de solution pour "MOTEUR QUE L'ON TROUVE DANS UNE CENTRALE NUCLEAIRE" Pas de bonne réponse ? Ici vous pouvez proposer une autre solution. 7 + 6 Veuillez vérifier à nouveau vos entrées
Enceintede confinement dans une central nuclĂ©aire. Une enceinte de confinement est une structure en acier et/ou en bĂ©ton armĂ© qui isole un rĂ©acteur nuclĂ©aire. L'enceinte est conçue pour limiter les fuites d'Ă©lĂ©ments radioactifs dans l'environnement en cas d'accident majeur, comme la fusion du cƓur du rĂ©acteur.
La Croix Pourquoi la fusion semble-t-elle offrir des perspectives illimitĂ©es » ?Greg de Temmerman La fission nuclĂ©aire, que l’on maĂźtrise dĂ©jĂ , crĂ©e de l’énergie en prenant un gros atome pour le casser et gĂ©nĂ©rer des plus petits. La fusion, c’est exactement l’opposĂ©. On part d’atomes tout petits, en gĂ©nĂ©ral des isotopes de l’hydrogĂšne, le deutĂ©rium et le tritium, pour les faire rĂ©agir ensemble pour former un atome lĂ©gĂšrement plus gros.→ REPORTAGE. Iter, le rĂȘve d’un autre nuclĂ©airePour les fusionner, on doit les soumettre Ă  des conditions extrĂȘmes qui expliquent les difficultĂ©s que l’on a Ă  maĂźtriser cette Ă©nergie. Il faut les exposer Ă  une tempĂ©rature avoisinant les 150 millions de degrĂ©s, arriver Ă  les contenir dans une enceinte et, enfin, Ă  exploiter l’énergie qui en grande diffĂ©rence avec la fission, c’est la source de l’énergie et les quantitĂ©s en jeu. Avec un kilo de deutĂ©rium et de tritium, on gĂ©nĂšre autant d’énergie qu’avec 100 kg d’uranium ou 6 millions de kilos de gaz naturel. Un rĂ©acteur de fusion avec une puissance de 1 GW nĂ©cessitera par exemple 50 kg de tritium par an. Et, bien qu’il n’existe pas Ă  l’état naturel, cet atome peut ĂȘtre produit facilement Ă  partir du lithium qui, lui, est trĂšs accessible. Quant au deutĂ©rium, on le trouve naturellement dans l’eau de mer en quantitĂ© presque infinie. Les combustibles de la fusion sont vraiment abondants. MĂȘme les estimations les plus pessimistes estiment que nous disposons de prĂšs de 3 000 ans de fusion nuclĂ©aire prĂ©sente-t-elle des risques Ă©cologiques ou sanitaires ?G. de T. Comme pour la fission nuclĂ©aire, la fusion n’émet pas de CO2 mĂȘme si elle crĂ©e, en faible quantitĂ©, de l’hĂ©lium, un gaz inerte. La grosse diffĂ©rence, c’est qu’on ne gĂ©nĂšre pas les dĂ©chets Ă  haute activitĂ© et Ă  vie longue comme les dĂ©chets ultimes qui doivent ĂȘtre stockĂ©s pendant des dizaines de milliers d’annĂ©es. Il est estimĂ© que les dĂ©chets provenant de la fusion auront une durĂ©e de vie d’une centaine d’annĂ©es. Ensuite, on pourra les retravailler ou les recycler. Quant aux risques d’emballements, comme on a connu Ă  Tchernobyl ou Fukushima, ils n’existent y a tout de mĂȘme un petit bĂ©mol. S’il y a un problĂšme, il se peut que le rĂ©acteur relĂąche du tritium qui reste un matĂ©riau radioactif. NĂ©anmoins, la demi-vie du tritium la pĂ©riode de radioactivitĂ© n’est que de 12 ans. Contrairement Ă  la fission, la rĂ©action de fusion n’est pas possible Ă  l’état naturel sur Terre. C’est par contre le moteur du soleil ! On passe notre temps Ă  essayer de la susciter en laboratoire et la moindre instabilitĂ© Ă©teint automatiquement le quelle Ă©chĂ©ance attend-on les premiers rĂ©acteurs ?G. de T. Pour des projets publics, comme Iter le rĂ©acteur thermonuclĂ©aire expĂ©rimental international, situĂ© dans le sud de la France, on s’attend Ă  une dĂ©monstration de la fusion pour la fin des annĂ©es 2030. L’Europe a un objectif de rĂ©acteur opĂ©rationnel pour 2050. Donc si on regarde l’historique du dĂ©ploiement des autres Ă©nergies, on arriverait Ă  1 % de la demande Ă©nergĂ©tique mondiale Ă  la fin du siĂšcle si tout se passe bien.→ ANALYSE. L’avenir en pointillĂ© du nuclĂ©aire françaisEn parallĂšle, des start-up se montent en pensant qu’elles pourront aller beaucoup plus vite grĂące aux rĂ©centes avancĂ©es technologiques et en utilisant des machines plus petites. En gĂ©nĂ©ral, elles annoncent des propositions de rĂ©acteur pour les annĂ©es 2030-2040. Cependant, des machines comme celles d’Iter sont basĂ©es sur des annĂ©es et des annĂ©es de recherches, lĂ  oĂč certaines entreprises privĂ©es prennent des routes un peu plus audacieuses. Si ça marche, c’est tout bĂ©nĂ©fice. Mais il y a un risque non nul que cela ne fonctionne pas.
MoteurDĂ©mission Ou Moteur À Explosion; Qui Se Trouve Au-Dessous; Qui Se Trouve Au Dessous; On Les Trouve Dans Les Assiettes Et Dessous; Qui Se Trouve Au Dessous 9 Lettres; En 2017, 11% de la production mondiale d’électricitĂ© est fournie par des rĂ©acteurs nuclĂ©aires. Cette part est-elle appelĂ©e Ă  dĂ©croĂźtre, Ă  se stabiliser ou Ă  croĂźtre ? La rĂ©ponse dĂ©pend de plusieurs Ă©volutions dont celle de la technologie des rĂ©acteurs tant en termes de coĂ»ts que de sĂ»retĂ©. On utilise en gĂ©nĂ©ral le terme de centrale pour dĂ©signer une unitĂ© de production d’électricitĂ©, bien que l’électricien parle plutĂŽt de tranche et exploite souvent plusieurs tranches sur un centre de production Lire L’électricitĂ© Ă©lĂ©ments essentiels, gĂ©nĂ©ration et transport. Il y a des centrales hydrauliques, des centrales thermiques classiques dont l’énergie provient de la combustion de charbon, de gaz ou plus rarement de nos jours, de fioul lourds, et des centrales nuclĂ©aires. Les centrales Ă  charbon ou Ă  fioul utilisent des chaudiĂšres, tandis que les centrales au gaz utilisent des turbines Ă  gaz extrapolĂ©es des turborĂ©acteurs de l’aviation, complĂ©tĂ©es par une chaudiĂšre dans le cas des turbines Ă  cycle combinĂ©. A l’exception des turbines Ă  gaz simples, les centrales thermiques transforment, dans leur chaudiĂšre, de l’eau liquide en vapeur sous haute pression. Cette vapeur se dĂ©tend dans une turbine dont elle met les aubes en rotation, puis revient Ă  l’état liquide dans un condenseur dont les tubes sont parcourus par de l’eau de refroidissement, avant d’ĂȘtre renvoyĂ©e dans la chaudiĂšre pour un nouveau cycle eau-vapeur. L’axe de la turbine, souvent constituĂ©e de plusieurs corps, est solidaire de celui d’un alternateur dont la rotation produit le courant Ă©lectrique. On dĂ©signe l’ensemble des corps de turbine et de l’alternateur sous le nom groupe turboalternateur. L’électricitĂ© produite est transformĂ©e dans une sous-station Ă©lectrique avant d’ĂȘtre envoyĂ©e sur le rĂ©seau de transport Ă  haute tension Lire Des rĂ©seaux Ă©lectriques aux smartgrids. Le bĂątiment qui abrite le groupe turboalternateur et le condenseur est appelĂ© installation de production d’électricitĂ© IPE, parfois, Ăźlot conventionnel ou, plus familiĂšrement, salle des machines. L’eau qui circule dans les tubes du condenseur est soit directement pompĂ©e en circuit ouvert dans un fleuve ou dans la mer, soit refroidie Ă  son tour par Ă©vaporation d’eau de riviĂšre dans un aĂ©rorĂ©frigĂ©rant, cette tour de refroidissement qui ressemble Ă  un gros diabolo, dont le public associe le panache blanc Ă  l’énergie nuclĂ©aire, alors qu’elle peut Ă©quiper n’importe quelle centrale thermique. Le panache en question est un nuage formĂ© par la condensation de la vapeur d’eau qui sort de la tour. Fleuve, mer ou tour de refroidissement constituent la source froide indispensable au fonctionnement de toute machine thermique, la chaudiĂšre en constituant la source chaude Lire La thermodynamique les lois et La thermodynamique Ă©nergie et entropie. Une centrale nuclĂ©aire est une centrale thermique comme celle que nous venons de dĂ©crire. Sa particularitĂ© vient de l’origine de l’énergie qui alimente le cycle eau-vapeur celle-ci provient d’une rĂ©action en chaĂźne de fission entretenue dans le cƓur d’un rĂ©acteur nuclĂ©aire Lire Histoire de l’énergie nuclĂ©aire. 1. Le rĂ©acteur nuclĂ©aire Un rĂ©acteur nuclĂ©aire est une machine au sein de laquelle une rĂ©action en chaĂźne de fission est entretenue et contrĂŽlĂ©e. Il y a diffĂ©rents types de rĂ©acteurs en fonction des services que l’on en attend production de neutrons pour l’investigation des structures de la matiĂšre ou l’imagerie neutronique, dopage en masse du silicium pour la microĂ©lectronique, production de radioĂ©lĂ©ments pour la mĂ©decine, l’industrie et l’agronomie ou propulsion de sous-marins. Ici, nous nous limitons aux rĂ©acteurs Ă©lectronuclĂ©aires dont la finalitĂ© est de produire de l’électricitĂ© dans une centrale nuclĂ©aire. Au dĂ©but de l’énergie nuclĂ©aire, dans les annĂ©es 1950 et 1960, on a essayĂ© presque toutes les combinaisons possibles de matĂ©riaux fissiles et fertiles, de modĂ©rateurs et de caloporteurs liquides ou gazeux, sous presque toutes les formes physico-chimiques et dans presque toutes les gĂ©omĂ©tries imaginables. De ce bouillonnement crĂ©ateur et dĂ©sordonnĂ© sont sortis de trĂšs nombreux prototypes diffĂ©rents dont la taille allait rapidement croissant Lire Les rĂ©acteurs de recherche. Dans les annĂ©es 1970 ont alors Ă©mergĂ© une poignĂ©e de filiĂšres de rĂ©acteurs partageant des caractĂ©ristiques technologiques communes et souvent dĂ©nommĂ©es en fonction de leur caloporteur Lire Histoire de l’énergie nuclĂ©aire. Au sein de ces filiĂšres, on est passĂ© du stade de prototypes Ă  celui de sĂ©ries standardisĂ©es qu’en France on appelle paliers. En 2014, le parc mondial de rĂ©acteurs Ă©lectronuclĂ©aires Ă©tait rĂ©parti en 6 filiĂšres d’importance trĂšs inĂ©gale Figure 1. Les rĂ©acteurs Ă  eau ordinaire sous pression REP regroupent plus des deux tiers de la puissance installĂ©e dans le monde, soit 306 GWe sur 389 dĂ©but 2017. Ils se rĂ©partissent en deux sous-filiĂšres selon l’origine de leur conception les rĂ©acteurs occidentaux sont des RĂ©acteurs Ă  Eau PressurisĂ©e REP, ou Pressurized Water Reactor PWR, tandis que les rĂ©acteurs d’origine soviĂ©tique ou russe sont des Vodo-VodianoĂŻ Energuetitcheski Reaktor VVR. Utilisant l’eau ordinaire Ă  la fois comme caloporteur et modĂ©rateur, ces rĂ©acteurs Ă  cycle indirect serviront de modĂšle dans ce qui suit. Les autres types de rĂ©acteurs seront briĂšvement Ă©voquĂ©s Ă  la fin. Le Combustible nuclĂ©aire Par analogie avec les autres centrales thermiques, et bien que la combustion n’y joue aucun rĂŽle, on appelle combustible nuclĂ©aire le matĂ©riau fissile qui dĂ©gage la chaleur recherchĂ©e Lire Le cycle du combustible nuclĂ©aire. Il faut donc qu’il contienne des noyaux fissiles d’uranium ou de plutonium. Ce matĂ©riau peut ĂȘtre Ă©laborĂ© sous plusieurs formes physico-chimiques, mais le combustible le plus utilisĂ© est une cĂ©ramique frittĂ©e Ă  partir d’oxydes en poudre et formĂ©e en pastille cylindrique Figure 2. Le combustible est contenu dans des assemblages combustibles on dit aussi Ă©lĂ©ment combustible dont la fonction est double transfĂ©rer efficacement la chaleur dĂ©gagĂ©e par les rĂ©actions nuclĂ©aires au fluide caloporteur gaz ou liquide qui transmettra celle-ci Ă  l’installation de production d’électricitĂ© et maintiendra le combustible Ă  la tempĂ©rature souhaitĂ©e, et maintenir confinĂ©s les divers Ă©lĂ©ments radioactifs produits dans le combustible. La conception d’un assemblage est spĂ©cifique d’un modĂšle donnĂ© de rĂ©acteur, ce qui peut conduire Ă  des formes et des dimensions trĂšs variĂ©es. Un assemblage REP typique est constituĂ© d’un faisceau de tubes mĂ©talliques Ă©tanches dans lesquels sont empilĂ©es des pastilles de combustible. On appelle ces tubes crayons ou, parfois, aiguilles, et leur enveloppe mĂ©tallique est la gaine. TrĂšs gĂ©nĂ©ralement, l’ensemble du combustible d’un rĂ©acteur est contenu dans plusieurs assemblages, qui constituent le cƓur du rĂ©acteur. Le nombre d’assemblages d’un cƓur varie beaucoup en fonction du type de rĂ©acteur considĂ©rĂ© et, bien sĂ»r, de sa puissance. Le contrĂŽle de la rĂ©action en chaĂźne Pour entretenir une rĂ©action en chaĂźne, il faut qu’à chaque instant le nombre de neutrons produits dans le cƓur par les fissions soit exactement Ă©gal au nombre de neutrons qui disparaissent dans le cƓur ou s’en Ă©chappent. Le rapport de la production Ă  la disparition est appelĂ© coefficient de multiplication, notĂ© K, et il doit donc ĂȘtre rigoureusement Ă©gal Ă  1. Cet Ă©tat est appelĂ© criticitĂ©, et le rĂ©acteur est alors critique, ce qui, pour un rĂ©acteur nuclĂ©aire, n’a aucun caractĂšre pĂ©joratif, au contraire. Si ce nombre K est infĂ©rieur Ă  1, les neutrons disparaissent rapidement, la rĂ©action en chaĂźne s’arrĂȘte et donc le rĂ©acteur aussi on dit que le cƓur est sous-critique. A l’inverse, si K est supĂ©rieur Ă  1, le nombre de neutrons va augmenter trĂšs rapidement, donc aussi les fissions, ainsi que l’énergie dĂ©gagĂ©e dans le cƓur, et la rĂ©action en chaĂźne va s’emballer. On dit alors que le cƓur est sur-critique. Pour conserver en permanence le rĂ©acteur critique K=1, on introduit, ou on retire, selon les besoins, des poisons ou absorbants neutroniques, Ă©lĂ©ments composĂ©s de noyaux qui absorbent des neutrons. On utilise gĂ©nĂ©ralement trois types d’absorbants des barres mobiles, appelĂ©es barres ou grappes de contrĂŽle, que l’on fait pĂ©nĂ©trer plus ou moins dans le cƓur Figure 3; des corps dissous dans le caloporteur et dont on peut faire varier la concentration au cours du temps. On parle d’empoisonnement homogĂšne; des corps dispersĂ©s dans le combustible lui-mĂȘme et qui disparaissent progressivement. On les appelle poisons consommables. Tout le temps oĂč un assemblage combustible produit de l’énergie dans le cƓur d’un rĂ©acteur, il subit une Ă©volution terme qui s’applique aussi Ă  l’ensemble du cƓur le nombre de noyaux fissiles diminue par fission et capture, mais cette diminution est partiellement compensĂ©e par la production de nouveaux noyaux fissiles suite aux captures dans les noyaux fertiles. Le nombre de produits de fission augmente, ce qui change progressivement la composition chimique du combustible. Certains de ces produits sont aussi des poisons neutroniques, parfois trĂšs absorbants. Certains produits de fission sont des gaz dont le relĂąchement augmente la pression Ă  l’intĂ©rieur de la gaine Ă©tanche, alors mĂȘme que celle-ci est soumise Ă  des agressions irradiation, oxydation, hydruration par exemple qui altĂšrent ses propriĂ©tĂ©s mĂ©caniques. Le rĂ©sultat net des deux premiers effets est de diminuer progressivement la rĂ©activitĂ© de l’assemblage, sa capacitĂ© Ă  continuer Ă  produire de l’énergie. Son degrĂ© d’épuisement est mesurĂ© par un taux de combustion qui s’exprime dans une unitĂ© bizarre, le MWj/t, quantitĂ© d’énergie produite en mĂ©gawattth/jour par tonne de mĂ©taux lourds, uranium et plutonium, contenus dans le combustible frais. Pour compenser cet Ă©puisement, on rĂ©duit progressivement la quantitĂ© de poison dans le cƓur. Chargement/dĂ©chargement Quand l’assemblage a atteint un Ă©puisement tel qu’il ne peut plus produire d’énergie dans le cƓur, on dit que le combustible est usĂ©, mais il faut savoir qu’un combustible usĂ© contient encore beaucoup de matiĂšre recyclable, lequel, si on ne cherche pas Ă  les rĂ©cupĂ©rer, constitue un dĂ©chet. PĂ©riodiquement, on retire du cƓur les assemblages usĂ©s pour les remplacer par des assemblages neufs. Cette opĂ©ration de chargement/dĂ©chargement ne concerne en gĂ©nĂ©ral qu’une fraction du cƓur. Suivant le type de rĂ©acteur, elle se pratique Ă  l’arrĂȘt ou en marche on renouvelle alors les Ă©lĂ©ments combustibles un par un. Entre deux opĂ©rations de chargement, la campagne de production est parfois appelĂ©e cycle de production. Tout au long d’un cycle de production, pour tenir compte de l’évolution du combustible et donc du cƓur, il faut ajuster la quantitĂ© de poisons dans celui-ci un cƓur frais doit comporter une grande quantitĂ© de poisons, que l’on retire progressivement, ou qui sont consommĂ©s par capture de neutrons, pour compenser l’épuisement du combustible. 2. La chaudiĂšre REP Le REP est de trĂšs loin le rĂ©acteur le plus rĂ©pandu dans le monde. Les 58 rĂ©acteurs qu’EDF exploite en France sont tous de ce type Figure 4. Au dĂ©part, ce type de rĂ©acteur avait Ă©tĂ© conçu pour assurer la propulsion des sous-marins de la flotte amĂ©ricaine car leur grande compacitĂ© permettait de les loger Ă  l’intĂ©rieur de la coque, oĂč l’espace est strictement limitĂ©. La turbine n’était pas alors couplĂ©e Ă  un alternateur, mais elle entraĂźnait l’arbre de l’hĂ©lice via un rĂ©ducteur. Ce n’est qu’en deuxiĂšme temps que cette chaudiĂšre de sous-marin a Ă©tĂ© extrapolĂ©e en centrale Ă©lectrogĂšne le premier REP a Ă©tĂ© mis en service Ă  Shippingport Pennsylvanie en 1957 Lire Histoire de l’énergie nuclĂ©aire. En France, un premier REP Franco-Belge de 300 MWe a fonctionnĂ© de 1967 Ă  1991 sur le site de Chooz, mais c’est Ă  partir de Fessenheim 1, rĂ©acteur de 900 MWe mis en service en 1977, qu’a dĂ©butĂ© le programme REP de gĂ©nĂ©ration 2. Circuit primaire Le REP est un rĂ©acteur Ă  cycle indirect. Le cƓur Ă©chauffe l’eau ordinaire, maintenue Ă  l’état liquide sous haute pression 15 Mpa dans un circuit primaire en acier Ă©pais. C’est cette mĂȘme eau dont les noyaux d’hydrogĂšne assurent le ralentissement des neutrons pour augmenter leur capacitĂ© Ă  provoquer la fission. L’eau circule verticalement et de bas en haut dans le cƓur. À puissance nominale, l’eau entre Ă  290°C et ressort Ă  315°C. Le circuit primaire comprend une cuve cylindrique Ă  fond sphĂ©rique qui contient le cƓur et un certain nombre d’équipements internes. Cette cuve est fermĂ©e par un couvercle sur lequel sont montĂ©s les mĂ©canismes qui assurent la montĂ©e et la descente des grappes de contrĂŽle. La cuve et le couvercle sont en acier Ă©pais revĂȘtu intĂ©rieurement d’une couche d’acier inoxydable. La cuve est assemblĂ©e par soudage de viroles cylindriques forgĂ©es. La virole supĂ©rieure comporte des tubulures d’entrĂ©e et de sortie de l’eau primaire. À ces tubulures sont raccordĂ©es un certain nombre de 2 Ă  4 de boucles primaires. La cuve repose par ses tubulures sur le bord d’un puits de cuve cylindrique en bĂ©ton. Chaque boucle est Ă©quipĂ©e d’une pompe primaire qui assure la circulation de l’eau primaire, d’un gĂ©nĂ©rateur de vapeur, et des tuyauteries reliant ces composants respectivement Ă  une tubulure d’entrĂ©e et une tubulure de sortie de la cuve. La pompe primaire, actionnĂ©e par un moteur de plusieurs MWe de puissance, est Ă©quipĂ©e d’un lourd volant d’inertie. Le gĂ©nĂ©rateur de vapeur est un rĂ©cipient quasi cylindrique de grande hauteur en acier Ă©pais, disposĂ© verticalement sur des supports. Sa partie infĂ©rieure est constituĂ©e par une boĂźte Ă  eau hĂ©misphĂ©rique, divisĂ©e en deux compartiments par une paroi verticale et surmontĂ©e d’une plaque trĂšs Ă©paisse percĂ©e de trous verticaux, la plaque tubulaire. Cette plaque est traversĂ©e par un faisceau tubulaire composĂ© de plusieurs milliers de tubes en U reliant les deux compartiments de la boĂźte Ă  eau. Ce faisceau est baignĂ© par l’eau du circuit secondaire voir ci-dessous Ă  l’intĂ©rieur de l’enveloppe du gĂ©nĂ©rateur de vapeur. À la sortie du cƓur, l’eau d’une boucle primaire entre dans le compartiment chaud de la boĂźte Ă  eau d’un gĂ©nĂ©rateur de vapeur et circule, Ă  travers une plaque tubulaire, dans le faisceau tubulaire, d’oĂč elle ressort dans le compartiment froid de la boĂźte Ă  eau pour ĂȘtre pompĂ©e vers la cuve en retour. À travers la surface d’échange des tubes du faisceau, l’eau primaire cĂšde ses calories Ă  l’eau secondaire, qu’elle porte Ă  Ă©bullition sous une pression de 7 Mpa. À la sortie du faisceau, le titre en vapeur est de l’ordre de 30%. À la branche chaude de l’une des boucles du circuit primaire est reliĂ© un pressuriseur, gros rĂ©servoir d’acier dans lequel une bulle de vapeur maintient la pression primaire au niveau dĂ©sirĂ©. Des cannes chauffantes Ă©lectriques permettent de faire monter la pression, et un systĂšme d’aspersion, analogue Ă  une douche, de la faire baisser. L’ensemble du circuit primaire est Ă©tanche et fermĂ© sur lui-mĂȘme Figure 5. Circuit secondaire Le gĂ©nĂ©rateur de vapeur est le point commun entre le circuit primaire et le circuit secondaire. La vapeur qui se dĂ©gage au dessus du faisceau tubulaire est dĂ©barrassĂ©e de ses gouttelettes d’eau en passant Ă  travers des sĂ©parateurs et des sĂ©cheurs avant de quitter le sommet du gĂ©nĂ©rateur de vapeur par une tuyauterie vapeur qui la conduit en salle des machines Ă  l’entrĂ©e du corps de turbine Ă  haute pression. La part d’eau secondaire qui reste en phase liquide est recirculĂ©e dans un espace annulaire mĂ©nagĂ© contre l’enveloppe externe du gĂ©nĂ©rateur. AprĂšs s’ĂȘtre dĂ©tendue dans les corps de turbine et condensĂ©e dans le condenseur, l’eau secondaire est renvoyĂ©e par des pompes secondaires pour alimenter les gĂ©nĂ©rateurs de vapeurs. Il y a ainsi autant de boucles secondaires que de boucles primaires, et le circuit secondaire est, lui aussi, Ă©tanche et fermĂ© sur lui-mĂȘme. Outre les circuits primaire et secondaire, et le ou les circuits de refroidissement, l’ülot nuclĂ©aire d’un REP comporte d’autres circuits auxiliaires Figure 6. ContrĂŽle volumĂ©trique et chimique RCV MĂȘme si c’est peu perceptible dans la vie courante, l’eau liquide se dilate avec la tempĂ©rature en passant de 20 Ă  300°C, son volume augmente de 30%. Il est donc nĂ©cessaire d’ajuster en consĂ©quence la quantitĂ© d’eau dans le circuit primaire, et c’est le premier rĂŽle du circuit auxiliaire de contrĂŽle volumĂ©trique et chimique. Ce circuit est aussi utilisĂ© pour ajuster la concentration dans l’eau primaire d’acide borique, que l’on ajoute comme poison soluble au dĂ©but d’un cycle pour compenser l’excĂšs de rĂ©activitĂ© d’un cƓur frais et que l’on dilue progressivement au fur et Ă  mesure que cet excĂšs se rĂ©duit par Ă©puisement du combustible. Ce poison soluble prĂ©sente l’avantage d’assurer un empoisonnement homogĂšne de tout le cƓur, sans donc crĂ©er d’hĂ©tĂ©rogĂ©nĂ©itĂ© d’empoisonnement susceptible d’entraĂźner des pics locaux de puissance. En revanche, la dilution de l’acide borique crĂ©e des effluents radioactifs qu’il faut gĂ©rer correctement. Les circuits d’injection de sĂ©curitĂ© RIS et Accumulateur D’autres circuits auxiliaires jouent un rĂŽle important dans les dispositifs de sĂ»retĂ©. La sĂ»retĂ© d’un rĂ©acteur exige le maintien des deux fonctions suivantes contrĂŽle de la rĂ©action en chaĂźne ; refroidissement du combustible, y compris aprĂšs l’arrĂȘt de la rĂ©action en chaĂźne Ă©vacuation de la puissance rĂ©siduelle. Dans les REP, il y a peu de risque de dĂ©faillance de la premiĂšre fonction, qui conduirait Ă  ce qu’on appelle un accident de rĂ©activitĂ© ou excursion de puissance, car le cƓur et le combustible sont conçus pour qu’une perte d’eau ou la baisse de sa densitĂ© par Ă©bullition excessive arrĂȘte spontanĂ©ment la rĂ©action en chaĂźne par modĂ©ration insuffisante des neutrons. On dit que le REP a un coefficient de vide nĂ©gatif. Une augmentation de tempĂ©rature du cƓur provoque aussi l’arrĂȘt de la rĂ©action en chaĂźne par augmentation de la capture des neutrons par l’uranium 238 et par baisse de la densitĂ© d’eau. On dit que le REP a un coefficient de tempĂ©rature nĂ©gatif. Le manque de refroidissement du combustible aprĂšs arrĂȘt est en revanche le principal contributeur au risque d’accident, voire d’accident grave. C’est pourquoi, en cas de dĂ©faillance du refroidissement normal par le circuit primaire, une sĂ©rie de systĂšmes redondants d’injection de sĂ©curitĂ© se dĂ©clenchent automatiquement. De mĂȘme, les gĂ©nĂ©rateurs de vapeur, chargĂ©s d’évacuer les calories du circuit primaire, sont Ă©quipĂ©s d’une alimentation de secours en eau secondaire ASG. 3. Les autres filiĂšres de rĂ©acteurs Outre les REP, plusieurs filiĂšres ont Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ©es. RĂ©acteurs Ă  eau bouillante DerriĂšre les REP viennent les rĂ©acteurs Ă  eau ordinaire bouillante REB ou Boiled Water Reactor BWR qui totalisent 74 GWe Ă  travers le monde en 2017. L’eau ordinaire qui modĂšre et refroidit leur cƓur est maintenue sous une pression voisine de 7 MPa, 70 fois la pression atmosphĂ©rique. Elle bout en traversant le cƓur jusqu’à atteindre un titre en vapeur de l’ordre du tiers. Cette vapeur, dĂ©barrassĂ©e des gouttelettes liquides, est envoyĂ©e directement se dĂ©tendre dans la turbine en salle des machines. Ces REB, bien qu’à cycle direct, sont de proches cousins de la filiĂšre prĂ©cĂ©dente dont ils partagent les Ă©lĂ©ments essentiels, notamment en terme de sĂ»retĂ© leur combustible est voisin, Ă  base d’oxyde d’uranium lĂ©gĂšrement enrichi et ils utilisent de l’eau ordinaire Ă  la fois comme modĂ©rateur et comme caloporteur. Ce sont quatre rĂ©acteurs de ce type qui ont subi l’accident du 11 mars 2011 Ă  Fukushima Lire Retour d’expĂ©rience sur les accidents nuclĂ©aires. RĂ©acteurs Ă  eau lourde On appelle eau lourde de l’eau dont les molĂ©cules sont formĂ©es, comme celles de l’eau ordinaire, de deux atomes d’hydrogĂšne et d’un atome d’oxygĂšne, mais presque tous les atomes d’hydrogĂšne ont un noyau qui comporte un neutron en plus du proton habituel. On dĂ©nomme deutĂ©rium, notĂ© D, cet isotope lourd de l’hydrogĂšne, et l’eau lourde a pour formule chimique D2O. Introduisons au passage un isotope encore plus lourd de l’hydrogĂšne, le tritium, T, dont le noyau est composĂ© de deux neutrons et d’un proton. Il joue un rĂŽle essentiel dans la fusion contrĂŽlĂ©e. Le deutĂ©rium est le meilleur matĂ©riau modĂ©rateur car il ralentit les neutrons presque aussi bien que l’hydrogĂšne, mais sans les capturer au passage. Il ne se trouve cependant naturellement qu’en faible proportion dans l’eau 0,015% et sa concentration est coĂ»teuse en Ă©nergie. Les rĂ©acteurs Ă  eau lourde utilisent celle-ci comme modĂ©rateur et, dans la plupart des cas, comme caloporteur Ă©galement. Du fait de l’excellent pouvoir modĂ©rateur de l’eau lourde, ces rĂ©acteurs peuvent utiliser comme combustible de l’uranium naturel. DĂ©veloppĂ©e principalement par les Canadiens et les Indiens, cette filiĂšre est dĂ©nommĂ©e CANada DeutĂ©rium Uranium CANDU. Les CANDU totalisent 24 GWe. Les rĂ©acteurs Ă  graphite et eau bouillante DĂ©veloppĂ©s par les SoviĂ©tiques pour produire Ă  la fois de l’électricitĂ© et du plutonium pour les armes atomiques, les Reaktor Bolshoy Moshchnosti Kanalnyi RBMK, rĂ©acteurs Ă  graphite et eau bouillante, sont restĂ©s confinĂ©s Ă  l’Union SoviĂ©tique pour cette raison alors que les VVR Ă©taient largement exportĂ©s dans les pays satellites. Il en reste 11 en Russie, pour une puissance totale de 10 GWe sans compter 4 trĂšs petits rĂ©acteurs Ă©lectro-calogĂšnes en SibĂ©rie. Presque inconnue Ă  l’Ouest, la filiĂšre RBMK a acquis une fĂącheuse notoriĂ©tĂ© en 1986 avec l’accident de la tranche 4 de Tchernobyl Lire Retour d’expĂ©rience sur les accidents nuclĂ©aires. Le combustible en oxyde d’uranium lĂ©gĂšrement enrichi est refroidi par de l’eau bouillante qui circule dans des tubes de force traversant verticalement un Ă©norme massif de graphite qui joue le rĂŽle de modĂ©rateur. RĂ©acteurs graphite-gaz En France et au Royaume Uni, les premiers rĂ©acteurs, alimentĂ©s en uranium naturel mĂ©tallique, Ă©taient modĂ©rĂ©s par un empilement de graphite et refroidis par du gaz carbonique sous pression Lire Histoire de l’énergie nuclĂ©aire. Ces rĂ©acteurs gaz-graphite, directement dĂ©rivĂ©s du premier rĂ©acteur dĂ©marrĂ© par Enrico Fermi le 2 dĂ©cembre 1942, s’appelaient en France UNGG Uranium Naturel Gaz et Graphite UNGG, et au Royaume Uni, Magnox, du nom de l’alliage qui gainait l’uranium. Plus tard, les Anglais ont augmentĂ© les performances de la filiĂšre Magnox en enrichissant lĂ©gĂšrement l’uranium de leur combustible, dĂ©sormais gainĂ© d’acier inoxydable dans une filiĂšre dĂ©nommĂ©e Advanced Gas-cooled Reactor AG. Tous les UNGG sont arrĂȘtĂ©s, tandis que les AGR et derniers Magnox comptaient encore pour 8 GWe en 2017. RĂ©acteurs Ă  neutrons rapides Les cinq filiĂšres rapidement dĂ©crites ci-dessus utilisent toutes un modĂ©rateur pour fonctionner avec des neutrons thermiques dont la vitesse est la mĂȘme que celle des atomes du milieu oĂč ils se propagent, atomes agitĂ©s sous l’effet de la tempĂ©rature. Dans les rĂ©acteurs Ă  neutrons rapides RNR, au contraire, on Ă©vite de ralentir les neutrons entre la fission qui leur donne naissance et celle qu’ils vont provoquer. Le cƓur de ces rĂ©acteurs est donc dĂ©pourvu de modĂ©rateur, ce qui exclut, notamment, de les refroidir avec de l’eau liquide, ordinaire ou lourde. Bien que plusieurs autres caloporteurs aient Ă©tĂ© essayĂ©s ou envisagĂ©s, c’est dans la plupart des cas le sodium fondu qui a Ă©tĂ© choisi comme caloporteur pour les RNR. Le choix de ce mĂ©tal qui s’enflamme spontanĂ©ment Ă  l’air et rĂ©agit violemment avec l’eau a imposĂ© le choix d’un cycle indirect, pour Ă©viter toute possibilitĂ© de rĂ©action entre le sodium primaire activĂ© au contact du cƓur et l’eau du circuit de production d’électricitĂ©. Ce choix oblige aussi Ă  rĂ©aliser les circuits en acier inoxydable coĂ»teux. Le sodium liquide est opaque, ce qui complique singuliĂšrement les opĂ©rations d’inspection et de rĂ©paration en service. En outre, il est nĂ©cessaire de le garder liquide durant les arrĂȘts du rĂ©acteur. En revanche, le sodium liquide est un excellent caloporteur, fonctionnant trĂšs loin de son point d’ébullition Ă  la pression atmosphĂ©rique, avec des caractĂ©ristiques hydrauliques voisines de celle de l’eau les circuits en sodium ne sont donc pas sous forte pression comme les circuits des REP ou REB. Le combustible des RNR est un mĂ©lange d’uranium et de plutonium, le plus souvent sous forme d’oxyde, avec une teneur en plutonium de l’ordre de 18%. 4. Les GĂ©nĂ©rations » de rĂ©acteurs nuclĂ©aires Depuis 1999, on a pris l’habitude de dĂ©crire l’évolution des filiĂšres de rĂ©acteurs nuclĂ©aires en termes de gĂ©nĂ©ration I, II, III ou IV. Par premiĂšre gĂ©nĂ©ration, on dĂ©signe le foisonnement initial de prototypes des annĂ©es 1950-60, aujourd’hui pratiquement tous arrĂȘtĂ©s dĂ©finitivement. La GĂ©nĂ©ration II regroupe les filiĂšres de rĂ©acteurs actuellement en fonctionnement, qui fournissent 11% de l’électricitĂ© mondiale. Ces rĂ©acteurs sont robustes, compĂ©titifs, et le risque d’un accident grave y est trĂšs rĂ©duit. Ils font l’objet de renforcements par suite de l’accident de Fukushima Lire Retour d’expĂ©rience sur les accidents nuclĂ©aires. C’est l’accident de Tchernobyl 1986 qui est Ă  l’origine de la GĂ©nĂ©ration III que l’on commence Ă  mettre en service on exige en effet de ces rĂ©acteurs, presque exclusivement REP et REB, que s’il y survient l’accident majeur de fusion totale du cƓur, la radioactivitĂ© reste confinĂ©e Ă  l’intĂ©rieur du site, c’est-Ă -dire, en fait, Ă  l’intĂ©rieur du bĂątiment rĂ©acteur. Le concept de European Pressurized Reactor EPR dont plusieurs exemplaires sont en cours de construction en Finlande, en France et en Chine est bien reprĂ©sentatif de la GĂ©nĂ©ration III Lire Retour d’expĂ©rience sur les accidents nuclĂ©aires. Enfin, alors qu’on arrĂȘte la gĂ©nĂ©ration I, qu’on exploite la gĂ©nĂ©ration II et que l’on construit la gĂ©nĂ©ration III, le tuilage continue, et l’on prĂ©pare la gĂ©nĂ©ration IV dans l’objectif qu’elle puisse ĂȘtre commercialisĂ©e vers 2050. La GĂ©nĂ©ration IV C’est en 1999 que le ministĂšre amĂ©ricain de l’énergie, l’US Department of Energy DOE, a lancĂ© l’initiative Gen IV » en conviant tous les pays intĂ©ressĂ©s Ă  s’y associer, au sein du groupement Generation IV International Forum GIF. La France a Ă©tĂ© le premier pays Ă  rejoindre les États-Unis dans le GIF qui comprend dĂ©sormais 15 partenaires, plus ou moins actifs. La logique de cette dĂ©marche est la suivante dans le dĂ©but de l’ùre nuclĂ©aire, Ă©normĂ©ment de types diffĂ©rents de rĂ©acteurs ont Ă©tĂ© conçus, construits et testĂ©s, mais de cette foule de dĂ©monstrateurs et prototypes n’ont Ă©mergĂ© qu’une poignĂ©e de filiĂšres commerciales par un processus qui rappelle la sĂ©lection naturelle en palĂ©ontologie. Aujourd’hui, 85% des rĂ©acteurs en opĂ©ration dans le monde appartiennent Ă  seulement deux filiĂšres, les rĂ©acteurs Ă  eau pressurisĂ©e REP et les rĂ©acteurs Ă  eau bouillante REP. Robustes, fiables et Ă©conomiques, ces rĂ©acteurs se sont rĂ©vĂ©lĂ©s les gagnants de la sĂ©lection naturelle, selon les critĂšres qui correspondaient Ă  l’environnement des annĂ©es 1970 et 1980 et qui sont encore largement valables aujourd’hui. Pendant trois ans, les experts des pays du GIF ont Ă©laborĂ© des critĂšres de sĂ©lection, puis passĂ© au crible de ces critĂšres plus d’une centaine de concepts, la plupart ayant dĂ©jĂ  Ă©tĂ© Ă©tudiĂ©s dans le passĂ© mais non retenus dans le contexte de leur Ă©poque. Les critĂšres GEN IV Quels sont donc ces nouveaux critĂšres ? On attend de la gĂ©nĂ©ration IV qu’elle rĂ©ponde aux exigences d’un contexte qui sera diffĂ©rent. On en attend une meilleure utilisation des matiĂšres fissiles, une gestion plus efficace des dĂ©chets radioactifs Ă  vie longue, une meilleure rĂ©sistance Ă  la prolifĂ©ration, une sĂ»retĂ© au moins aussi poussĂ©e que celle de la gĂ©nĂ©ration III et la capacitĂ© de s’ouvrir Ă  d’autres applications que la seule fourniture d’électricitĂ© dessalement de l’eau de mer, production de chaleur de procĂ©dĂ©, production d’hydrogĂšne pour fabriquer ou amĂ©liorer des carburants de synthĂšse, etc. Le premier critĂšre, essentiel Ă  la durabilitĂ© de l’option nuclĂ©aire, ne faisait pas partie des propositions initiales amĂ©ricaines en 1999, c’était encore sous la prĂ©sidence Clinton, mais a Ă©tĂ© ajoutĂ© sous l’influence de la France et du Japon. Les ressources d’uranium identifiĂ©es aujourd’hui Ă  un coĂ»t de production infĂ©rieur ou Ă©gal Ă  260 $ par kilo d’uranium seraient suffisantes pour alimenter le parc mondial actuel – un peu moins de 450 rĂ©acteurs – pendant plus d’un siĂšcle, et les experts considĂšrent qu’il reste encore Ă  dĂ©couvrir au moins le double de cette quantitĂ©. Mais si le parc doublait ou quadruplait dans les dĂ©cennies qui viennent, le siĂšcle en question se rĂ©duirait comme une peau de chagrin et l’électricitĂ© nuclĂ©aire s’éteindrait assez vite faute de combustible
 si on le renouvelait avec des rĂ©acteurs de technologies identiques ou de performances comparables. C’est donc principalement ce critĂšre ainsi, Ă  moindre titre, que le critĂšre concernant les dĂ©chets de longue durĂ©e de vie, qui imposent de changer la technologie entre la gĂ©nĂ©ration III REP et REB et la gĂ©nĂ©ration IV Lire Production et gestion des dĂ©chets radioactifs industries Ă©lectronuclĂ©aires. En effet, les REP et REB d’aujourd’hui n’utilisent guĂšre plus de 0,7% de toute l’énergie potentielle contenue dans l’uranium extrait des mines Ă  l’amont du cycle de combustible. En ne jouant que sur le combustible, sans modifier profondĂ©ment la technologie des rĂ©acteurs Ă  eau ordinaire, on pourrait amĂ©liorer ce facteur d’utilisation baisse du contenu rĂ©siduel de l’uranium appauvri en isotope U235, augmentation de l’énergie moyenne des neutrons dans des cƓurs sous-modĂ©rĂ©s, utilisation de thorium, etc. Mais, d’un avis gĂ©nĂ©ral, on pourrait au grand maximum atteindre 2%, ce qui constituerait un grand progrĂšs mais insuffisant pour rendre l’option nuclĂ©aire durable. Notons au passage que cette souplesse sera sans doute nĂ©cessaire pour permettre la transition entre gĂ©nĂ©rations III et IV, transition qui s’étalera forcement sur plusieurs dĂ©cennies. La surgĂ©nĂ©ration La quasi-totalitĂ© des rĂ©acteurs en marche utilisent un modĂ©rateur, pour fonctionner avec des neutrons thermiques dont la vitesse est la mĂȘme que celle des atomes du milieu oĂč ils se propagent, atomes agitĂ©s sous l’effet de la tempĂ©rature. Dans les rĂ©acteurs Ă  neutrons rapides RNR, au contraire, on Ă©vite de ralentir les neutrons entre la fission qui leur donne naissance et celle qu’ils vont provoquer. Le cƓur de ces rĂ©acteurs est donc dĂ©pourvu de modĂ©rateur, ce qui exclut, notamment, de les refroidir avec de l’eau liquide, ordinaire ou lourde. Les propriĂ©tĂ©s d’interaction du plutonium avec les neutrons rapides confĂšrent aux RNR leur atout principal la surgĂ©nĂ©ration. Le combustible de presque tous les rĂ©acteurs actuels est un mĂ©lange de deux isotopes de l’uranium, 235U et 238U. Les neutrons thermiques provoquent facilement la fission de 235U, mais pas celle de l’isotope 238. En revanche, quand ils sont absorbĂ©s par un noyau 238U, celui-ci subit deux dĂ©sintĂ©grations successives qui le transforment assez rapidement en plutonium 239Pu qui, lui, est facilement fissile. Ainsi donc, pendant la production d’énergie, la disparition des noyaux fissiles 235U est partiellement compensĂ©e par une production de noyaux fissiles 239Pu. Partiellement, parce que dans un rĂ©acteur Ă  eau ordinaire, REP ou REB, pour dix noyaux fissiles qui disparaissent il ne se produit que six nouveaux noyaux fissiles. En revanche, dans un RNR dont on a conçu le cƓur Ă  cet effet, on peut convertir Ă  tout instant plus de noyaux de 238U en plutonium que l’on ne fait disparaĂźtre de noyaux de plutonium par fission et capture c’est ce qu’on appelle la surgĂ©nĂ©ration. On peut, en quelque sorte, considĂ©rer que le plutonium est l’équivalent d’un catalyseur, qui permet la consommation de l’uranium 238, tout en Ă©tant rĂ©gĂ©nĂ©rĂ© et mĂȘme au-delĂ  dans la rĂ©action. C’est la surgĂ©nĂ©ration qui permet d’exploiter les rĂ©serves d’énergie de l’uranium 238, qui est 140 fois plus abondant dans la nature que l’uranium 235. Les RNR permettront de ce fait d’utiliser comme combustible les grandes quantitĂ©s d’uranium appauvri entreposĂ©es dans le monde et qui, autrement, devraient ĂȘtre traitĂ©es comme des dĂ©chets radioactifs. Autant dire qu’avec les surgĂ©nĂ©rateurs, il n’y aura pas de problĂšme de pĂ©nurie de matiĂšre fissile pendant des millĂ©naires Six concepts Gen IV A l’issue de ses trois annĂ©es prĂ©liminaires, le Forum international GĂ©nĂ©ration IV a esquissĂ© les portraits-robots de six systĂšmes nuclĂ©aires souhaitables afin de guider la R&D qui permettra Ă  certains d’entre eux d’ĂȘtre mĂ»rs pour l’industrialisation Ă  l’échĂ©ance considĂ©rĂ©e Figure 7. La moitiĂ© des ces six cibles sont des RNR, ce qui souligne l’importance du critĂšre d’utilisation de la matiĂšre fissile. Une des avancĂ©es importantes du GIF est de considĂ©rer des systĂšmes nuclĂ©aires, et pas uniquement des rĂ©acteurs le systĂšme comprend en effet dĂšs la conception initiale non seulement le rĂ©acteur mais tout le cycle du combustible associĂ©. RĂ©acteurs Ă  neutrons rapides refroidis au sodium liquide Bien que prĂ©cĂ©dĂ© par d’autres RNR, c’est le rĂ©acteur français PhĂ©nix, en fonctionnement de 1973 Ă  2009, qui a, le premier, apportĂ© la dĂ©monstration de la surgĂ©nĂ©ration en recyclant plusieurs fois son propre plutonium. En 1977, alors que le choc pĂ©trolier de 1974 avait incitĂ© de nombreux pays Ă  programmer des dĂ©veloppements nuclĂ©aires ambitieux, la France a dĂ©cidĂ©, avec des partenaires d’Italie et d’Allemagne, de construire sur le site de Creys Malville un prototype RNR surgĂ©nĂ©rateur de taille industrielle, SuperphĂ©nix, de 1200 MWe, qui est entrĂ© en service en 1985 figure 6. SuperphĂ©nix a connu des problĂšmes techniques de jeunesse, rĂ©solus au fur et Ă  mesure – c’est prĂ©cisĂ©ment le rĂŽle d’un prototype d’essuyer les plĂątres d’une nouvelle technologie – mais il a aussi connu des problĂšmes administratifs et, surtout, focalisĂ© sur lui l’opposition de tous les mouvements antinuclĂ©aires d’Europe. En effet, pour un militant antinuclĂ©aire, il suffit d’attendre quelques dĂ©cennies pour que les rĂ©acteurs actuels doivent s’arrĂȘter faute de matiĂšre fissile abordable
 mais avec la surgĂ©nĂ©ration, on parle de millĂ©naires ? IntolĂ©rable ! C’est pourquoi les Allemands ont abandonnĂ© leur RNR de Kalkar et c’est pourquoi, en France, le parti Vert a exigĂ© et obtenu de ses partenaires de la majoritĂ© plurielle l’arrĂȘt de SuperphĂ©nix en 1997. Depuis, le flambeau des RNR au sodium a Ă©tĂ© repris par les Russes et les Chinois. RĂ©acteurs Ă  neutrons rapides refroidis au plomb liquide Les Russes dĂ©veloppent une alternative au sodium pour les RNR refroidis par un mĂ©tal liquide il s’agit soit du plomb, soit de l’eutectique plomb-Bismuth, qu’ils ont utilisĂ©s dans le passĂ© pour certains de leurs sous-marins nuclĂ©aires. Les deux sont relativement inertes et ne prĂ©sentent donc pas les risques chimiques du sodium liquide. En revanche, ils prĂ©sentent d’autres inconvĂ©nients. Leur densitĂ© est trĂšs Ă©levĂ©e, ce qui requiert de fortes puissances de pompage et prĂ©sente des risques mĂ©caniques sous sollicitation sismique. En outre, ils sont tout aussi opaques que le sodium et leur forte densitĂ© rend difficile d’y immerger des instruments de visualisation. Le plomb doit ĂȘtre maintenu vers 400°C pour rester liquide. L’eutectique Pb-Bi reste liquide vers 100°C, comme le sodium, mais sous flux neutronique le bismuth se transmute en polonium trĂšs radiotoxique. De plus, les rĂ©serves mondiales de bismuth ne semblent pas considĂ©rables. Pour Ă©viter que le plomb n’attaque le nickel des aciers inoxydables, il faut ajuster trĂšs finement le potentiel oxygĂšne pour maintenir une couche d’oxyde Ă©pitaxiale protectrice sans risquer de colmater les circuits. Tout rĂ©cemment, les Russes ont dĂ©cidĂ© de construire un prototype de petite puissance appelĂ© BREST. Les Belges ont l’intention de construire un rĂ©acteur d’irradiation MYRRHA, RNR au plomb qui serait hybride, c’est Ă  dire avec un cƓur sous-critique suralimentĂ© en neutrons par la spallation de noyaux lourds soumis au bombardement de protons de trĂšs haute Ă©nergie provenant d’un accĂ©lĂ©rateur couplĂ© au rĂ©acteur. RĂ©acteurs Ă  neutrons rapides refroidis par gaz Le troisiĂšme type de RNR retenu comme concept-cible par le GIF utiliserait un gaz comme fluide caloporteur. On aurait ainsi Ă  la fois les avantages de la surgĂ©nĂ©ration et ceux de la haute tempĂ©rature voir ci-aprĂšs. Ce type de rĂ©acteur est attrayant sur le papier, mais encore assez futuriste car son combustible reste Ă  inventer puisque ce ne peut ĂȘtre ni celui des RNR au sodium ni celui des HTR. RĂ©acteurs Ă  trĂšs haute tempĂ©rature Les rĂ©acteurs Ă  haute tempĂ©rature, et leur version future dĂ©nommĂ©e Very Hight Temperature Reactor VHTR, sont des rĂ©acteurs modĂ©rĂ©s au graphite et refroidis au gaz hĂ©lium sous pression. Leur originalitĂ© vient de leur combustible celui-ci est constituĂ© de microbilles enrobĂ©es de plusieurs couches comme l’amande d’une dragĂ©e est enrobĂ©e de couches de sucre. L’une des couches, en carbure de silicium, est Ă©tanche aux produits de fission et joue le rĂŽle de la gaine d’un Ă©lĂ©ment combustible, les autres sont constituĂ©es de carbone plus ou moins dense. Ces particules enrobĂ©es, d’un diamĂštre total voisin du millimĂštre, sont noyĂ©es dans du graphite pour former des sphĂšres de la taille d’une boule de billard Pebble Bed Modular Reactor PBMR fait de blocs prismatiques traversĂ©s de canaux que l’on assemble comme un jeu de construction ; Gas-Turbine Modular Helium GT-MHR, concept Ă  prismes Figure 9. FormĂ© d’un assemblage de prismes ou d’un tas de boulets, le cƓur d’un rĂ©acteur Ă  haute tempĂ©rature est rĂ©fractaire et ne peut pratiquement pas fondre. Il permet de chauffer de l’hĂ©lium Ă  1000°C en gardant le centre du combustible plus froid que celui d’un REP dont l’eau est Ă  320°C. Quelques prototypes ont fonctionnĂ© dans le passĂ©, dĂ©montrant la faisabilitĂ© et l’intĂ©rĂȘt de ces cƓurs, mais pas la compĂ©titivitĂ© du rĂ©acteur pour la production d’électricitĂ© seule. Les Chinois sont aujourd’hui les plus actifs dans le dĂ©veloppement des HTR. Dans la gĂ©nĂ©ration IV, le VHTR vise la cogĂ©nĂ©ration d’électricitĂ© et de chaleur de procĂ©dĂ©. Le VHTR est un rĂ©acteur Ă  neutrons thermiques dont l’utilisation de la matiĂšre fissile reste mĂ©diocre il devra cohabiter avec des RNR. RĂ©acteur Ă  eau supercritique et rĂ©acteur Ă  sels fondus RSF Le premier est une extrapolation du REP oĂč on augmente la pression jusqu’à 25 MPa, oĂč l’eau devient un fluide supercritique, ni liquide ni gaz. Ce fluide a des propriĂ©tĂ©s attrayantes, mais la pression Ă  l’intĂ©rieur des circuits est considĂ©rable. Le second utilise des sels fissiles fondus fluorures d’uranium, thorium, bĂ©ryllium et lithium Ă  la fois comme combustible et comme caloporteur. Ils peuvent fonctionner en neutrons thermiques ou en neutrons rapides et se prĂȘtent particuliĂšrement bien Ă  l’utilisation du thorium. Ce type de rĂ©acteur ne nĂ©cessite pas de fabrication du combustible liquide, mais il faut lui associer une usine chimique d’épuration en ligne. Seul un trĂšs petit prototype a fonctionnĂ© en fin des annĂ©es 1960 tout reste Ă  dĂ©velopper Figure 10. L’EncyclopĂ©die de l’Énergie est publiĂ©e par l’Association des EncyclopĂ©dies de l’Environnement et de l’Énergie contractuellement liĂ©e Ă  l’universitĂ© Grenoble Alpes et Ă  Grenoble INP, et parrainĂ©e par l’AcadĂ©mie des sciences. Pour citer cet article, merci de mentionner le nom de l’auteur, le titre de l’article et son URL sur le site de l’EncyclopĂ©die de l’Energie. Les articles de l’EncyclopĂ©die de l’Énergie sont mis Ă  disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution – Pas d’Utilisation Commerciale – Pas de Modification International. CƓurDune Centrale NuclĂ©aire - CodyCross. La solution Ă  ce puzzle est constituéÚ de 8 lettres et commence par la lettre R. CodyCross Solution pour CƒUR DUNE CENTRALE NUCLÉAIRE de mots flĂ©chĂ©s et mots croisĂ©s. DĂ©couvrez les bonnes rĂ©ponses, synonymes et autres types d'aide pour rĂ©soudre chaque puzzle.
Depuis les premiers rĂ©acteurs nuclĂ©aires des annĂ©es 1950, plusieurs gĂ©nĂ©rations ont Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ©es. On en distingue aujourd'hui quatre premiĂšre, deuxiĂšme, troisiĂšme et quatriĂšme gĂ©nĂ©ration. Mais que regroupent exactement ces catĂ©gories et quelles sont les diffĂ©rences ?Cela vous intĂ©ressera aussi [EN VIDÉO] Predator, le robot qui peut dĂ©manteler une centrale nuclĂ©aire Pour dĂ©manteler le rĂ©acteur nuclĂ©aire A de la centrale de Chooz, dans les Ardennes, des robots, en fait, des appareils tĂ©lĂ©opĂ©rĂ©s, dĂ©coupent des piĂšces mĂ©talliques pour les extraire de la structure. Ils s'attaquent aux Ă©lĂ©ments irradiĂ©s et entameront bientĂŽt la dĂ©coupe de la cuve elle-mĂȘme. En 2000, le Forum international GĂ©nĂ©ration IV GIF sur le nuclĂ©aire du futur a distinguĂ© quatre catĂ©gories et dĂ©fini les critĂšres propres Ă  chaque gĂ©nĂ©ration. Une gĂ©nĂ©ration correspond ainsi Ă  un saut technologique en matiĂšre de suretĂ©, de fonctionnement, du cycle de combustible ou de compĂ©titivitĂ©. Elle rĂ©pond aux critĂšres d'exigences propres Ă  chaque Ă©poque. Cette notion ne doit pas ĂȘtre confondue avec celle de filiĂšre ou de type de rĂ©acteur on trouve plusieurs technologies Ă  l'intĂ©rieur de chaque rĂ©acteurs de premiĂšre gĂ©nĂ©rationElle comprend les prototypes et les premiers rĂ©acteurs Ă  usage commercial conçus aprĂšs-guerre 1950-1960 et entrĂ©s en service dans les annĂ©es 1970. Il s'agit gĂ©nĂ©ralement de rĂ©acteurs refroidis Ă  l'eau et modĂ©rĂ©s au graphite, d'une puissance comprise entre 50 et 500 MWe. L'enrichissement de l'uranium n'Ă©tant pas encore dĂ©veloppĂ©, la majoritĂ© de ces rĂ©acteurs utilisaient l'uranium naturel comme combustible. Entrent dans cette catĂ©gorie les rĂ©acteurs de la filiĂšre graphite-gaz UNGG en France ou les rĂ©acteurs Magnox MAGnesium-Non OXidizing au rĂ©acteurs de deuxiĂšme gĂ©nĂ©rationEntrĂ©s en service Ă  partir des annĂ©es 1970, les rĂ©acteurs de deuxiĂšme gĂ©nĂ©ration reprĂ©sentent aujourd'hui encore la majeure partie de la production d'Ă©lectricitĂ© nuclĂ©aire dans le monde. Le saut de gĂ©nĂ©ration correspondait Ă  la nĂ©cessitĂ© d'amĂ©liorer la compĂ©titivitĂ© du nuclĂ©aire dans un contexte oĂč les pays cherchaient une indĂ©pendance Ă©nergĂ©tique aprĂšs le choc pĂ©trolier. En France, la plupart des rĂ©acteurs de deuxiĂšme gĂ©nĂ©ration sont des rĂ©acteurs Ă  eau sous pression REP. Ils utilisent de l'uranium enrichi Ă  3-4 % et sont modĂ©rĂ©s Ă  l' rĂ©acteurs de troisiĂšme gĂ©nĂ©rationCes rĂ©acteurs ont Ă©tĂ© conçus avec des exigences de sĂ©curitĂ© et de suretĂ© renforcĂ©es, tirant les enseignements des accidents majeurs Three Miles Island et Tchernobyl et pour prendre en compte les risques terroristes dans le contexte post-attentats du 11 septembre 2001. Ils incluent la plupart des rĂ©acteurs aujourd'hui en construction. Dans cette gĂ©nĂ©ration, figurent notamment l'EPR European pressurized reactor français, dont le premier est entrĂ© en service en Chine en 2018, l'AP 600/1000 de Westinghouse-Toshiba, un rĂ©acteur Ă  eau pressurisĂ© trĂšs compact, ou encore le rĂ©acteur russe VVER 1200, en service dans la centrale de Novovoronezh en rĂ©acteurs de quatriĂšme gĂ©nĂ©rationLa quatriĂšme gĂ©nĂ©ration, actuellement en cours de conception, prĂ©figure une rupture technologique majeure avec toutes les gĂ©nĂ©rations prĂ©cĂ©dentes. Leur entrĂ©e en fonction est prĂ©vue pour 2040-2050. Six technologies ont Ă©tĂ© retenues par les membres du Forum international GĂ©nĂ©ration IV, dont trois sont des rĂ©acteurs Ă  neutrons rapides, une technologie qui permettrait de produire 50 Ă  100 fois plus d'Ă©lectricitĂ© que les rĂ©acteurs actuels avec la mĂȘme qualitĂ© d'uranium, et le multi-recyclage du combustible, ce qui limiterait la durĂ©e de vie des dĂ©chets radioactifs Ă  quelques centaines d'annĂ©es contre des milliers aujourd'hui. Les trois autres technologies sont les rĂ©acteurs Ă  eau supercritique RESC, Ă  trĂšs haute tempĂ©rature RTHT et Ă  sels fondus RSF.IntĂ©ressĂ© par ce que vous venez de lire ? Abonnez-vous Ă  la lettre d'information La question de la semaine notre rĂ©ponse Ă  une question que vous vous posez, forcĂ©ment. Toutes nos lettres d’information
Lefonctionnement d'une centrale nucléaire La fission des atomes d'uranium produit de la chaleur, chaleur qui transforme alors de l'eau en vapeur et met en mouvement une turbine reliée à un

Tout le monde le sait ou presque, l'alternateur a comme utilitĂ© de fournir de l'Ă©lectricitĂ© pour les besoins de la voiture. Cependant, comment l'Ă©lectricitĂ© est-elle produite ? Comment un moteur thermique peut gĂ©nĂ©rer du courant ? Il s'agit en fait d'un principe physique vieux comme le monde, ou plutĂŽt vieux comme la physique puisque l'homme a dĂ©couvert qu'en faisant tourner un aimant dans une bobine de fil de cuivre cela produisait de l'Ă©lectricitĂ©. Nous avons beau avoir l'impression de vivre Ă  une Ă©poque trĂšs technologique mais on a encore rien trouvĂ© de mieux que ce systĂšme bĂȘte comme tout ... SchĂ©ma simplifiĂ© conceptuel Moteur Ă©teint, l'aimant ne bouge pas et il ne se passe absolument rien ... Moteur allumĂ©, l'aimant se met Ă  tourner ce qui dĂ©place les Ă©lectrons prĂ©sents sur les atomes de cuivre les Ă©lectrons sont comme une peau qui recouvrent les atomes. C'est le champs magnĂ©tique de l'aimant qui les animent. On a alors un circuit fermĂ© oĂč les Ă©lectrons tournent en rond, on a alors de l'Ă©lectricitĂ©. Ce principe est le mĂȘme pour les centrales nuclĂ©aires, les centrales thermiques ou mĂȘme hydrauliques. Alternateur TriphasĂ© Le moteur thermique fait tourner un Ă©lectroaimant dans une bobine qui produit alors de l'Ă©lectricitĂ©. La batterie reçoit cette derniĂšre et la stocke tout simplement sous forme chimique. Lorsque l'alternateur ne fonctionne plus pour des raisons diverses il ne recharge plus la batterie, et le seul moyen de s'en apercevoir est de voir l'allumage du voyant batterie quand le moteur tourne Ă  l'arrĂȘt avec le contact c'est normal. Les composants Rotor Ce dernier rotor pour rotation peut donc ĂȘtre Ă  aimant permanent ou modulable Ă©lectro-aimant "dosable" en envoyant plus ou moins de courant d'excitation, la conception des versions modernes. C'est lui qui tourne et qui est connectĂ© au vilebrequin via la courroie accessoires. Il est donc reliĂ© Ă  des roulements qui peuvent au passage rapidement s'user si la courroie est trop tendue avec un bruit Ă  la clĂ©. Balais / Charbons Dans le cas de rotor alimentĂ© par Ă©lectricitĂ© pas d'aimant permanent, il faut pouvoir alimenter le rotor alors qu'il tourne sur lui-mĂȘme ... Une connexion Ă©lectrique simple ne suffit alors pas le fil va finir par s'enrouler sur lui-mĂȘme !. De ce fait, et comme avec le dĂ©marreur, il y a des charbons dont le rĂŽle est de permettre un contact entre deux Ă©lĂ©ments mobiles en rotation. En s'usant, le contact peut se perdre et l'alternateur ne fonctionne alors plus. Stator Le stator, comme son nom l'indique, est statique. Dans le cas d'un alternateur triphasĂ© on aurait un stator composĂ© de trois bobines. Chacun d'entre elle va gĂ©nĂ©rer du courant alternatif au passage de l'aimant du rotor, car ses Ă©lectrons seront dĂ©placĂ©s grĂące Ă  la force magnĂ©tique induite par l'aimant. RĂ©gulateur de tension Comme les alternateurs modernes ont un Ă©lectro-aimant en leur centre, on peut alors moduler l'intensitĂ© du courant en le rendant plus ou moins actif plus on l'alimente, plus il devient un aimant puissant. ConsĂ©quence, il suffit de gĂ©rer le courant envoyĂ© au stator par un calculateur pour juguler la puissance qui ressort des bobines du stator. La tension obtenue aprĂšs rĂ©gulation ne doit normalement pas dĂ©passer les Pont de diodes Il permet de redresser le courant, et donc de transformer le courant alternatif venant de l'alternateur en courant continu pour la batterie. On utilise ici un montage astucieux de plusieurs diodes en sachant que ces derniĂšres n'acceptent d'ĂȘtre traversĂ©es que dans un seul sens il y a donc, selon le jargon, un sens passant et un sens bloquant. La diode accepte uniquement que le courant passe du + vers le -, mais pas l'inverse. De ce fait, quand on injecte un courant alternatif en entrĂ©e, on a toujours un courant continu en sortie. source Wikipedia Voyant batterie = alternateur HS ? Il indique que l'Ă©nergie Ă©lectrique nĂ©cessaire Ă  la voiture est actuellement fournie par la batterie principalement, et non plus par l'alternateur. On se rend compte gĂ©nĂ©ralement du problĂšme lorsqu'il faut redĂ©marrer la voiture, puisque le dĂ©marreur qui est Ă©lectrique n'a plus rien Ă  se mettre sous la dent pour fonctionner. Pour savoir comment tester un alternateur en 3 minutes, rendez-vous ici. Modulation de charge ? Les alternateurs modernes ont un Ă©lectro-aimant au coeur de leur installation, Ă  savoir au niveau du rotor qui tourne grĂące Ă  la courroie. En modulant le jus injectĂ© dans l'Ă©lectro-aimant on module alors sa force Ă©lectromagnĂ©tique aimantation plus ou moins intense, et grĂące Ă  cela on peut alors aussi modifier la quantitĂ© d'Ă©lectricitĂ© gĂ©nĂ©rĂ©e par l'alternateur. Quand la batterie au plomb est froide on lui envoie plus de tension car elle se recharge mieux quand elle est Ă  basse tempĂ©rature, et on fait l'inverse quand elle est chaude. De plus, les vĂ©hicules actuels cherchent Ă  grappiller de ci et de lĂ  des millilitres de carburant avec des astuces diverses et variĂ©es, et le dĂ©brayage de l'alternateur est l'une d'entre elles. Il suffit alors de ne plus alimenter l'aimant quand on ne souhaite pas avoir de couple rĂ©sistant au niveau de l'alternateur qui est directement en contact avec le moteur via la courroie, et au contraire on l'active Ă  fond quand on souhaite rĂ©cupĂ©rer de l'Ă©nergie Ă  la dĂ©cĂ©lĂ©ration sur le frein moteur on se fiche de perdre du couple ou de l'Ă©nergie cinĂ©tique. C'est donc Ă  ce moment lĂ  que le voyant de rĂ©cupĂ©ration s'allume sur le tableau de bord tout cela est pilotĂ© par un calculateur Ă©videmment. De ce fait, les alternateurs actuels sont en quelque sorte intelligents, ils ne s'activent qu'aux meilleurs moments et en cas de besoin, cela pour limiter le plus souvent possible le couple rĂ©sistant au niveau de la courroie accessoires. Auto-amorçage ? Si le rotor n'est pas alimentĂ© par la batterie alors il ne pourra pas y avoir de courant gĂ©nĂ©rĂ© ... Cependant, si on fait tourner le tout Ă  des vitesses importantes on gĂ©nĂšrera quand mĂȘme du courant une sorte de rĂ©manence magnĂ©tique va induire du courant dans le rotor, qui va donc devenir un aimant. Il faut alors une rotation d'environ 5000 t/minutes pour le rotor, sachant que la vitesse du moteur sera plus faible il y a un dĂ©multiplicateur en raison de la taille de poulie diffĂ©rente au niveau de l'alternateur par rapport Ă  la poulie Damper. Cet effet est appelĂ© auto-amorçage et il permet donc que l'alternateur produise du courant mĂȘme sans qu'il ne soit excitĂ©. Bien Ă©videmment, cette problĂ©matique n'a pas lieu d'ĂȘtre si on parle d'un alternateur Ă  aimant permanent. Voici un alternateur isolĂ©. La flĂšche indique la poulie qui servira Ă  le faire fonctionner Le voici dans un bloc moteur, on aperçoit la courroie qui l'entraine La courroie entraine l'alternateur qui va convertir le mouvement en Ă©lectricitĂ© grĂące au montage expliquĂ© plus haut. Voici ce dernier dans deux moteurs pris au hasard L'hĂ©lice permet de refroidir l'alternateur Sur l'image vous pouvez apercevoir le fil de cuivre Ă  travers les interstices. Tous les commentaires et rĂ©actions Dernier commentaire postĂ© Par chris Date 2022-01-24 183722 C'est quoi un triolet d'alternateur ? Vous n'en parlez pas ici ? A quoi ça sert ? Il y a 1 rĂ©actions sur ce commentaire Par benyoucef16 2022-03-17 223857 quel est la diffĂ©rence entre alternateur 120 ampĂšres et alternateur 150 ampĂšres merci Votre post sera visible sous le commentaire aprĂšs validation Suite des commentaires 51 Ă  81 >> cliquez iciEcrire un commentaireAvec les radars pensez-vous que les autoritĂ©s cherchent Ă 

LesRusses pourraient construire la premiĂšre centrale nuclĂ©aire civile algĂ©rienne. Moscou et Alger ont signĂ© mercredi un accord sur la coopĂ©ration dans le domaine du nuclĂ©aire civil, qui La fission nuclĂ©aire et la fusion nuclĂ©aire produisent toutes deux de l'Ă©nergie. Leur cycle de fonctionnement n'Ă©met pas de CO2. Pour autant, elles posent les questions du risque technologique et d'une possible mauvaise utilisation du combustible, qui mĂ©ritent d'ĂȘtre regardĂ©es avec attention...L’énergie issue de la fission nuclĂ©aireLa technologie nuclĂ©aire utilisĂ©e actuellement partout sur Terre se base sur la fission. Elle utilise les noyaux les plus massifs, dont les nuclĂ©ons sont lĂ©gĂšrement trop lourds » par rapport Ă  ceux des atomes de masse intermĂ©diaire. La diffĂ©rence est trĂšs petite moins de 1 % par nuclĂ©on mais elle correspond Ă  une Ă©nergie gigantesque, que l'on cherche Ă  exploiter. Les 435 rĂ©acteurs nuclĂ©aires en service dans le monde en 2014 utilisent ce principe pour produire de l'Ă©lectricitĂ©. Plus prĂ©cisĂ©ment, ils ne produisent pas directement de l'Ă©lectricitĂ© mais de la chaleur. Cette chaleur est ensuite utilisĂ©e pour entraĂźner une turbine Ă  vapeur qui, Ă  son tour, alimente un grand gĂ©nĂ©rateur. La spĂ©cificitĂ© du nuclĂ©aire rĂ©side donc dans la premiĂšre Ă©tape produire de la chaleur Ă  partir de rĂ©actions nuclĂ©aire fournit 13 % de la production mondiale d'Ă©lectricitĂ© donnĂ©es 2011, soit environ 5 % de la consommation totale d'Ă©nergie. En France, elle assure 76 % de la production sa forme actuelle, l'Ă©nergie nuclĂ©aire est basĂ©e sur la fission de l'uranium, plus prĂ©cisĂ©ment de son isotope le plus rare l'uranium 235. Les rĂ©serves actuelles d'uranium permettraient d'alimenter la filiĂšre en combustible pendant environ 100 ans, au niveau de prix et de technologie actuel. Cette durĂ©e serait sensiblement allongĂ©e si on prenait en compte les rĂ©serves d'uranium plus coĂ»teux. Si on exploitait Ă©galement l'isotope d'uranium le plus abondant l'uranium 238, la durĂ©e possible d'exploitation augmenterait au moins d'un facteur 100. Pour autant, ce n'est possible qu'avec les surgĂ©nĂ©rateurs qui sont capables de convertir l'uranium 238 en coĂ»t d'investissement d'une centrale nuclĂ©aire est Ă©levĂ© plusieurs milliards d'euros, mais les coĂ»ts d'exploitation sont bas. Les centrales nuclĂ©aires sont principalement adaptĂ©es pour fournir la charge de base » d'Ă©lectricitĂ©, pas pour rĂ©pondre Ă  des fluctuations rapides de la avantages de la fission nuclĂ©aire sont de diminuer la dĂ©pendance aux pays producteurs de gaz et de pĂ©trole, d'ĂȘtre intĂ©ressante sur le plan Ă©conomique et de ne pas Ă©mettre de CO2. La fission a l'inconvĂ©nient de permettre de mauvaises utilisations de l'Ă©nergie nuclĂ©aire la prolifĂ©ration. L'uranium 235 et le plutonium 239 qui est produit automatiquement en petites quantitĂ©s quand un rĂ©acteur fonctionne peuvent servir Ă  la confection d'une bombe nuclĂ©aire. Ceci dit, cela nĂ©cessite de produire de l'uranium nettement plus enrichi que celui qu'on trouve dans un rĂ©acteur, ou bien d'extraire le plutonium 239 du combustible nuclĂ©aire si les rĂ©acteurs nuclĂ©aires modernes obĂ©issent Ă  tous les critĂšres de sĂ©curitĂ©, des accidents majeurs peuvent se produire en cas de panne du systĂšme de refroidissement. C'est principalement Ă  cause de la chaleur rĂ©siduelle qui est produite mĂȘme aprĂšs l'arrĂȘt du rĂ©acteur, comme l'a montrĂ© la catastrophe de Fukushima en 2011. Des rĂ©acteurs Ă  sĂ©curitĂ© intrinsĂšque sont en cours de dĂ©veloppement, mais ils ne seront pas disponibles avant traitement des dĂ©chets nuclĂ©aires reste un problĂšme Ă  rĂ©soudre, mĂȘme si les quantitĂ©s de dĂ©chets restent faibles ils peuvent ĂȘtre stockĂ©s sans danger dans des mines de sel, d'argile ou de granite. Les inconvĂ©nients de l'Ă©nergie nuclĂ©aire doivent ĂȘtre soigneusement mis en balance avec l'effet des carburants fossiles sur le changement fusion nuclĂ©aire quels avantages ?La fusion nuclĂ©aire ne pourra pas contribuer Ă  la production mondiale d'Ă©nergie avant 2050. Elle est toujours en phase expĂ©rimentale. Mais si sa faisabilitĂ© technique et Ă©conomique est dĂ©montrĂ©e, son potentiel est Ă©norme puisqu'elle utilise un carburant disponible pendant des milliards d'annĂ©es. Un litre d'eau ordinaire contient suffisamment de deutĂ©rium pour produire l'Ă©quivalent en Ă©nergie de 200 litres de pĂ©trole. Le combustible des rĂ©acteurs de fusion est abondant et disponible. Les rĂ©acteurs de fusion prendront sans doute la forme de grandes installations, comparables aux rĂ©acteurs de fission actuels produisant MW d'Ă©lectricitĂ©. Les problĂšmes liĂ©s au traitement des dĂ©chets seront probablement bien moindres pour les rĂ©acteurs de fusion que pour les rĂ©acteurs de fission actuels. Des accidents importants semblent peu probables avec la nombreuses nations sont aujourd'hui impliquĂ©es en totale collaboration dans la recherche sur la fusion. Le rĂ©acteur expĂ©rimental Iter est le fruit de la coopĂ©ration entre de nombreux pays Chine, CorĂ©e du Sud, États-Unis, Europe, Inde, Japon et Russie.
Laplus grande centrale nuclĂ©aire d'Europe se trouve Ă  nouveau au cƓur des prĂ©occupations. Le patron de l'agence nuclĂ©aire ukrainienne Energoatom a appelĂ©, lundi, Ă  la crĂ©ation d'une

Table des matiĂšres Pourquoi on a besoin de l'Ă©nergie nuclĂ©aire ? Quel est l'impact du nuclĂ©aire sur l'environnement ? Ou Utilise-t-on l'Ă©nergie nuclĂ©aire ? Quelle est la source d'Ă©nergie utilisĂ©e dans les centrales nuclĂ©aires ? Comment est utilisĂ© l'Ă©nergie nuclĂ©aire ? Quelle est l'Ă©nergie nuclĂ©aire ? Pourquoi le nuclĂ©aire est dangereux ? Comment remplacer l'Ă©nergie nuclĂ©aire ? Pourquoi on a besoin de l'Ă©nergie nuclĂ©aire ? L'Ă©nergie nuclĂ©aire est le plus souvent utilisĂ©e pour produire de l'Ă©lectricitĂ©. ... De la production de chaleur au dessalement de l'eau de mer, en passant par la conservation des aliments et les explorations dans l'espace, le nuclĂ©aire apporte des rĂ©ponses aux grands dĂ©fis de notre temps. Quel est l'impact du nuclĂ©aire sur l'environnement ? Une centrale nuclĂ©aire n'Ă©met ni dioxyde d'azote, ni dioxyde de soufre, ni particules fines ni poussiĂšres, qui contribuent Ă  la pollution de l'environnement, air, eau et forĂȘts. En France chaque annĂ©e, l'utilisation du nuclĂ©aire permet ainsi d'Ă©viter le rejet de ... 890 000 tonnes d'oxydes d'azote. Ou Utilise-t-on l'Ă©nergie nuclĂ©aire ? L'Ă©nergie nuclĂ©aire dĂ©pend d'un combustible fissile, l'uranium, dont le minerai est contenu dans le sous-sol de la Terre. Elle permet de produire de l'Ă©lectricitĂ©, dans les centrales nuclĂ©aires, appelĂ©es centrales Ă©lectronuclĂ©aires, grĂące Ă  la chaleur dĂ©gagĂ©e par la fission d'atomes d'uranium. Quelle est la source d'Ă©nergie utilisĂ©e dans les centrales nuclĂ©aires ? L'Ă©nergie nuclĂ©aire dĂ©pend d'un combustible fissile, l'uranium, dont le minerai est contenu dans le sous-sol de la Terre. Elle permet de produire de l'Ă©lectricitĂ©, dans les centrales nuclĂ©aires, appelĂ©es centrales Ă©lectronuclĂ©aires, grĂące Ă  la chaleur dĂ©gagĂ©e par la fission d'atomes d'uranium. Comment est utilisĂ© l'Ă©nergie nuclĂ©aire ? L'Ă©nergie nuclĂ©aire dĂ©pend d'un combustible fissile, l'uranium, dont le minerai est contenu dans le sous-sol de la Terre. Elle permet de produire de l'Ă©lectricitĂ©, dans les centrales nuclĂ©aires, appelĂ©es centrales Ă©lectronuclĂ©aires, grĂące Ă  la chaleur dĂ©gagĂ©e par la fission d'atomes d'uranium. Quelle est l'Ă©nergie nuclĂ©aire ? L'Ă©nergie nuclĂ©aire dĂ©pend d'un combustible fissile, l'uranium, dont le minerai est contenu dans le sous-sol de la Terre. Elle permet de produire de l'Ă©lectricitĂ©, dans les centrales nuclĂ©aires, appelĂ©es centrales Ă©lectronuclĂ©aires, grĂące Ă  la chaleur dĂ©gagĂ©e par la fission d'atomes d'uranium. Pourquoi le nuclĂ©aire est dangereux ? La radioactivitĂ© existe Ă  l'Ă©tat naturel en quantitĂ© nĂ©gligeable et sans risque. ... En cas d'accident dans une centrale nuclĂ©aire, comme c'est le cas au Japon, les dĂ©gagements radioactifs deviennent trĂšs importants, bien au-dessus des seuils tolĂ©rĂ©s et donc dangereux pour la santĂ© humaine. Comment remplacer l'Ă©nergie nuclĂ©aire ? Les alternatives au nuclĂ©aireL'Ă©nergie solaire photovoltaĂŻque Le photovoltaĂŻque, est une des alternatives au nuclĂ©aire, qui prouve chaque jour un peu plus son efficacitĂ©. ... L'Ă©olien L'Ă©olien est sĂ»rement l'alternative au nuclĂ©aire la plus crĂ©dible Ă  ce jour. ... La gĂ©othermie ... L'HhydroĂ©lectrique. ... La fusion

Aumoment de la prise de la centrale, les militaires russes avaient ouvert le feu sur des bùtiments, au risque d'un accident nucléaire majeur. "Toute attaque contre des centrales nucléaires est une chose suicidaire", a dit l e secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres lundi matin à Tokyo. "J'espÚre que ces attaques prendront fin. En
Le 19 fĂ©vrier 2013 Les retombĂ©es de la catastrophe nuclĂ©aire de Fukushima sont encore en cours, pour des centaines de milliers de victimes au Japon, Ă  qui une indemnisation juste, Ă©quitable, Ă©quilibrĂ©e est toujours refusĂ©e. Au Japon, aujourd’hui confrontĂ© Ă  la rĂ©alitĂ© d’un accident nuclĂ©aire grave, le systĂšme permet Ă  l’industrie nuclĂ©aire de se soustraire Ă  ses responsabilitĂ©s, laissant l’argent public compenser son dĂ©sastre. Un rapport de Greenpeace International, dĂ©taille comment les graves lacunes de la rĂ©glementation nuclĂ©aire mondiale laissent aux institutions et aux contribuables la responsabilitĂ©s de payer les coĂ»ts d’un accident nuclĂ©aire. Ni les exploitants de centrales nuclĂ©aires, ni les fournisseurs d’équipements clĂ©s, ne sont concernĂ©s par les coĂ»ts engendrĂ©s 
 par eux ! Les consĂ©quences de ce systĂšme injuste, qui a laissĂ© des centaines de milliers de victimes japonaises sans compensation adĂ©quate, pourrait ĂȘtre rĂ©pliquĂ© partout dans le monde, car l’industrie nuclĂ©aire n’est pas tenue responsable de ses Ă©checs. Entre autres problĂšmes, les conventions Ă©laborĂ©es pour les activitĂ©s nuclĂ©aires limitent le montant des indemnisations qui seront versĂ©es aux victimes entre 350 et 1,5 milliards d’euros. Ces conventions n’exigent pas que les fournisseurs des industriels du nuclĂ©aire soient inclus dans le processus de responsabilitĂ© et d’indemnisation. Les premiĂšres estimations du coĂ»t de l’accident nuclĂ©aire de Fukushima fixaient les dommages entre 48 et 169 milliards d’euros. L’opĂ©rateur de la centrale de Fukushima, TEPCO, a Ă©tĂ© nationalisĂ©, car il Ă©tait dans l’incapacitĂ© de payer ne serait-ce que les tous premiers coĂ»ts de rĂ©paration. Dans le cadre du systĂšme actuel de responsabilitĂ©, TEPCO, est aujourd’hui seul tenu pour responsable et doit donc payer alors qu’il n’était pas assurĂ© pour de tels montants. Ses fournisseurs GE, Hitachi et Toshiba – qui a fourni des rĂ©acteurs basĂ©s sur une conception erronĂ©e – ne sont pas tenus de payer quoi que ce soit Ă  titre de rĂ©paration. Ce sont les contribuables japonais, y compris les personnes Ă©vacuĂ©es, qui finiront par payer la majeure partie des coĂ»ts de la catastrophe. Et en France ? Une Ă©tude de l’IRSN estime Ă  430 milliards d’euros le coĂ»t d’un accident nuclĂ©aire majeur. CoĂ»ts radiologiques, pertes touristiques, contamination 
 Tous les impacts d’un accident ont Ă©tĂ© pris en compte. L’impact Ă©conomique d’un accident dĂ©pend en effet largement du lieu d’implantation de la centrale densitĂ© de population, Ă©conomie locale
 et des conditions mĂ©tĂ©orologiques. L’IRSN est la seconde institution française Ă  se pencher sur les coĂ»ts des accidents nuclĂ©aires. DĂšs 2012, la Cour des comptes s’est ouvertement posĂ©e une question rarement Ă©voquĂ©e dans les milieux officiels, dans son rapport sur les coĂ»ts de la filiĂšre nuclĂ©aire remis en janvier qui indemniserait les Ă©ventuelles victimes, rĂ©parerait les Ă©ventuels dommages et pour quels montants? Et la Cour des Comptes fait ce constat le systĂšme d’assurance mis sur pied pour les risques liĂ©s au nuclĂ©aire civil est trĂšs insuffisant et repose essentiellement sur l’État. Et non sur l’exploitant qui, du coup, voit ses coĂ»ts d’assurance indĂ»ment minimisĂ©s. Dans le monde, »la couverture du risque de responsabilitĂ© civile nuclĂ©aire est essentiellement fournie par le biais de pools d’assurance et de rĂ©assurance , indiquait la Cour des comptes dans son rapport sur les coĂ»ts de la filiĂšre Ă©lectronuclĂ©aire. Pour l’instant, EDF assure ses rĂ©acteurs hexagonaux auprĂšs d’Allianz et d’Elini, une mutuelle spĂ©cialisĂ©e dans les risques nuclĂ©aires, qui eux-mĂȘmes se rĂ©assurent auprĂšs d’OcĂ©ane RĂ©, une sociĂ©tĂ© de rĂ©assurance contrĂŽlĂ©e par EDF. Le serpent se mord la queue. Actuellement, le montant maximum de la responsabilitĂ© de l’exploitant est de 91, 5 millions d’euros par accident survenant sur une installation nuclĂ©aire . Il est limitĂ© Ă  22, 9 millions lorsque l’accident concerne une installation Ă  risque rĂ©duit ou le transport de substance nuclĂ©aire . Au-delĂ  de cette somme, la charge financiĂšre incombe Ă  l’État pour un montant maximum de 345 millions d’euros. Pour la Cour des comptes, les rĂšgles actuelles ne permettent pas de couvrir les dommages d’un accident, mĂȘme d’ampleur limitĂ©e . Le systĂšme doit intĂ©grer TOUS les coĂ»ts ! Si l’on intĂšgre les consĂ©quences Ă©conomiques d’un accident nuclĂ©aire au coĂ»t du MWH, l’électricitĂ© nuclĂ©aire perd immĂ©diatement son image d’énergie bon marchĂ©. C’est en intĂ©grant tous ces coĂ»ts que l’on se rendra compte que cette technologie reprĂ©sente un fardeau que notre sociĂ©tĂ© n’a plus le luxe de se payer. C’est Ă©galement au niveau rĂ©glementaire, sur son systĂšme d’assurance que la France doit agir d’une part en Ă©tendant la responsabilitĂ© des exploitants aux fournisseurs du nuclĂ©aire et d’autre part, en mettant en place un rĂ©gime de responsabilitĂ© illimitĂ©e comme en SuĂšde et en Allemagne.
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CentralesnuclĂ©aires. La principale utilisation de l'Ă©nergie nuclĂ©aire est la production d'Ă©lectricitĂ© dans les centrales nuclĂ©aires. Les centrales nuclĂ©aires sont des installations qui ont un rĂ©acteur nuclĂ©aire. Des rĂ©actions de fission nuclĂ©aire sont gĂ©nĂ©rĂ©es dans le rĂ©acteur pour gĂ©nĂ©rer de la chaleur. Les autres Ă©lĂ©ments Deux militants de Greenpeace comparaissent mercredi 17 octobre devant le tribunal correctionnel de Bourg-en-Bresse, le premier pour avoir survolĂ© en parapente la centrale nuclĂ©aire du Bugey Ain, le second pour s'ĂȘtre prĂ©sentĂ© Ă  l'accueil de la mĂȘme centrale. L'action commando s'Ă©tait dĂ©roulĂ©e entre les deux tours de la prĂ©sidentielle, le 2 mai, et a Ă©tĂ© filmĂ©e par un drone tĂ©lĂ©commandĂ© par des militants. La suite aprĂšs la publicitĂ© Greenpeace survole la centrale nuclĂ©aire du Bugey par LeNouvelObservateur Le directeur de la centrale du Bugey, Alain Litaudon, avait estimĂ© ce jour-lĂ  que "Greenpeace n'a rien dĂ©montrĂ©" en termes de failles. "L'interpellation a eu lieu en huit minutes" aprĂšs la dĂ©tection, avait-il plaidĂ©, jugeant que l'Ă©vĂ©nement dĂ©montrait "trĂšs clairement que le dispositif de sĂ©curitĂ© est efficace". Alexandre Faro, avocat de Greenpeace qui dĂ©fendra les deux intrus de la centrale de Bugey, n'est pas de cet avis... Que s’est-il passĂ© prĂ©cisĂ©ment Ă  la centrale de Bugey le 2 mai dernier ? - Un parapentiste Ă  moteur, Kai Von Scietentron, 29 ans, un allemand, a survolĂ© le rĂ©acteur de la centrale de Bugey pour en montrer la vulnĂ©rabilitĂ©. Or, il a dĂ» se poser en urgence entre les deux bĂątiments rĂ©acteurs parce que sa voile s’est pliĂ©e. On le voit sur la vidĂ©o. Il est poursuivi pour "survol d’une zone interdite". L’autre prĂ©venu, Jonathan Palais, 33 ans, est poursuivi pour "complicitĂ©". Son rĂŽle a Ă©tĂ© mineur. Il est venu demander des nouvelles du pilote Ă  la guĂ©rite d’accueil de la centrale. Mais lors d’une perquisition dans sa voiture, la police a trouvĂ© un GPS qui indiquait le chemin pour venir Ă  la centrale, une carte du secteur
La suite aprĂšs la publicitĂ© Quelle sera votre ligne de dĂ©fense ? - Je vais faire une dĂ©fense en droit. L’infraction pĂ©nale qui a Ă©tĂ© retenue, "survol d’une zone interdite", ne tient pas. Les centrales nuclĂ©aires ont effectivement Ă©tĂ© dĂ©clarĂ©es zones interdites en 2002, Ă  la suite des attentats du 11 septembre 2001. Pour certaines centrales, comme la Hague, l’interdiction est dĂ©finitive. Mais pour d’autres, dont Bugey, elle Ă©tait temporaire sans que l’on sache jusqu’à quand elle court. Je vais donc soulever l’illĂ©galitĂ© de cet arrĂȘtĂ©, qui ne prĂ©voie pas de terme Ă  l’interdiction "temporaire". C’est le mĂȘme type de dĂ©fense que vous aviez dĂ©veloppĂ© pour les autres militants de Greenpeace, qui s’étaient introduits dans les centrales de Nogent et Cruas en dĂ©cembre 2011
 - Ce sont les mĂȘmes problĂ©matiques. En l’occurrence, Nogent et Cruas Ă©tait officiellement protĂ©gĂ©es comme des sites militaires des pancartes indiquent tout autour qu’il s’agit de sites militaires et qu’y pĂ©nĂ©trer entraĂźne une peine de 6 mois de prison. Or primo, elles n’ont pas de lien explicite avec des activitĂ©s militaires. Et secondo, les militants qui s’y sont introduits ont Ă©tĂ© accusĂ©s de "violation de domicile". Sur les centrales nuclĂ©aires, les notions juridiques ne sont pas clairement Ă©tablies. Or le droit pĂ©nal n’a pas le droit d’ĂȘtre suite aprĂšs la publicitĂ© Les prĂ©venus considĂšrent-ils avoir rĂ©ussi leur mission ? - Oui bien sĂ»r ! Ils ont encore une fois mis Ă  mal la communication d’EDF. L'entreprise a qu’elle avait bien repĂ©rĂ© qu’il s’agissait d’un parapente Greenprace, raison pour laquelle elle n’a pas dĂ©clenchĂ© le plan hors-sec. Or quelques jours plus tard, un autre parapente a survolĂ© par erreur une autre centrale, Saint-Alban, au sud de Lyon, et EDF a fait envoyer un Mirage 2000
 Tout ceci montre qu’il n'y a pas de rĂ©ponse adaptĂ©e. EDF ferait mieux d’admettre la vulnĂ©rabilitĂ© des centrales ! Que risquent les deux prĂ©venus de Bugey ? - Un an de prison et euros d’amende. Autrement dit, on risque plus en survolant une centrale qu’en pĂ©nĂ©trant par voie terrestre, oĂč l’on risque 6 mois de prison !La suite aprĂšs la publicitĂ© OĂč en sont les militants qui s’étaient introduits dans les centrales de Nogent et Cruas ? Pour ceux qui se sont introduits Ă  Nogent, le tribunal de Troyes s’est dit incompĂ©tent. La Cour d’appel de Reims les a reconnus coupables et les a condamnĂ© Ă  6 mois de prison. Nous nous sommes pourvus en cassation pour que la Cour annule ce jugement. On ne peut avoir une interprĂ©tation extensive du droit pĂ©nal. Quant Ă  ceux qui sont entrĂ©s dans la centrale de Cruas, ils ont Ă©tĂ© relaxĂ©s par le tribunal de Privas, et renvoyĂ©s devant la Cour d’appel de NĂźmes, qui a mis l’affaire en dĂ©libĂ©rĂ© jusqu’au 23 novembre. Propos recueillis par Morgane Bertrand le 17 octobre 2012 - Le Nouvel Observateur
Unecentrale nucléaire est un site industriel destiné à la production d'électricité et dont la chaudiÚre est constituée d'un ou plusieurs réacteurs nucléaires ayant pour source d'énergie un combustible nucléaire.La puissance électrique d'une centrale varie de quelques mégawatts à plusieurs milliers de mégawatts en fonction du nombre et du type de réacteur en service sur le
DĂ©cryptages StockĂ©e dans les objets, les molĂ©cules, les atomes, l’énergie se manifeste de multiples façons. Mais qu’elle soit mĂ©canique, cinĂ©tique, Ă©nergie thermique des mers, chimique, rayonnante ou encore nuclĂ©aire, elle peut toujours se convertir d’une forme Ă  une autre. L'Ă©nergie mĂ©canique L’énergie mĂ©canique, associĂ©e aux objets, est la somme de deux autres Ă©nergies l’énergie cinĂ©tiqueL’énergie cinĂ©tique est l’énergie d'un corps liĂ©e Ă  son mouvement. et l’énergie potentielle l’énergie cinĂ©tique est l’énergie des objets en mouvement ; plus la vitesse d’un objet est grande, plus son Ă©nergie cinĂ©tique est importante. L’énergie des cours d’eau Ă©nergie hydraulique et celle du vent Ă©nergie Ă©olienne sont des Ă©nergies cinĂ©tiques. Elles peuvent ĂȘtre transformĂ©es en Ă©nergie mĂ©canique moulin Ă  eau, moulin Ă  vent, pompe reliĂ©e Ă  une Ă©olienne ou en Ă©lectricitĂ©, si elles entraĂźnent un gĂ©nĂ©rateur. l’énergie potentielle est l’énergie stockĂ©e dans les objets immobiles. Elle dĂ©pend de la position de ces derniers. Comme son nom l’indique, elle existe potentiellement, c’est-Ă -dire qu’elle ne se manifeste que lorsqu’elle est convertie en Ă©nergie cinĂ©tique. Par exemple, une balle acquiert, quand on la soulĂšve, une Ă©nergie potentielle dite de pesanteur, qui ne devient apparente que lorsqu’on la laisse tomber. L’énergie thermique Il s'agit tout simplement de la chaleurAujourd'hui, en thermodynamique statistique, la chaleur dĂ©signe un transfert d'agitation thermique des particules composant la matiĂšre... . Celle-ci est causĂ©e par l’agitation, au sein de la matiĂšre, des molĂ©cules et des atomesL'atome est le constituant fondamental de la matiĂšre, la plus petite unitĂ© indivisible d'un Ă©lĂ©ment chimique... . L'Ă©nergie thermique reprĂ©sente donc l'Ă©nergie cinĂ©tique d'un ensemble au repos. Dans une machine Ă  vapeur, elle est transformĂ©e en Ă©nergie mĂ©canique ; dans une centrale thermique, elle est convertie en Ă©lectricitĂ©. Le sous-sol renferme de l’énergie thermique gĂ©othermieLe terme gĂ©othermie dĂ©signe Ă  la fois la science qui Ă©tudie les phĂ©nomĂšnes thermiques internes au globe terrestre... , qui est utilisĂ©e soit pour produire du chauffage, soit pour gĂ©nĂ©rer de l’électricitĂ©. Voir le dossier GĂ©othermie la chaleur de la Terre » L’énergie chimique L’énergie rayonnante L’énergie nuclĂ©aire L’énergie Ă©lectrique L'Ă©nergie Ă©lectrique reprĂ©sente de l'Ă©nergie transfĂ©rĂ©e d'un systĂšme Ă  un autre ou stockĂ©e dans le cas de l'Ă©nergie Ă©lectrostatique grĂące Ă  l'Ă©lectricitĂ©, c'est-Ă -dire par un mouvement de charges Ă©lectriques. Elle n'est donc pas une Ă©nergie en soi, mais un vecteur d'Ă©nergie. Le terme est toutefois communĂ©ment utilisĂ© par commoditĂ© de langage. Les systĂšmes pouvant fournir ces transferts Ă©lectriques sont par exemple les alternateurs ou les piles. Les systĂšmes receveurs de ces transferts sont par exemple les rĂ©sistances, les lampes ou les moteurs Ă©lectriques.
MoteurQue L On Trouve Dans Une Centrale Nucleaire La solution à ce puzzle est constituéÚ de 3 lettres et commence par la lettre C Les solutions pour MOTEUR QUE L ON TROUVE DANS UNE
Le gĂ©ant français de l’énergie EDF annonce mercredi avoir dĂ©posĂ© une demande pour construire une nouvelle centrale nuclĂ©aire au Royaume-Uni, le projet Sizewell C, sur le modĂšle de celle de Hinkley Point. La candidature a Ă©tĂ© soumise avec deux mois de retard en raison de la crise du coronavirus, explique EDF Energy, la filiale britannique du groupe, dans un communiquĂ©. Le processus de sĂ©lection devrait prendre 18 mois et ce sera ensuite au gouvernement de valider ou non ce projet de centrale, laquelle se situera dans le Suffolk, sur la cĂŽtĂ© est anglaise, et sera Ă©quipĂ©e de deux rĂ©acteurs EPR. D’une puissance totale de 3,2 GW, Sizewell C pourra fournir de l’électricitĂ© Ă  6 millions de foyers et sa construction devrait crĂ©er emplois, selon EDF. Sizewell C est un projet d’infrastructure neutre en Ă©missions carbone et de nature Ă  relancer l’économie aprĂšs la crise du coronavirus », estime Humphrey Cadoux-Hudson, directeur gĂ©nĂ©ral de Sizewell C. Il permettra de crĂ©er des emplois hautement qualifiĂ©s et de long terme pour la population du Suffolk et renforcera l’industrie du nuclĂ©aire Ă  travers le pays », selon lui. Sur le site de Sizewell, il existe deux centrales, Sizewell A ouverte dans les annĂ©es 1960 et fermĂ©e en 2006, et Sizewell B, ouverte en 1995 et encore en opĂ©ration. La centrale sera une quasi-rĂ©plique de Hinkley Point dans le Somerset sud-ouest de l’Angleterre et sera comme cette derniĂšre dĂ©veloppĂ©e par EDF aux cĂŽtĂ©s du chinois CGN. Cela devrait permettre selon EDF de rĂ©duire les risques et les coĂ»ts pour cette nouvelle centrale. Hinkley Point C a Ă©tĂ© validĂ© par le gouvernement britannique en 2016 et est la seule centrale nuclĂ©aire en cours de construction dans le pays. Mais le projet a subi des dĂ©passements de budget si bien que EDF a revu en 2019 en hausse son coĂ»t, estimĂ© dĂ©sormais entre 21,5 et 22,5 milliards de livres. CensĂ©e ĂȘtre livrĂ©e Ă  partir de la fin 2025, bien qu’ EDF ait prĂ©venu d’un risque de retard, cette centrale doit fournir 7% des besoins en Ă©lectricitĂ© britanniques. Ces diffĂ©rents projets doivent prendre le relais des centrales nuclĂ©aires construites au XXe siĂšcle qui ont fermĂ© ou sont sur le point d’arriver en fin de vie. Ils sont en outre cruciaux pour EDF qui a connu des dĂ©boires avec ses rĂ©acteurs de troisiĂšme gĂ©nĂ©ration EPR, notamment Ă  Flamanville. Le projet de Sizewell rencontre l’opposition des associations Ă©cologistes. Le mouvement Stop Sizewell C estime qu’il est trop coĂ»teux, se fait au dĂ©triment de l’investissement dans les Ă©nergies vertes et va avoir un impact sur le tourisme et la nature dans la rĂ©gion. Pour l’ONG Greenpeace, le soutien en faveur du nuclĂ©aire est difficile Ă  expliquer compte tenu des alternatives moins chĂšres, plus sĂ»res, plus rapides et bien plus populaires qui sont privilĂ©giĂ©es dans la plupart du reste du monde ». jbo/evs mFBpV.
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  • moteur que l on trouve dans une centrale nuclĂ©aire