JeanLouis Trintignant naßt le 11 décembre 1930 à Piolenc à 6 km au nord-ouest d'Orange.Il a un frÚre de quatre ans son aßné [2].Il est le fils de Raoul Trintignant, industriel, maire de Pont-Saint-Esprit (1944-1947) et conseiller général du canton homonyme (1945-1949).Raoul Trintignant est l'un des responsables de la Résistance à Pont-Saint-Esprit avant de
Ludovic Baris prĂ©sente la nouvelle Ă©dition de La gloire de mon pĂšre de Marcel Pagnol publiĂ©e aux Ă©ditions de Fallois. par Ludovic Baris Câest donc Ă travers un travail sur le premier roman autobiographique de Marcel Pagnol, intitulĂ© La gloire de mon pĂšre, que jâai voulu prĂ©senter mon travail Ă lâassociation littĂ©raire Musanostra, association corse, qui milite culturellement avec ardeur, afin de promouvoir la littĂ©rature sous tous ses aspects, toutes ses tournures, et toutes ses formes. Aussi bien au niveau portĂ© Ă la connaissance, quâĂ celui consacrĂ© Ă la crĂ©ation littĂ©raire et artistique. Puisque dans le fond, quâest-ce que la littĂ©rature si ce nâest avant tout un art de prĂ©senter un engagement ? Ou pour paraphraser Jean-Paul Sartre Ă la page 31 de son essai Quâest-ce que la littĂ©rature ? La fonction de lâĂ©crivain est de faire en sorte que nul ne puisse ignorer le monde et que nul ne sâen puisse dire innocent. » Je tiens Ă©galement Ă saluer avec enthousiasme et rĂ©jouissance la partie importante dĂ©diĂ©e Ă la littĂ©rature dâexpression corse poĂšme de Francescu Angeleri U rĂš di lâalturaghja », Josiane Addis Unâamicizia trĂ duie isule », invitations dâauteurs dâexpression corse comme Marcu Biancarelli, Ghjuvanghjaseppiu FranchiâŠ. Souvenir dâenfance La gloire de mon pĂšre sâinscrit dans une sĂ©rie de quatre autres romans autobiographiques, intitulĂ©e Souvenirs dâenfance. En 1957, les deux premiers romans La gloire de mon pĂšre, et, Le chĂąteau de ma mĂšre. En 1960 paraĂźt Le temps des secrets. Et enfin Le temps des amours sera Ă©ditĂ© en 1977 Ă titre posthume, puisque son auteur ayant disparu depuis 1974. Il serait bon dâajouter au prĂ©alable que deux tentatives de La gloire de mon pĂšre, retrouvĂ©es dans les manuscrits de lâauteur, avait Ă©tĂ© opĂ©rĂ©es en 1931, et oĂč les incipit donnaient 1Ăšre tentative 1931 Je suis nĂ© dans la petite ville dâAubagne, oĂč lâon fabrique des tuiles si rouges quâon en pourrait coiffer les toits de SuĂšde un seul toit de SuĂšde. »2nde tentative 1931 Je suis nĂ© dans la ville dâAubagne, au pied dâune montagne bleue, le Garlaban, couronnĂ© de chĂšvres. Les tuiles des toits sont si rouges que si la terre nâĂ©tait pas ronde, vous pourriez les voir de Stockholm. » RĂ©sultat final 1957 Je suis nĂ© dans la ville dâAubagne, sous le Garlaban couronnĂ© de chĂšvres, au temps des derniers chevriers. Garlaban, câest une Ă©norme tour de roches bleues, plantĂ©e au bord du Plan de lâAigle, cet immense plateau rocheux qui domine la verte vallĂ©e de lâHuveaune. » Marcel Pagnol dĂ©voile dĂšs son avant-propos, son innovation dans le domaine de lâĂ©criture en prose ; câest bien Ă©videmment sans compter quelques modestes essais » se plait-il a rappeler. En effet, lâauteur avait dĂ©jĂ publiĂ© en 1920 une nouvelle dans Fortunio revue littĂ©raire, artistique et théùtrale », fondĂ©e en 1913 Ă Marseille, avec ses amis et anciens camarades de khĂągne, tels que le futur laurĂ©at du Grand prix du roman de lâAcadĂ©mie française en 1959 Gabriel AubarĂšde ; et le futur poĂšte et Ă©crivain Jean Ballard, avant que ce dernier ne reprenne la revue en 1925 et ne la renomme Cahiers du sud. Son premier roman, intitulĂ© La fille aux yeux sombres, Ă©crit Ă Marseille en 1921 pour Fortunio, mais Ă©ditĂ© Ă Paris, chez Julliard en 1984. Se prĂ©sente sous la forme dâun feuilleton Ă©lastique » destinĂ© Ă remplir les blancs » laissĂ©s par les collaborateurs dĂ©faillants. » » Lâaction se dĂ©roule dans le Marseille du dĂ©but du XXe siĂšcle, avec trois amis Louis-IrĂ©nĂ©e Peluque, gardien de jardin zoologique ; FĂ©lix-Antoine Grasset, poĂšte, philosophe tirant longuement sur sa pipe ; et Jacques Panier, qui a trouvĂ© un travail approximatif chez un Ă©diteur. Marcel Pagnol nous conte lâhistoire des amours de Jacques Panier. Dans ce roman, lâauteur nous invite Ă approfondir notre raisonnement sur la question suivante lâamour serait-il un piĂšge tendu par le gĂ©nie de lâEspĂšce dans le but de se perpĂ©tuer ? Câest en tout cas se que pensent les trois personnages principaux. Mais seront-ils du mĂȘme avis lorsquâune petite fille aux yeux sombres, discrĂšte, silencieuse et timide, passe tous les jours Ă la mĂȘme heure ? Quelle facultĂ© peut ĂȘtre la plus forte entre la passion et la raison ? Pour revenir Ă lâavant-propos du roman prĂ©sentĂ©, il confesse que sa plus grande frayeur est la position quâadopte le romancier, ainsi que celle du moraliste. Marcel Pagnol se veut, dans la rĂ©alisation de ce roman dâune objectivitĂ© absolue, non Ă un point tel de parler de lui Ă la troisiĂšme personne du singulier comme Jules CĂ©sar en son temps, ou encore comme lâacteur Alain Delon pour ĂȘtre dans la contemporanĂ©itĂ©, mais ce quâil avoue, traduisant un recul suffisant, est que le personnage dont il parle, le principal, nâest pas lui. Mais lâenfant quâil nâest plus. Lâauteur nous relate ainsi la premiĂšre partie de sa vie entre Aubagne les trois premiĂšres annĂ©es de sa vie, Marseille et les promenades au parc BorĂ©ly les jeudis et dimanches avec sa tante Rose, les vacances dâĂ©tĂ© dans la maison de campagne La Bastide Neuve », la partie de chasse de la perdrix bartavelle⊠Marcel Pagnol est nĂ© le 28 fĂ©vrier 1895 Ă Aubagne. Ces ancĂȘtres Ă©taient armuriers, artificiers, cartonniers⊠son grand-pĂšre, Ă©tant tailleur de pierre, nâaimait aucunement les maçons Un maçon, câest un noyeur de pierres, et il les cache parce quâil nâa pas su les tailler. » Nous pouvons comprendre dĂšs les premiĂšres lignes du roman que lâhistoire qui nous est racontĂ©e, est celle dâune parfaite ascension sociale aprĂšs bien des sacrifices de la part du grand-pĂšre, nâayant reçu aucune instruction sommaire, souffrant dâune suffisance stricte Ă la facultĂ© de lire et Ă signer de son nom. Il se saigna aux quatre veines toute sa vie, et câest ainsi que son pĂšre, Joseph, devint instituteur Ă lâĂąge de vingt ans. Un enseignement oĂč, lâanticlĂ©ricalisme Ă©tait de rigueur, ainsi nous pouvons lire Ă la page 15 On racontait aux normaliens que lâEglise nâavait jamais Ă©tĂ© rien dâautre quâun instrument dâoppression, et que le but et la tĂąche des prĂȘtres, câĂ©tait de nouer sur les yeux du peuple le noir bandeau de lâignorance, tout en lui chantant des fables, infernales ou paradisiaques. » Ainsi lâapprentissage de lâHomme Ă lâimage du bon-citoyen », voir du bon Ă©lecteur » est le parfait reflet de la philosophie Ă©ducative sous la IIIe RĂ©publique, par la volontĂ© du ministre de lâInstruction publique dâalors, monsieur Jules Ferry 4 fĂ©vrier 1879-23 septembre 1880; nous pouvons lire dans le journal Les Echos du mardi 7 septembre 2004, dans un article intitulĂ© LâĂ©cole depuis Jules Ferry », rĂ©digĂ© sous la plume de MichĂšle LĂ©cluse Il sâagit avant tout dâenseigner la morale et lâĂ©ducation civique pour former des patriotes et des rĂ©publicains. A cette Ă©poque, faire adhĂ©rer Ă la RĂ©publique est un engagement politique trĂšs fort, car les pĂšres de famille viennent tout juste de donner une majoritĂ© rĂ©publicaine Ă la IIIe RĂ©publique. » LâĂ©crivain Octave Mirbeau, aura un discours radicalement diffĂ©rent, sous la forme dâun pamphlet La grĂšve des Ă©lecteurs » rĂ©digĂ© dans Le Figaro du 28 novembre 1888, appelant Ă lâabstention, nous lisons Ă bon Ă©lecteur, inexprimable imbĂ©cile, pauvre hĂšre, si, au lieu de te laisser prendre aux rengaines absurdes que te dĂ©bitent chaque matin, pour un sou ⊠Je te lâai dit, bonhomme, rentre chez toi et fais la grĂšve. » Nous pouvons dire que cette autobiographie laisse le lecteur sâembarquer Ă travers la douce mĂ©lodie aquatique des fontaines Ă lâheure de lâapĂ©ritif, sous un soleil radieux, aprĂšs une partie de pĂ©tanque donnĂ©e devant la terrasse dâun cafĂ©, au chant strident et monotone des cigales symbolisant Ă merveille cette trĂšs belle rĂ©gion provençale. Un vĂ©ritable clichĂ©, voir une carte postale. Pour conclure ici mes propos, jâai choisi comme extrait du roman, la sĂ©quence oĂč Joseph Pagnol dĂ©couvre, en classe, alors quâil tenait un cours, que son fils, beaucoup plus jeune que les Ă©lĂšves de la classe, sait lire ; un moment dâanthologie, un classique de la littĂ©rature française et provençale, que nous nous remĂ©morons toujours avec plaisirs. Un beau matin, ma mĂšre me dĂ©posa Ă ma place, et sortit sans mot dire, pendant quâil Ă©crivait magnifiquement sur le tableau La maman a puni son petit garçon qui nâĂ©tait pas sage. » Tandis quâil arrondissait un admirable point final, je criai Non ! Ce nâest pas vrai!» Mon pĂšre se retourna soudain, me regarda stupĂ©fait, et sâĂ©cria Quâest-ce que tu dis?» â Maman ne mâa pas puni ! Tu nâas pas bien Ă©crit ! Il sâavança vers moi â Qui tâa dit quâon tâavait puni ? â Câest Ă©crit. La surprise lui coupa la parole un moment. â Voyons, voyons, dit-il enfin, est-ce que tu sais lire ? â Oui. â Voyons, voyons⊠rĂ©pĂ©tait-il. Il dirigea la pointe dâun bambou vers le tableau noir. â Eh bien, lis. â Je lus la phrase Ă haute voix. â Alors, il alla prendre un abĂ©cĂ©daire, et je lus sans difficultĂ© plusieurs pages⊠Je crois quâil a eut ce jour-lĂ la plus grande joie, la plus grande fiertĂ© de sa vie. PAGNOL Marcel, La gloire de mon pĂšre, Editions de Fallois, 2000, pp31-32. Sources PAGNOL Marcel, La gloire de mon pĂšre, Editions de Fallois, 2000, Les Echos du mardi 7 septembre 2004. Article de MichĂšle LĂ©cluse LâĂ©cole depuis Jules Ferry »Journal Le Figaro, du 28 novembre 1888. Pamphlet dâOctave Mirbau La grĂšve des Ă©lecteurs »SARTRE Jean-Paul, Quâest-ce que la littĂ©rature ? Editions idĂ©es/Gallimard, 1981,
AprĂšsun long trajet dans les chemins poussiĂ©reux, derriĂšre la mule tirant les meubles et les provisions nĂ©cessaires au sĂ©jour, ils parviennent Ă cette petite villa situĂ©e aux Bellons, aprĂšs le village de La Treille, sur la commune d' Allauch.Ce lundi 8 novembre 2021 Ă 21h05, TF1 diffusera La derniĂšre partie. Le tĂ©lĂ©film de Franck Dubosc a-t-il Ă©tĂ© adaptĂ© dâune histoire vraie ?Une semaine aprĂšs avoir enregistrĂ© une audience dĂ©cevante avec Il est elle, tĂ©lĂ©film sur la transidentitĂ©, TF1 misera sur une nouvelle fiction française ce lundi 8 novembre 2021. DĂšs 21h05, Franck Dubosc partagera lâaffiche de La derniĂšre partie avec Guy Marchand, Macha MĂ©ril, Helena Noguerra et Bruno Solo. Lâhistoire est centrĂ©e sur Christophe Maquet Franck Dubosc. Lâavocat parisien de 50 ans sâest Ă©loignĂ© des siens pour se consacrer Ă sa carriĂšre. Il exulte en Ă©tant informĂ© quâil va recevoir la lĂ©gion dâhonneur. Le destin de Christophe bascule. Il apprend que son pĂšre, atteint de la maladie de Charcot, a dĂ©cidĂ© dâen finir. Francis Guy Marchand a actĂ© de disparaĂźtre le jour oĂč son fils doit recevoir la lĂ©gion dâhonneur. Christophe se rend Ă SĂšte pour entreprendre une rĂ©conciliation⊠Un prĂ©cĂ©dent succĂšs pour TF1 avec Jarry La derniĂšre partie a Ă©tĂ© inspirĂ©e de lâhistoire personnelle de Franck Dubosc. De quoi faire Ă©cho Ă une rĂ©cente fiction, proposĂ©e par TF1. La Une a misĂ© sur A tes cĂŽtĂ©s le lundi 11 octobre. Le tĂ©lĂ©film, adaptĂ© de la relation de Jarry avec son pĂšre, a Ă©tĂ© couronnĂ© de succĂšs en audience. Ses deux parties ont recueilli les suffrages de et millions de tĂ©lĂ©spectateurs, soit et de lâensemble du public. TF1 sâest positionnĂ©e leader et a talonnĂ© de prĂšs M6 sur la cible commerciale en rĂ©unissant du public fĂ©minin. Lâhistoire personnelle de Franck Dubosc avec son pĂšre Dans un entretien accordĂ© Ă TĂ©lĂ© Poche, Franck Dubosc sâest confiĂ© sur les genĂšses de La derniĂšre partie. Jâai racontĂ© mon histoire Ă un auteur. A lâĂ©poque, ma mĂšre Ă©tait en fin de vie et je vivais mal le fait de ne pas lui consacrer assez de temps au profit de ce film, alors quâelle Ă©tait encore lĂ , et que mon pĂšre, lui, ne lâĂ©tait plus. Confier lâĂ©criture Ă un autre mâa dĂ©chargĂ© de cette culpabilitĂ©. Câest lui qui a eu lâidĂ©e de faire de mon personnage un avocat, et non un comĂ©dien-humoriste comme moi, afin que le tĂ©lĂ©spectateur ne vienne pas en voyeur dans cette histoire », a-t-il expliquĂ©. Guy Marchand et Macha MĂ©ril plĂ©biscitĂ©s Le rĂ©alisateur Ludovic Colbeau-Justin a dĂ©cidĂ© de confier Ă Guy Marchand et Macha MĂ©ril le rĂŽle des parents de Franck Dubosc. Mon pĂšre aurait Ă©tĂ© plutĂŽt fier dâĂȘtre interprĂ©tĂ© par Guy Marchand. Il mâaurait sans doute demandĂ© sâil Ă©tait aussi sĂ©ducteur que lui dans la vie, ce qui lâaurait fait sourire. Et je nâaurais pas Ă©tĂ© contre lâidĂ©e de le faire sourire encore une fois ! Quant Ă Macha MĂ©ril, elle ne ressemble pas Ă ma mĂšre, mais jâai trouvĂ© lâidĂ©e excellente. Comme Guy, son enthousiasme Ă faire le film a Ă©tĂ© immĂ©diat, ce qui Ă©tait plutĂŽt flatteur », a-t-il prĂ©cisĂ©. Un tournage difficile ? Ă la question de savoir si certaines scĂšnes avaient Ă©tĂ© dĂ©licates Ă tourner, Franck Dubosc a expliquĂ© que cela a Ă©tĂ© plus difficile pour certains membres de lâĂ©quipe que pour lui Ma mĂšre vivant ses derniers jours, toutes mes pensĂ©es et mon attention allaient vers elle. Cela mâa permis de ne pas me laisser submerger par lâĂ©motion pendant les prises. Evidemment, la scĂšne oĂč je joue la derniĂšre partie de Scrabble a Ă©tĂ© un moment particuliĂšrement poignant, car chacun savait quâelle avait rĂ©ellement eu lieu entre mon pĂšre et moi », a-t-il soulignĂ©. OĂč a Ă©tĂ© tournĂ©e La derniĂšre partie ? Pour les besoins de La derniĂšre partie, les Ă©quipes de Ludovic Colbeau-Justin ont posĂ© leurs quartiers Ă SĂšte. La ville de la rĂ©gion Occitanie a accueilli le tournage du tĂ©lĂ©film de Franck Dubosc sur les premiers mois de 2021. De quoi permettre aux tĂ©lĂ©spectateurs de TF1 de voir des paysages quâils sont susceptibles de connaĂźtre dĂ©jĂ . Et pour cause, SĂšte est le lieu central de Demain nous appartient, la sĂ©rie dâIngrid Chauvin, diffusĂ©e dans le carrefour stratĂ©gique de lâaccess prime time depuis lâĂ©tĂ© 2017. La derniĂšre partie est Ă dĂ©couvrir ce lundi 8 novembre 2021 Ă partir de 21h10 sur TF1.
Ămoins que, guidĂ©s par la voix de Marcel et de Nicolas Pagnol, vous ne prĂ©fĂ©riez dĂ©couvrir, dans lâarriĂšre-pays marseillais, les lieux de tournage de plusieurs de ses films ainsi que les lieux de son enfance : le village de la Treille, la Bastide
Lieu de tournage La gloire de mon peÌre vous avez aimĂ© ce film de Yves Robert avec Philippe CaubĂšre, et vous souhaitez voir les lieux oĂč ce film a Ă©tĂ© tournĂ© ? Voici les principaux lieux de tournage de La gloire de mon peÌre. Il est permis de mentir aux enfants, lorsque câest pour leur bien. »Quand Marcel nait / lâĂ©cole de Saint Lou. 40 Avenue Gaston Roux, 13350 CharlevalLes scĂšnes dâĂ©cole de Marcel ont Ă©tĂ© tournĂ©es dans plusieurs Ă©coles dĂ©saffectĂ©es. â 13012 Quartier Saint-Julien de Marseille â 84250 Vitrolles en LubĂ©ron â 13370 Mallemort â 13350 CharlevalLâimmeuble lâextĂ©rieur de leur appartement Ă Marseille, notamment quand Augustine ouvre les volets de lâappartement, oĂč lorsquâils emportent leurs affaires pour La Treille. 5 rue Barbaroux, 13001 MarseilleJoseph Pagnol promĂšne un landeau, et passe devant le Palais Longchamp. Palais Longchamp Boulevard Jardin Zoologique, 13004 MarseilleLes plans extĂ©rieur de lâĂ©cole oĂč Marcel Pagnol Ă©tudie. Ăcole Ă©lĂ©mentaire François Moisson 19 rue François Moisson 13002 MarseilleAu bout de cette mĂȘme rue, quand Marcel observe sa mĂšre enceinte, en train de descendre des escaliers. Rue François Moisson 13002 Marseille Avez-vous vu notre derniĂšre vidĂ©o sur Youtube ? Marcel passe souvent dans un parc, le Parc BorĂ©ly ! Parc BorĂ©ly AllĂ©e Borely, 13008 MarseilleUn des plans oĂč on voit le tram entrer et sortir dâun tunnel. 25 Boulevard Chave 13005 MarseilleLa scĂšne du concours des bourses. La grande cour du lycĂ©e Thiers 5 Place du LycĂ©e, 13001 MarseilleQuand la famille Pagnol arrive en contrebas du village de La Treille avec tous leur bagage sur la cariole. On peut observer le village en hauteur. Aux alentours du village de Granbois. CoordonnĂ©es GPS exactes 43°45â 5°34â brocanteur oĂč Joseph Pagnol achĂšte de quoi meubler la Bastide Neuve. Quartier de LâEstaque Place François Maleterre, 13016 MarseilleLe fameux canal pour couper la route. Canal de Marseille. Quartier Sainte-Marthe aprĂšs le chemin des Bessons 13014 MarseilleLa scĂšne des bartavelles. Elle a Ă©tĂ© tournĂ©e sur une barre rocheuse entre le village de Signes, le village de Riboux, et Cuges-les-Pins. Proche de la frontiĂšre du Var et des ChĂąteau de la Buzine, le chĂąteau qui fait peur Ă la mĂšre de Marcel. Pour le film, Yves Robert nâa pas tournĂ© au vrai ChĂąteau de la Buzine. ChĂąteau dâAstros, Route de Lorgues, 83550 VidaubanVillage de La Treille. Pour le film, Yves Robert nâa pas tournĂ© au vrai village de La Treille. Village de Grambois 84240 VaucluseLa Bastide Neuve. Pour le film, Yves Robert nâa pas tournĂ© Ă la vraie Bastide Neuve. La vraie Bastide Neuve de Pagnol se trouve Ă La Treille, sur le chemin des Bellons, mais malheureusement en ruines. La Bastide Neuve du film Lieu dit La PlatriĂšre 13190 Allauch CoordonnĂ©es GPS exactes 43°21â 5°32â les diffĂ©rentes collinesâŠLe Garlaban. 13400 Aubagne CoordonnĂ©es GPS exactes 43°19â 5°33â TĂȘte Ronde. 13190 Allauch CoordonnĂ©es GPS exactes 43°19â 5°30â Rouge. 13190 Allauch CoordonnĂ©es GPS exactes 43°20â 5°30â TaoumĂ©, avec la grotte du Grosibou Ă son sommet. 13190 Allauch CoordonnĂ©es GPS exactes 43°20â 5°31â recherches dans les collines de Pagnol ! On pourrait y passer des heures⊠Et enjoy life !Retrouveztous les lieux pour le dĂ©partement de Alpes de Haute-Provence projetant le film La Gloire de mon PĂšre rĂ©alisĂ© par Yves Robert.6 La derniĂšre piĂšce de Pagnol prĂ©sentĂ©e du vivant de lâauteur sera Fabien. Câest lâhistoire dâun amour total et aveugle de lâhĂ©roĂŻne, qui pĂšse cent kilos, pour son homme, Fabien, qui est veule, calculateur, et essaie de sĂ©duite toutes les femmes quâil rencontre. Câest une tragi-comĂ©die Ă©crite pour Milly Mathis. Les rĂ©pĂ©titions se passent dans lâeuphorie et chacun croit Ă un triomphe. Comme souvent au théùtre, câest le contraire qui se produit. Câest un four noir et la critique accable la piĂšce. Fabien, Théùtre des Bouffes Parisiens Philippe Nicaud, Marcel Pagnol, Milly Mathis et Odile Rodin in L'Avant-ScĂšne - 1956 photo DR Collection Pagnol, qui avait dĂ©jĂ renoncĂ© Ă Ă©crire pour le théùtre, va publier ses souvenirs. Leur parution explose. La Gloire de mon pĂšre, Le ChĂąteau de ma mĂšre, Le Temps des secrets sont unanimement saluĂ©s comme des chefs dâĆuvre. Lâauteur est parti pour une troisiĂšme carriĂšre. AprĂšs avoir Ă©tĂ© auteur dramatique et cinĂ©aste, on dĂ©couvre quâil est un grand Ă©crivain. DĂšs lors, pourquoi ne pas Ă©crire un roman ? Ce sera Manon des sources, tirĂ© de son film ; il a cette fois inversĂ© le processus habituel. Ă Manon, succĂ©dera Jean de Florette. Les deux ouvrages seront rĂ©unis sous le titre LâEau des collines, et connaĂźtront Ă leur tour un trĂšs grand succĂšs. Le dernier ouvrage sera Le Masque de fer. TrĂšs curieusement, Pagnol sâest tout Ă coup passionnĂ© pour cette Ă©nigme quâil a dĂ©cidĂ© de rĂ©soudre. Il se livrera en effet Ă ce trĂšs nombreuses recherches de tous cĂŽtĂ©s et aboutira Ă la conclusion que le masque de fer Ă©tait le frĂšre jumeau de Louis XIV. Lâouvrage ne convaincra personne et ne suscitera que trĂšs peu dâintĂ©rĂȘt. Les derniers rapports de Pagnol avec le spectacle seront illustrĂ©s par six Ă©missions dâune heure chacune, rĂ©unies sous le titre Morceaux choisis et consacrĂ©es Ă son Ćuvre. Il vivra ces tournages avec un vrai bonheur, son dernier bonheur. Car si les Morceaux choisis ont Ă©tĂ© diffusĂ©s du 3 novembre au 8 dĂ©cembre 1973, deux semaines plus tard, il entre Ă lâhĂŽpital amĂ©ricain pour y subir des examens approfondis. Il rentrera chez lui pour y mourir le 18 avril 1974, Ă 79 ans. Les obsĂšques ont lieu Ă Saint HonorĂ© dâEylau. Aux cĂŽtĂ©s de Jacqueline Pagnol, ses quatre enfants sont lĂ Jacques, le fils de Kitty Murphy, Francine, fille de Vonette, FrĂ©dĂ©ric, le fils de Jacqueline, et Jean-Pierre, celui dâOrane Demazis. Câest RenĂ© Clair, son confrĂšre du Quai Conti, qui prononcera les adieux au nom de lâAcadĂ©mie Française. Le maire de Marseille, Gaston Deferre, dĂ©cidera de donner le nom de Pagnol au nouveau lycĂ©e gĂ©ant de Saint-Loup. Haut de page PĂšreet Maire est une sĂ©rie française créée en 2001 par Christian Rauth et Daniel Rialet et diffusĂ©e sur TF1 Ă partir de 2002. Partez sur les traces des aventures dâHugo Boski, le maire de Ville-Grand, et Erwan Vernoux, le pĂšre de la paroisse, en dĂ©couvrant les lieux de tournage de cette sĂ©rie culte du dĂ©but des annĂ©es 2000. Un coup de cĆur du Carnet Juan DâOULTREMONT, Judas cĂŽtĂ© jardin, ONLiT, 2020, 359 p., 19 âŹ, ISBN 978-2-87560-119-3 Eden lieu oĂč la Bible situe le paradis terrestre avec une majuscule.LittĂ©raire. Lieu de dĂ©lices, sĂ©jour plein de charmes, Ă©tat de bonheur parfait.Larousse Cela commence comme lâhistoire du monde, dans un jardin. Juan dâOultremont, personnage pluridisciplinaire et protĂ©iforme. Plasticien, auteur, homme de radio, ancien enseignant fait avec Judas cĂŽtĂ© jardin son retour sur les rayonnages des librairies. 22 mars 2016, attentats Ă Bruxelles. ConfrontĂ© aux images de la catastrophe, je sens monter en moi la nĂ©cessitĂ© dâune rĂ©action dĂ©raisonnable. Cette rĂ©action dĂ©raisonnable qui sâinvite brutalement dans lâesprit du narrateur, câest lâĂ©criture. Un panneau de porte, deux trĂ©teaux, la re/dĂ©construction des souvenirs peut commencer. Ce roman, câest lâhistoire dâune mĂ©prise. Judas, pendant 10 ans, de 2 Ă 12, a Ă©tĂ© convaincu que son pĂšre Ă©tait Dieu. Et puis du jour au lendemain, comme on perd la foi ou comme on se fait opĂ©rer de lâappendicite, jâai arrĂȘtĂ© non seulement dây croire, mais en plus jâai fini par oublier que jâavais cru. Pourquoi ? Comment cela a-t-il pu commencer et pourquoi cela sâest-il arrĂȘtĂ© ? Câest Ă ces questions que Judas, tout au long de cette compilation de souvenirs, va essayer de rĂ©pondre. Judas, câest Juan dâOultremont. Juan, câest Judas. La matiĂšre premiĂšre est autobiographique mais, pour autant, est-ce que tout est vrai ? Lâauteur ne lĂ©sine pas sur les moyens, tout y est pour accrocher le lecteur et pour lâancrer dans un contexte spatio-temporel bien dĂ©fini la petite et la grande Histoire. La famille â LâExpo 58. LâĂ©cole â Lâincendie de lâInnovation. Il y a aussi ces mots qui font peur Sanatorium. Pensionnat. Maison de correction. Il y a surtout, cette forme dâinsouciance et de lĂ©gĂšretĂ©, qui caractĂ©risent peut-ĂȘtre si bien les annĂ©es â50 et â60. Je fais partie dâune gĂ©nĂ©ration nĂ©e juste avant lâinvention de la frigolite. LâĂ©poque est Ă lâoptimisme Et pourtant, aux yeux du jeune Judas, la menace est lĂ , presque perpĂ©tuelle. Il existe de multiples facteurs, de grands ou de petits Ă©vĂ©nements qui pourraient Ă chaque instant venir perturber la quiĂ©tude du lieu et de lâĂ©poque. Quelle enfance extraordinaire ! Mais Diable oui, Diable oĂč sâarrĂȘte le vrai dans cette histoire ? Le tragique y cĂŽtoie sans cesse le merveilleux. Les souvenirs sont mis en forme comme nous le ferions dâun jardin. TaillĂ©s. Entretenus. Justement, cette histoire, câest aussi celle dâun jardin. Un jardin qui a conditionnĂ© le rapport de Judas au monde. Le bien-ĂȘtre et la sĂ©curitĂ© au cĆur des 40 ares. Lâangoisse et lâinsĂ©curitĂ© hors les murs. Ătre chassĂ© du paradis terrestre ou devoir le quitter sera la peur rĂ©currente du jeune enfant. âŠchaque retour dans ce jardin produit sur moi un effet qui touche Ă lâeuphorie Ce paradis, câest le pĂšre de Judas qui en est le grand ordonnateur. Sa mĂšre, elle lâhabite. Elle chante. Elle fume. Elle se promĂšne, vit et voltige dans le jardin. De ce jardin et jusquâĂ son dernier jour, ma mĂšre sera la Reine Pas un jour oĂč elle nâaura ajoutĂ© de lâhorreur Ă la tragĂ©die, de lâamour Ă lâamour, de lâhumour au joyeux et du merveilleux au dĂ©jĂ magique RĂ©capitulons Il y a Judas. Sa sĆur. Ses parents. Et enfin, pour complĂ©ter le tableau familial, il y a Ă©galement les grands-parents Les paternels, qualifiĂ©s de grands-parents MOINS et les maternels, prĂ©sentĂ©s comme les PLUS. Mais, il y aussi les cerisiers du Japon ou pas, les framboisiers, le nĂ©flier et les saules. Les rosiers. Il y a les tagettes, les campanules, les cosmos, les rocailles, le dĂ©sherbant PrĂ©mazin, ⊠Le tout agrĂ©mentĂ© de petites granules bleues destinĂ©es Ă Ă©radiquer les limaces. Aujourdâhui, le pĂšre de Juan vit toujours alors que, certainement, dans la tĂȘte de Judas rĂ©sonne et rĂ©sonnera encore cette phrase, dite pas son grand-pĂšre sur le front de lâYser Vous allez voir comment un dâOultremont sait mourir ! » David Dusart
DécouvrezMarseille dans La gloire de mon pÚre, Love Actually, Le transporteur 3, Marseille, L'immortel, Un balcon sur la mer Contact Réseau Film France : Mission Cinéma de la Ville de Marseille / Vanessa Kuzay Tel : +33 (0)4 91 14 64 24 /
Je suis nĂ© dans la ville d'Aubagne, sous le Garlaban couronnĂ© de chĂšvres, au temps des derniers chevriers. » C'est par ces mots que Marcel Pagnol ouvre en 1959 le premier tome de sa trilogie des souvenirs d'enfance, La Gloire de mon pĂšre ». Le 28 fĂ©vrier 1895, le petit Marcel voit en effet le jour dans la petite ville provençale d'Aubagne, Ă une vingtaine de kilomĂštres de Marseille, six ans aprĂšs que son pĂšre, Joseph, a Ă©tĂ© nommĂ© instituteur Ă l'Ă©cole Lakanal. Depuis l'Ă©tĂ© 2003, les visiteurs peuvent enfin dĂ©couvrir le lieu de naissance de l'Ă©crivain, cinĂ©aste et traducteur Ă la renommĂ©e internationale. AprĂšs de multiples tentatives, la maison natale a Ă©tĂ© rachetĂ©e par la CommunautĂ© d'agglomĂ©ration Garlaban-Huveaune-Sainte-Baume, dont fait partie Aubagne. Les 130 mĂštres carrĂ©s du rez-de-chaussĂ©e ont Ă©tĂ© amĂ©nagĂ©s en appartement d'Ă©poque jouxtant une salle d'exposition et une salle de projection. En rĂ©cupĂ©rant cette jolie façade ocre du centre-ville, oĂč se sont pressĂ©s en 2004 quelque visiteurs, la citĂ© provençale a surtout mis la main sur l'un des rares lieux de mĂ©moire tĂ©moignant du passage de l'enfant du pays, qui quittera Ă ses deux ans et demi Aubagne pour s'installer Ă Marseille. Pour retrouver trace du petit Marcel, une visite s'impose aussi au Petit Monde de Pagnol », installĂ© dans l'ancien kiosque Ă musique de la ville, oĂč les santonniers et crĂ©chistes locaux ont dĂ©cidĂ© de lui rendre hommage un an aprĂšs sa mort en Ă©laborant dĂšs 1975 un dĂ©cor plantĂ© de 200 figurines. Mais si l'on veut palper la prĂ©sence de Marcel Pagnol Ă Aubagne, c'est dans les collines environnantes _ les monts de TĂȘte-Rouge, du TaoumĂ©, du Garlaban et les barres de Saint-Esprit _, sur ces sentiers de garrigue rocailleux aux odeurs entĂȘtantes de thym et de romarin qu'il faut se rendre. C'est en effet concentrĂ© sur ces quelques kilomĂštres de massifs, non loin de la Bastide Neuve, oĂč il passera, enfant, ses vacances, et du cimetiĂšre de la Treille, oĂč il sera enterrĂ© auprĂšs de ses proches, que Marcel Pagnol a puisĂ© tous ses souvenirs de prime jeunesse, qui seront une source inĂ©puisable pour ses rĂ©cits. Circuits pĂ©destres A l'initiative de deux amis de l'Ă©crivain, une belle idĂ©e touristique a vu le jour il y a une trentaine d'annĂ©es au travers de circuits pĂ©destres _ au total sept boucles qui attirent plus de personnes par an _, le randonneur dĂ©couvre les dĂ©cors oĂč Pagnol a tournĂ© la plupart de ses films. On y passe devant le puits de Raimu, de La Fille du puisatier », le mas de Massacan, maison d'Ugolin dans Manon des sources », la ferme d'AngĂšle, avant d'arriver au pied des barres de Saint-Esprit, oĂč Marcel Pagnol a fait Ă©riger un vĂ©ritable village, Aubignane, pour le tournage de Regain » en 1937, et dont il ne reste aujourd'hui que la maison de Panturle. En redescendant sur Aubagne, se dresse le chĂąteau de la Buzine sur 40 hectares, que l'Ă©crivain avait achetĂ© en 1941 pour y construire des studios de cinĂ©ma. Le projet ne verra jamais le jour en raison de la guerre. ConfrontĂ©e Ă l'interdiction d'accĂšs de ces sentiers en Ă©tĂ©, pour cause d'arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral, la municipalitĂ© a lancĂ© il y a deux ans des balades théùtrales dans la ville animĂ©es par la compagnie ScĂšnes d'Esprit, qui joue des extraits de ses oeuvres. Porte-drapeau inĂ©puisable Car Aubagne a trouvĂ© en Pagnol, un des auteurs les plus populaires de notre patrimoine littĂ©raire, Ă©tudiĂ© Ă l'Ă©cole et traduit en sept langues, un porte-drapeau inĂ©puisable. Pagnol est un formidable produit touristique », reconnaĂźt Christian Faglia, adjoint au maire, dĂ©lĂ©guĂ© au dĂ©veloppement touristique Ă Aubagne. Il a filmĂ© le peuple Ă travers des scĂšnes de tous les jours, et nous voulons garder ce caractĂšre simple, Ă la portĂ©e de tous », explique Christian Faglia. Mais ces lieux familiers, qui ont Ă©tĂ© redynamisĂ©s par Claude Berri en 1985 avec le tournage de Jean de Florette » et de Manon des sources », puis par Yves Robert avec La Gloire de mon pĂšre » et le ChĂąteau de ma mĂšre », ne doivent pas s'endormir. Aujourd'hui, la municipalitĂ© d'Aubagne habitants est consciente de la nĂ©cessitĂ© de renforcer la carte marketing autour du grand personnage. Elle rĂȘve de rapatrier ici le patrimoine personnel sur 800 mĂštres carrĂ©s que la famille Pagnol songe Ă vendre depuis quelques annĂ©es. Dans l'immĂ©diat, elle veut amĂ©nager la propriĂ©tĂ© de Font de Mai de 97 hectares qu'elle a acquise avec l'appui de la communautĂ© d'agglomĂ©ration, pour en faire un lieu d'exposition et un point de dĂ©part plus visible des circuits pĂ©destres.
Ladescription de la Provence, dâune sociĂ©tĂ© variĂ©e ; une atmosphĂšre propice Ă lâacquisition de valeurs; Lâadmiration de la figure paternelle; Le caractĂšre autobiographique; La chasse; Conclusion; Biographie de Marcel Pagnol; La gloire de mon pĂšre. par Marcel Pagnol. PrĂ©sentation des personnages. Inscrivez-vous pour trouver des essaia sur PrĂ©sentation
Ce circuit Pagnol est organisĂ© par lâAmicale des personnels du rectorat. Un peu inquiĂšte de la difficultĂ©, je demande Ă notre prĂ©sident, Franck, de mâenvoyer le tracĂ© que je prĂ©pare fidĂšlement Ă lâaide de mes outils cartographiques 14 km avec un cumul de dĂ©nivelĂ©es de 774 m, sur des sentiers parfois escarpĂ©s ou caillouteux, difficultĂ© 3/5 selon la nouvelle cotation de la FFRP pour personnes ayant de lâentrainement physique moyen ; je prĂ©vois une alternative plus courte. Sur une suggestion de Majo, les Aixois de la communautĂ© dâOVS, plus tout jeunes, dĂ©cident de se mettre en route plus tĂŽt et dâattendre le reste du groupe Ă la grotte du Grosibou. Evidemment ça ne se passera pas ainsi⊠Lâalbum photos complet Trouver lâancien village de La Treille, coincĂ© entre Allauch, Aubagne et Marseille 11e, Ă lâaide de deux GPS qui indiquent parfois des directions opposĂ©es, ne sera pas facile. Et nous nâavons pas de carte routiĂšre papier ! la technologie nâest donc pas toujours la meilleure solution⊠Origine de La Treille viendrait du nom dâune famille de Ligurie qui sây installe avec ses deux enfants Claude et Jean Paul au XVIe. Jean Paul est toujours dans les textes affublĂ© de son surnom Jean Paul dit la Treille ! selon François Barby, revue Marseille Quand nous arrivons, tout le monde est dĂ©jĂ lĂ câest ratĂ© pour prendre de lâavance ! Câest dans ce village que se trouve la maison de vacances de la famille Pagnol. â Vous nâallez pas me dire que vous allez Ă La Treille ? â Nous traversons le village, dit mon pĂšre, mais nous allons encore plus loin. â Mais aprĂšs La Treille il nây a plus rien ! â Si, dit mon pĂšre, il y a Les Bellons. Marcel Pagnol Nous commençons par le cimetiĂšre de la Treille oĂč est enterrĂ© Marcel Pagnol, sa fille Estelle et sa mĂšre Augustine morte un 16 juin 1910 comme aujourdâhui ; la tombe se trouve face Ă lâentrĂ©e avec une Ă©pitaphe de Virgile Fontes, amicos, uxorem, dilexit ; dans une autre sĂ©pulture Pagnol, sont enterrĂ©s son pĂšre et la seconde femme de celui-ci Madeleine ; Maurice, le petit Paul, Germaine, RenĂ© et sa femme Martine, ses frĂšres et sĆur nĂ©s du premier mariage de son pĂšre avec Augustine ; depuis 2016, sa niĂšce AndrĂ©e, fille de sa sĆur Germaine. Câest lĂ dans ce cimetiĂšre que sont enterrĂ©s Ă©galement son ami Lili des Bellons Baptistin David Magnan de son vrai nom, mort pour la France Ă 21 ans et le maçon Marius Brouquier. La montĂ©e dĂ©marre aussitĂŽt, passant devant lâĂ©glise et la fontaine de Manon, la villa la Pascaline, louĂ©e par Pagnol dans laquelle il a Ă©crit les premiĂšres pages de ses souvenirs dâenfance. Ce devait ĂȘtre en janvier 56. Mon frĂšre [âŠ] avait [âŠ] dĂ©cidĂ© dâaller, avec sa femme, sâinstaller pour quelques semaines Ă La Treille, dans [âŠ] la villa rebaptisĂ©e aujourdâhui La Pascaline, quâil avait gardĂ©e en location depuis le tournage de Manon des sources. La nuit tombait vite, nous rentrions tĂŽt. Marcel passait une partie de ces longues soirĂ©es Ă Ă©crire. Germaine Gombert Insensiblement, nous passons dans la commune dâAllauch ; dans la traversĂ©e des Bellons, je reconnais la fontaine devant la Bastide neuve oĂč la famille Pagnol passait ses vacances au grand air, pour le bien dâAugustine, la mĂšre de Marcel Pagnol, de santĂ© fragile. Sâouvre alors un paysage de collines typique des films de Pagnol. Les lieux de tournage des films dâYves Robert ne sont pas toujours les lieux vĂ©cus par Marcel dans son enfance par exemple, dans le film, la Bastide Neuve est aux PlĂątriĂšres Ă Pichauris. La maison sâappelait La Bastide Neuve mais elle Ă©tait Neuve depuis bien longtemps. Pagnol Sous la Grande TĂȘte Rouge, rouge de la bauxite, un grand abri sous roche sous les deux citernes DFCI. Au croisement marquĂ© Escaoupre1 nous obliquons dans le lit dâun ruisseau Ă sec, sur de grandes dalles plates parfois creusĂ©es de marmites remplies dâeau, parfois circulant dans un Ă©troit passage envahi par la vĂ©gĂ©tation, signe quâil y a encore de lâeau. AprĂšs un petit arrĂȘt photos â en haut de g. Ă d. Marianne, Nathalie, Franck. En bas Maurice, Sylviane, CĂ©dric, Marie-F., Sandrine, Majo, Claude â par un pas un peu haut dans la paroi rocheuse, nous rejoignons le sentier et poursuivons jusquâau barrage non loin de la source du Chien ; Jean-Luc a pu y voir la cascade en furie. Au loin, Franck nous montre un petit abri sans toit oĂč dans le film, Marcel trouve refuge le jour oĂč⊠Soudain, une ombre passa sur le taillis. Je levai la tĂȘte, et je vis le condor. [âŠ] Je pensai quâil Ă©tait venu par curiositĂ© pure [âŠ]. Mais je le vis prendre un large virage en passant derriĂšre moi et revenir sur ma droite je constatai alors avec terreur quâil dĂ©crivait un cercle dontjâĂ©tais le centre, et que ce cercle descendait peu Ă peu vers moi ! Je cherchai des yeux [âŠ] un refuge ĂŽ bonheur ! Ă vingt mĂštres sur ma droite, une ogive sâouvrait dans la paroi rocheuse [âŠ] Je marchais tout droit devant moi, Ă travers les cades et les romarins, les mollets dĂ©chirĂ©s par les petits kermĂšs [âŠ]. Lâabri nâĂ©tait plus quâĂ dix pas hĂ©las, trop tard ! Le meurtrier venait de sâimmobiliser [âŠ] Soudain, il plongea, Ă la vitesse dâune pierre qui tombe. Fou de peur, et mes yeux cachĂ©s derriĂšre mon bras, je me lançai Ă plat ventre sous un gros cade, avec un hurlement de dĂ©sespoir. Au mĂȘme instant retentit un bruit terrible [âŠ] une compagnie de perdrix sâenvolait, Ă©pouvantĂ©e, Ă dix mĂštres devant moi, et je vis remonter lâoiseau de proie dâun vol ample et puissant, il emportait dans ses serres une perdrix tressaillante [âŠ] Pagnol, la gloire de mon pĂšre Au virage vers lâest, commence la plus rude Ă©preuve de notre parcours 131 m de dĂ©nivelĂ©e sur une distance horizontale de 401 m, soit une pente de 33%, piste classĂ©e de difficultĂ© rouge, voire noire si lâon tient compte de la nature du terrain. Le groupe sâĂ©tire ; Franck organise plusieurs pauses Ă lâombre. Je mâaccroche parfois aux branches, souffle et sue Ă grosses gouttes, encourage Majo qui maintient lâintensitĂ© de lâeffort bien quâelle soit au bord du malaise. Finalement tout le monde se retrouve au Pas du Loup crĂąne, visage, bras ou mollets sont rougis par le soleil qui chauffe Ă plus de 25° et pas de vent ; pendant la longue pause, je cherche la gravure de berger la plus proche que jâai repĂ©rĂ©e il y a deux ans avec Michel ; aprĂšs 10 mn de recherche, câest Franck qui lâaperçoit ; quelques gouttes dâeau versĂ©es sur le dessin et voilĂ la gravure qui apparaĂźt en relief comme par magie ; nous nâen retrouverons aucune autre. Pourtant, sur ces dalles plates exposĂ©es au soleil, se cachent rosaces, fleurs, et un long serpent. Pour voir toutes les gravures de bergers, lire lâarticle Sur les traces des derniers bergers du Garlaban. Le petit Paul, frĂšre de Pagnol, dernier chevrier dâAllauch, y aurait gravĂ© un de ces dessins. Au sud du Pas du Loup, vers les barres de la Garette, eut lieu la scĂšne des Bartavelles de la Gloire de mon pĂšre. La moitiĂ© du groupe envisage dĂ©jĂ un retour prĂ©coce. Franck propose plutĂŽt un autre itinĂ©raire qui nous Ă©vitera de grimper au TaoumĂ© mais nous privera de la grotte du Grosibou. Quâimporte, cinq personnes optent pour ce choix, de mĂȘme longueur approximativement, sans le dĂ©nivelĂ©e de 40 m, sans la pente Ă 25%. Tranquillement, nous suivons le balisage jaune qui nous amĂšne, au mĂȘme moment que lâautre groupe, au carrefour avec la piste qui descend du sommet 624 m. Pause repas, moment salutaire et convivial ; chacun a trouvĂ© un rocher pour siĂšge et reprend des forces ; Franck a transportĂ© jusquâici une bouteille de vin rouge quâil partage ; jâoffre le reste de rhum arrangĂ© Ă la cannelle, coutume transmise par notre guide de la communautĂ© OVS. Puis câest lâheure de repartir ; petite discussion pour savoir si le petit groupe de tout Ă lâheure commence sa redescente. Si prĂšs de la baume Sourne2, ce serait dommage de ne pas y aller, surtout que chacun semble ragaillardi. AprĂšs une descente chaotique, la grotte apparaĂźt sur notre gauche ; malgrĂ© le sol humide et glissant, elle se visite Ă la lampe de poche car elle est sombre, sauf, selon Jean-Luc, Ă la mi-dĂ©cembre lorsque le soleil pointe son nez. Cette grotte a Ă©tĂ© fouillĂ©e par Max Escalon de Fonton dĂšs 1936 puis Jean Courtin en 1974. La situation des peintures, Ă 35 m de lâentrĂ©e originelle, placĂ©es dans une quasi-obscuritĂ©, en fait un sanctuaire profond [ndlr du chalcolitique, pĂ©riode oĂč un outillage, principalement en pierre, peut ĂȘtre complĂ©tĂ© par des objets en cuivre travaillĂ© Ă partir dĂšs 3000 av. en France] [âŠ] Tout amĂšne Ă penser quâil sâagit bien dâun sanctuaire dĂ©corĂ© de maniĂšre homogĂšne et par un petit nombre dâartistes voire mĂȘme par un seul qui a su concevoir, organiser et rĂ©aliser un ensemble dâenviron quatre-vingt-quinze Ă©lĂ©ments. Bernard Grasset, BSR 2003 Un peu plus loin, un bouquet de campanules Ă grandes fleurs campanule carillon ; un passage dĂ©broussaillĂ© mĂšne au Puits du MĂ»rier dĂ©sormais bien cachĂ© dans la vĂ©gĂ©tation sous son toit de maçonnerie. Câest dans une clairiĂšre proche de ce puits quâa eu lieu la rencontre entre Marcel Pagnol et Lili des Bellons. Franck fait alors remarquer que le Garlaban nâest pas loin et que le groupe des plus fatiguĂ©s pourrait attendre les autres sous les arbres au pied de la montagne. Echange de regards. Nous poursuivons. Le sentier sinue sur le plan de lâAigle, monte et monte encore, permettant dâobserver le Garlaban de plus prĂšs, tel un chapeau melon posĂ© sur une table ; sa croix blanche se dĂ©tache sur le fond du ciel assombri ; au loin Marie a reconnu la haute falaise de La Ciotat et son bec de lâAigle ; Marseille semble blottie entre les montagnes. Ceux qui ne grimperont pas au sommet du Garlaban 714 m ne seront pas loin de ce point culminant puisquâils ont atteint ici 677 m dâaltitude. La prĂ©sence de plusieurs antennes sur la Butte des Pinsots a quelque chose de choquant dans les paysages de Pagnol. Parvenus au col du Garlaban, trois volontaires partent Ă lâassaut de la Croix qui existe sans doute depuis fort longtemps ; sur la carte dâEtat-Major de 1861, le sommet nâest pas repĂ©rĂ© par son nom mais par la Croix. Jây suis dĂ©jĂ allĂ©e donc je me repose. 25 mn plus tard, nos trois hĂ©ros Franck, CĂ©dric et Claude, sont de retour. Inutile dâenvisager dĂ©sormais un circuit de secours ; nous terminerons ensemble. Longue descente sur une large piste jusquâĂ un cairn qui signale bien mieux quâautrefois la table Ă dessin de lâartiste aubagnais Louis Douard 78 ans aujourdâhui une pierre plate gravĂ©e Passa per aqui. Il a laissĂ© sur les larges dalles des dizaines de gravures bien plus visibles que celles des bergers, dont un ensemble sur le thĂšme de Pagnol. Des sentiers bordĂ©s de gros cailloux dĂ©sormais invitent le visiteur Ă les suivre. Des plus anciennes gravures de 2006 aux toutes derniĂšres en 2018, la visite sera donc complĂšte et vous constaterez que la qualitĂ© des gravures a progressĂ© au cours des annĂ©es. Rencontre avec les pierres gravĂ©es du Garlaban Diaporama en musique avec sĂ©lection de gravures de Louis Douard nĂ©cessite Adobe Flash Player Les mĂȘmes photos que le diaporama avec prĂ©sentation en spirale nĂ©cessite Adobe Flash Player Une piste Ă droite nous mĂšne prĂšs dâune petite barre rocheuse signalĂ©e par lâIGN et quâil faut traverser pour atteindre la grotte de Manon, ou du Plantier ; je le signale Ă Franck qui nâa pas souvenir de cette difficultĂ© donc⊠tout le monde y va. Sur un tracĂ© bleu, quelques pas rocheux en descente nĂ©cessitent que lâon mette les mains puis lâĂ©troit sentier longe le vide. Lâune dâentre nous, sujette au vertige, a besoin dâaide et la trouve sans problĂšme. Tout le monde est arrivĂ© Ă lâabri sous la grotte de Manon, Franck immortalise lâinstant. Câest sur le toit de cette grotte quâUgolin dĂ©clare sa flamme Ă Manon ; au-dessus, la source du Cerf, petite vasque construite par le maçon Marius Brouquier et sur laquelle Marcel Pagnol et Orane Demazis ont laissĂ© leurs empreintes un jour de 1934. Longue descente caillouteuse dans le prolongement du vallon des Piches pour rejoindre le col dâAubignane ; petit arrĂȘt Ă un carrefour de pistes le balisage jaune emprunte le sentier de gauche mais Franck pense rejoindre le vallon de Passe-Temps Ă droite. Je lui confirme que la direction de la Treille se trouve indiquĂ©e sur un rocher peint aux couleurs dâAllauch et que la piste sous la ligne Ă haute tension est facile ; les panneaux directionnels ayant Ă©tĂ© enlevĂ©s, je ne prĂȘte pas attention quâil y a deux pistes. Nous suivons la plus large qui longe les barres rocheuses du Saint-Esprit ; bientĂŽt elle sâĂ©carte de notre objectif initial mais câest trop tard pour faire demi-tour car un groupe est dĂ©jĂ loin devant. Finalement, nous trouvons un Ă©troit sentier sur la droite dans lequel Franck sâaventure pour sâassurer quâil va dans la bonne direction, sans doute un passage de chasseurs ; il zigzague, longe un petit Ă -pic et arrive sur une piste qui dessert plusieurs propriĂ©tĂ©s privĂ©es. Nous dĂ©bouchons Ă la Treille, sur le chemin du vallon de Passe-Temps par lequel nous aurions dĂ» arriver. Couper lĂ , câĂ©tait une bonne idĂ©e qui nous a fait marcher 15 mn de plus Ă peine. Nous cherchons la fontaine de Manon dĂšs notre arrivĂ©e car les gourdes sont vides deux litres nâont pas suffi ; aucun bar dâouvert dommage de se quitter ainsi aprĂšs une aussi belle journĂ©e. Merci Ă Franck qui a rĂ©ussi Ă emmener tout le monde jusquâau bout, avec une bienveillante persuasion, tel un coach sportif trop fort ! FĂ©licitations Ă tous ! A chacun son Everest le nĂŽtre, câĂ©tait le Garlaban. Une randonnĂ©e un peu difficile quâil vaut mieux faire au printemps ou en automne car la chaleur est Ă©puisante et il y a bien peu dâombre. MĂȘme sans le TaoumĂ© et sans le Garlaban, lâintĂ©rĂȘt y est cĂŽtĂ© Pagnol et paysages. AprĂšs Ă©tude de la carte 3245ET au 1/25 000 que je nâavais pas ce jour lĂ , il apparaĂźt que Franck avait raison nous aurions pu dĂ©boucher au niveau du cimetiĂšre en poursuivant malgrĂ© tout la derniĂšre large piste Ă partir du col dâAubignane, et en coupant les derniers lacets ; lâitinĂ©raire plus long de 370 m par rapport Ă lâitinĂ©raire initial par le vallon, est plus reposant en fin de randonnĂ©e. Image de lâitinĂ©raire hors TaoumĂ© et Garlaban 15km515, 5h dĂ©placement 9h07 au total, 538m de dĂ©nivelĂ©e 790 m en cumulĂ© Avec TaoumĂ© et Garlaban bleu prĂ©vu, mĂȘme distance Ă 285 m prĂšs, mais 575 m dĂ©nivelĂ©e 870 m en cumulĂ© TĂ©lĂ©charger la trace dans les deux versions 1Escaoupre provençal escaupre, outil de graveur en biseau. Qui me dira pourquoi ce nom est attribuĂ© Ă ce vallon ? 2sourne en provençal, sombre ©copyright
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