AlexandreAdler : Nous avions Ă©crit un premier volume avec Vladimir FĂ©dorovski Le Roman du siĂšcle rouge (Editions du Rocher), qui retraçait les annĂ©es de l’ùre soviĂ©tique qui ont engendrĂ© l’une des plus grandes ruptures de l’Histoire. Nous nous sommes alors rendu compte que nous avions beaucoup Ă  dire sur le Moyen-Orient et tous ses acteurs, avec comme clĂ©
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Àquoiva ressembler le monde de demain ? Sous la direction d’Irina Brook, la bande Ă©lectrique des Ă©claireurs nous propose un spectacle survoltĂ©. En une heure tout y passe : les problĂšmes climatiques, l’alimentation, le monde virtuel, la publicitĂ©, etc. DĂ©jantĂ©e, hilarante, proche de la science fiction, la piĂšce de
Accueil > Alexandre Adler Ecrivain, historien, journaliste, spĂ©cialiste des relations internationales, Alexandre Adler est l'une des voix marquantes de notre temps. Il est l'auteur de plusieurs livres qui ont Ă©tĂ© traduits dans le monde entier. Une affaire de famille d' Alexandre Adler 136 pages - avril 2014 16,50€ JE COMMANDE Quand le Tibet s'Ă©veillera d' Alexandre Adler 200 pages - fĂ©vr. 2020 19,00€ JE COMMANDE Placards & Libelles 5 - Le basculement des empires ou le monde comme il ne va plus d' Alexandre Adler 16 pages - dĂ©c. 2021 2,50€ JE COMMANDE
Lerapport de la cia ; comment sera le monde en 2020 ? Auteur(s) : Alexandre Adler. RĂ©sumĂ©. Ce document est exceptionnel, unique mĂȘme. Pour la premiĂšre fois, le public a accĂšs aux recherches et aux analyses des meilleurs gĂ©opoliticiens de la CIA. Quelle sera la carte du monde dans dix ans ? dans trente ans ? Quelle sera l'issue de la guerre mondiale diffuse que
Quel serait le futur souhaitable pour nos enfants, et comment y parvenir ? 27 experts - Ă©conomistes, sociologues, scientifiques, philosophes, 
 se sont rĂ©unis dans ce livre, Ă  l’initiative du Cera, pour apporter leurs rĂ©flexions sur le monde d’aujourd’hui et proposer des actions concrĂštes pour rĂ©inventer celui de demain l’éducation et le formation, la citoyennetĂ©, entrepreneuriat, l’alimentation, l’ouverture au monde
 Car demain se dĂ©cide aujourd’hui ! Une conspiration bienveillante Conspirer, c’est respirer ensemble, ĂȘtre bienveillant c’est veiller Ă  bien ; alors que peut t’on rĂȘver de mieux que de respirer ensemble pour veiller Ă  bien. RĂȘver l’avenir, c’est associer nos convictions et nos rĂȘves, se nourrir de rencontres et d’opportunitĂ©s. RĂȘver l’avenir, c’est l’imaginer meilleur et renaitre de son passĂ© comme un greffon sur un arbre vigoureux mais sans fruits. La tradition est le pied mĂšre et le progrĂšs le greffon » disait Jean Yole. Le pied mĂšre nous encre dans la terre et le greffon comble nos dĂ©sirs. Conspirer pour dĂ©sirer Ă  bien, nous l’avons fait. Nous ne nous connaissions pas pour la plupart, deux choses simplement nous unissent tous nous avons Ă©crit une certaine vision de l’avenir et tous nous avons planchĂ©s au Centre d’échanges et de rĂ©flexion sur les questions d’Avenir Cera. Trois questions nous sont posĂ©es Si on vous donne raison, qu’est-ce qui aura changĂ© en 2035 ? Pouvez-vous nous emmener vers une vision futuriste mais proche ? Quelles dĂ©cisions prendre dĂšs 2016-2020 pour avancer ? 27 contributions pour dessiner demain Chacun de nous a trouvĂ© son pied mĂšre pour y poser son greffon. Au grĂ© de mes humeurs, au grĂ© de mes lectures et de ma curiositĂ©, je suis allĂ© chercher le pied mĂšre et de greffon de chacun. Alexandre Adler s’est penchĂ© sur la citĂ©, il nous dit comment le monde va se rĂ©-urbaniser, esquissant des projets globaux d’amĂ©nagement du territoire autour de grands pĂŽles qui se dessinent dĂ©jĂ . Corinne Lepage a trouvĂ© son pied mĂšre bien malade, il est fait de climat, d’éthique et de dĂ©mocratie ; elle veut nĂ©anmoins y poser un greffon de prise de conscience sans trop y croire. Mais si Corinne, on a dĂ©jĂ  vu des greffons qui s’accrochent sur peu de vie et prendre. Il faut pour cela que la colle soit bonne et qu’ils soient greffĂ©s avec amour. GaĂ«lle BohĂ© porte la bienveillance en Ă©tendard d’une sociĂ©tĂ© vivante et dynamique dont l’équilibre est maintenu par la prise de responsabilitĂ© de chacun. Utopie allez vous penser
 pas sur quand tout est devenu transparence nĂ©cessitant la confiance. Idriss Aberkane, mon ami Idriss, a trouvĂ© une Ă©cole ou on souffre pour apprendre, il veux y greffer une autre ou l’on s’épanouie en apprenant, il voit dans la nature une bibliothĂšque que nous devons lire plutĂŽt que de la bruler et qu’ainsi nous n’aurons plus Ă  choisir entre produire et prĂ©server l’environnement. Christian Recchia nous dit que nous sommes ce que nous mangeons, ce n’est pas nouveau mais il va nous falloir devenir raisonnable pour ne pas devenir ce que nous ne voulons pas ĂȘtre et il a bien raison. Trinh Xuan nous fait prendre de la hauteur et nous dit qu’il y a du sens Ă  vouloir confronter les vues de la science et des traditions spirituelles et mystiques sur le rĂ©el. C’est la spiritualitĂ© nous dit t’il qui saura faire concorder science et conscience et faire que nous puissions continuer Ă  connaitre l’extase, la passion, la beautĂ©, l’amour et la grĂące. Cet homme est un sage ! Pascal Perrineau a choisi le pied mĂšre de la dĂ©mocratie au cƓur de son hiver tout juste bon Ă  donner des fruits dĂ©structurĂ©s de populisme et de gouvernance Ă©litiste. Il veux y greffer une bouture plus saine donnant en un nouveau printemps des fruits regorgeant du sucre de la libertĂ© et de la confiance. Paul Dewandre nous propose d’instaurer des cours de masculin/fĂ©minin pour devenir bilingue et mieux se comprendre. IntĂ©ressant en effet de pouvoir rĂ©aliser que quand j’entends ma femme dire qu’elle n’a rien Ă  se mettre ce n’est pas que l’armoire est vide. S’aimer c’est se comprendre sans pour autant parler le mĂȘme langage, et oui bien sur, quand ça marche on a envie que ce soit pour la vie. Luc Guyau sait mieux que quiconque allier humanisme et luciditĂ©, il nous dit simplement qu’aucun greffon ne peut prendre sans la volontĂ© des hommes. Sa luciditĂ© n’a d’égal que son enthousiasme. Il apprend dans ce livre Ă  son petit fils Ă  greffer, c’est ce qu’il a fait avec nous depuis 40 ans. Je le connais depuis toujours et c’est pour ces raisons qu’il nous a entrainĂ© sur son chemin depuis que je suis agriculteur. Maximilien Brabec ne s’est pas vraiment risquĂ© Ă  poser un greffon, il a fait mieux il nous aide Ă  trouver les bons greffons, les bons ingrĂ©dients et surtout les valeurs Ă  mettre en Ɠuvre pour rĂ©ussir la greffe. Ces valeurs sont faites d’agilitĂ© mais aussi de cohĂ©rence, de collaboration mais aussi et peut-ĂȘtre surtout d’engagement. Pascal Perri pense que c’est l’ambition et non la peur qui doit nous guider pour sortir par le haut des impasses ou nous nous trouvons. Dans le monde tel qu’il le voit en 2035, nous allons vers l’homme augmentĂ©. La question est posĂ©e si ce ne sera que transhumanisme exaltant l’individualisme ou bien autre chose associant progrĂšs scientifique et spiritualitĂ© comme les deux faces d’une mĂȘme piĂšce. Alexandre Fedorovski, sur un vieux pied mĂšre qui lie la France et la Russie et qui a pris tant de coups voit se greffer une concorde nouvelle. Elle est l’Ɠuvre de la sociĂ©tĂ© civile, bien plus raisonnable et plus sensĂ©e que tous les gouvernants empĂȘtrĂ©s dans des idĂ©es reçues et des prĂ©jugĂ©s qui n’intĂ©ressent plus qu’eux. AgnĂšs Vernier MolignĂ© dans un rĂȘve un peu fou, mais sait t’on jamais, imagine un greffon de pragmatisme et d’efficacitĂ© prendre le pas sur la forĂȘt administrative d’ou on a retirĂ© tous les arbres morts et Ă©clairci les taillis pour redonner vie aux arbres de haute futaie portant fiĂšrement leurs greffons. Emmanuel Jaffenin voit lui dans la prison un bien mauvais greffon, comme une rĂ©miniscence de la peine de mort ou des supplices corporels ou l’on met Ă  l’écart des personne Ă  l’ombre de la dĂ©mocratie comme pour les ignorer et paisiblement vivre sans elles. Il prĂ©fĂšre l’humiliation dans sont sens Ă©tymologique qui consiste Ă  rendre humble suivi d’une rĂ©intĂ©gration. Il donne ainsi Ă  la punition un nouveau sens avec pour finalitĂ© de rĂ©intĂ©grer et pour moyen d’humilier prĂ©fĂ©rant la responsabilitĂ© Ă  la vengeance. HervĂ© SĂ©rieyx Ă  osĂ© greffĂ© sur le baobab de l’éducation nationale un greffon vigoureux il le fallait pour que la greffe prenne de l’éducation permanente. L’enseignement par discipline n’existe plus, mettant Descartes au rang des antiquitĂ©s lui prĂ©fĂ©rant la pensĂ©e complexe et la transdisciplinaritĂ© de Morin et Pascal. Les MOOCs et les rĂ©seaux d’échange ont pris le pas sur les cours magistraux. Robert Stahl sur le mĂȘme thĂšme en 2035 voit une formation libĂ©rĂ©e et crĂ©ative de la maternelle Ă  l’école primaire dans des Ă©tablissements Ă  taille humaine. Les enseignants et les Ă©lĂšves y travaillent en Ă©quipes pour dĂ©velopper des personnes et leurs talents. Le Colibri de Pierre Rabhi a fait Ă©cole et s’est propagĂ© dans toute la France, les Ă©tablissements sont devenus des lieux de vie associant formation et Ă©ducation. Bernard PĂštre s’est lui attaquĂ© au fonctionnement de la sociĂ©tĂ©. En 2035, le champs des possible est devenu immense, la singularitĂ© de chacun peut se dĂ©velopper mais chacun devra s’assumer quand je choisi, j’assume les consĂ©quences ». Le projet commun au centre des rapports humains et les relations entre les personnes se fait plus pour ce qu’elles sont que par ce qu’elles reprĂ©sentent. Xavier Fontanet avant de greffer pense que nos arbres doivent ĂȘtre assainis. Il n’y a pas de bons greffons qui prennent sur des arbres malades. Le cancer qui ronge nos arbres s’appelle la dette et les potions qu’il nous propose sont empreintes de bon sens j’allais dire paysan et il faudra boire la potion sans sucres mais qui redonne la forme. Marc HalĂ©vy s’est mis dans la peau de sa petite fille et elle n’est pas tendre avec nous. D’un doigt inquisiteur elle montre les rĂ©alitĂ©s que nous avons laissĂ©es Ă  sa gĂ©nĂ©ration. Peut-on lui donner tord ? Marc HalĂ©vy reprend pour finir la main pour nous dire que rien n’est perdu si nous acceptons de nous appliquer cette maxime Ils ont, mais sont t’ils ». Philippe Legorgus nous parle lui de la sĂ©curitĂ©, pour nous dire que sur ce sujet lĂ  aussi c’est dans l’ingĂ©niositĂ© et la crĂ©ativitĂ© que nous trouverons les solutions. La gestion des flux migratoires et le sens de l’accueil seront des remparts contre les terrorismes. Nous ne devons pas avoir peur, si tant est que nous faisons confiance aux associations bien autant qu’à un service public anonyme pour dĂ©passer le reflexe de crainte et de rejet. AndrĂ© Yves Portnoff a envie que les arbres de l’entreprise portent des fruits gorgĂ©s de jus plutĂŽt que simplement des fleurs. Pour cela il nous propose de greffer une vision Ă  long terme, de l’ambition, des valeurs elles sont faites d’altruisme, d’empathie, de bienveillance, de confiance, de transparence et que nous devrons jouer en Ă©quipe pour rĂ©ussir. Alain Simon nous ouvre le regard sur la gĂ©opolitique et la dĂ©finition des territoires gĂ©ographiques et des cartes. Loin d’ĂȘtre figĂ©s dans le temps comme nous pouvons parfois l’imaginer, les cartes du monde sont renouvelĂ©es en permanence par les hommes. Si ces cartes sont des pieds mĂšres, Alain Simon nous met en garde sur la qualitĂ© des greffons veillons toujours qu’ils ne donnent pas de fruits plus mauvais que la souche sur laquelle on va les greffer. Laurent Schwarz nous parle de mĂ©decine et de cancer, convaincu que nous sommes depuis des dĂ©cennies sur de mauvaises hypothĂšses faisant de façon plus ou moins dĂ©libĂ©rĂ©es le bonheur de la pharmacie avant de faire celui du malade, il nous propose de regarder ailleurs. C’est selon lui du cotĂ© du vieillissement qu’il faut aller chercher les causes et de lĂ  trouver les solutions, passionnant ! Eric de Montgolfier s’est projetĂ© en 2035 sous le chĂȘne de la justice pour y regarder tous les greffons que l’on a tenter d’y faire prendre. Tous n’ont pas pris, tous ne donnent pas de fruits, mais au fil des ans l’arbre perd ses bois mords, restant bien enracinĂ© pour servir l’intĂ©rĂȘt du plus grand nombre si ce n’est de tous. Jean Staune nous dĂ©montre que pour bien greffer un arbre et qu’il donne de bons fruits nous devons comprendre qu’il est composĂ© de matiĂšre et d’immatĂ©riel que chaque ĂȘtre humain est fait de chair et de spiritualitĂ©. L’ignorer et ne s’en tenir qu’a l’aspect matĂ©riel c’est ne voir qu’une face d’une mĂȘme piĂšce et prendre le risque de voir le trans-humanisme nous dĂ©truire. La dĂ©matĂ©rialisation de la transparence et bientĂŽt de la confiance vont nous en prĂ©server. Max Jean Zins voit dans l’Inde un laboratoire du monde. DiscrĂštement mais surement ce pays continent pourrait bien devenir un exemple. Sa politique non alignĂ©e lui donnent depuis longtemps force et respectabilitĂ©. Dans l’aire de coopĂ©ration maillĂ©e ou nous entrons, ce pays a tous les ingrĂ©dients pour comprendre avant tout le monde. Ce greffon, ils sont en capacitĂ© de le faire prendre s’ils rĂ©sistent dĂ©finitivement Ă  la tentation du greffon pervers de la consommation. HervĂ© Pillaud est revenu
 tiens, parler de moi Ă  la troisiĂšme personne, je n’avais encore jamais fait, attention danger ! Je suis revenu le 29 juillet 2035 dans les coteaux de la PitardiĂšre avec ma petite fille. Elle voulait que je lui dessine un Ageekulteur. J’ai essayĂ© mais en 2035 c’est bien souvent les petites filles qui en apprennent plus Ă  leur grand pĂšre que le contraire. VoilĂ  rĂ©sumĂ© ce qu’est cet ouvrage ou j’ai aimĂ© apporter ma contribution. Comme les termites bĂątissent leurs toits dans les forĂȘts d’Afriques nous avons esquissĂ© notre L’avenir c’est demain ! » sans chefs et sans architectes mais par une conspiration bienveillante. Chacun de nous a trouvĂ© son pied mĂšre pour y poser son greffon Sans vraiment le savoir nous avons su respirer ensemble pour veiller Ă  bien. En savoir plus site du Cera, centre d’échanges et de rĂ©flexion sur les questions d’avenir.
LeRapport De La Cia | Comment Sera Le Monde En 2020 ? Alexandre Adler, Alexandre Alder. 3.45. 56 ratings 4 reviews. Want to Read. Buy on Amazon. Rate this book. Book details & editions. About the author. Alexandre Adler 65 books 7 followers. Ratings & Reviews. What do you think? Rate this book. Write a Review. Friends & Following. Create a free account to see what your Annonçant avec une prĂ©cision stupĂ©fiante le monde dans lequel nous vivons - jusqu'Ă  la crise du coronavirus -, ce texte visionnaire nous donne Ă  la fois les clefs pour comprendre et les armes pour vaincre l'adversitĂ©. " Avec une crise financiĂšre sans prĂ©cĂ©dent, au moins de puis 1929, un rĂ©chauffement de la planĂšte unanimement constatĂ©, la crainte de bouleversements bio-politiques, dans des domaines aussi variĂ©s que l'eau, l'Ă©nergie, l'agriculture ou mĂȘme les Ă©pidĂ©mies, notre monde actuel n'incite pas toujours Ă  l'optimisme bĂ©at. Pourtant, une prospective plus approfondie et moins terrorisĂ©e nous ouvre de nombreuses pistes, par lesquelles l'HumanitĂ© du XXIe siĂšcle devrait quand mĂȘme parvenir Ă  dĂ©gager des solutions. Il s'agira surtout de rĂ©duire la part guerriĂšre de notre gĂ©opolitique au bĂ©nĂ©fice des Ă©changes, de l'innovation technologique ainsi que du dĂ©veloppement durable. Ces sont ces prospectives Ă  court et Ă  moyen terme qu'explorent Ă  nouveau les spĂ©cialistes du renseignement amĂ©ricain. Les experts qui ont travaillĂ© sur ce rapport pendant plusieurs annĂ©es et ont cette fois Ă©tendu considĂ©rablement le champ de leurs investigations, fournissent au prĂ©sident Obama une sorte de viatique pour entreprendre le changement planĂ©taire que tout le monde attend. " Alexandre Adler Terrorisme en retrait, glissement du pouvoir Ă©conomique de l'Occident Ă  l'Orient, pĂ©nurie d'eau, dĂ©clin des ressources en hydrocarbures, nouvelles technologies... Une fois de plus un document passionnant qui nous Ă©claire sur le monde qui nous attend dans les prochaines dĂ©cennies, et oĂč surtout, pour la premiĂšre fois, les amĂ©ricains reconnaissent qu'ils ne seront plus les maĂźtres du monde ! Dans sa prĂ©sentation, Alexandre Adler explore, en lever de rideau, les plus grands dangers gĂ©opolitiques actuels et suggĂšre quelques moyens de les prĂ©venir, pendant qu'il est encore temps. Pourpreuve, ce rapport de la CIA sur l’état possible du monde en 2020. C’est-Ă -dire demain. MontĂ©e de l’islamisme ? DĂ©clin de l’empire amĂ©ricain au profit des puissances Ă©mergentes en Asie ? IncapacitĂ© de la vieille Europe Ă  prendre son essor politique et Ă  affirmer son autonomie ?
Terrorisme en retrait, glissement du pouvoir Ă©conomique de l'Occident Ă  l'Orient, pĂ©nurie d'eau, dĂ©clin des ressources en hydrocarbures, nouvelles... Lire la suite 17,00 € Ebook TĂ©lĂ©chargement immĂ©diat 8,99 € Grand format ExpĂ©diĂ© sous 3 Ă  6 jours 17,00 € ExpĂ©diĂ© sous 3 Ă  6 jours LivrĂ© chez vous entre le 23 aoĂ»t et le 24 aoĂ»t Terrorisme en retrait, glissement du pouvoir Ă©conomique de l'Occident Ă  l'Orient, pĂ©nurie d'eau, dĂ©clin des ressources en hydrocarbures, nouvelles technologies. Dans la lignĂ©e du prĂ©cĂ©dent Rapport de la CIA Robert Laffont, 2005, un document inĂ©dit rĂ©unissant plusieurs hypothĂšses qui ne manqueront pas de faire parler, et dans lequel, surtout, pour la premiĂšre fois, les AmĂ©ricains reconnaissent qu'ils ne seront plus les maĂźtres du monde ! Dans sa prĂ©sentation, Alexandre Adler explore, en lever de rideau, les plus grands dangers gĂ©opolitiques actuels et suggĂšre quelques moyens de les prĂ©venir, pendant qu'il en est encore temps. Une Ă©conomie qui se mondialiseLa dĂ©mographie de la discordeLes nouveaux acteursLa raretĂ© au milieu de l'abondance ?Des risques de conflits en hausseLe systĂšme international sera-t-il Ă  la hauteur de ces dĂ©fis ?Le partage du pouvoir dans un monde multipolaire Date de parution 05/02/2009 Editeur ISBN 978-2-221-11294-6 EAN 9782221112946 PrĂ©sentation BrochĂ© Nb. de pages 298 pages Poids Kg Dimensions 13,5 cm × 21,5 cm × 2,4 cm
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Interview] Alexandre Adler analyse la crise du coronavirus : “Le monde va retrouver un rapport de force plus Ă©quilibrĂ©â€ Dans un ouvrage intitulĂ© “Le nouveau rapport
Passez votre Ă©tĂ© dans le futur. Quelques livres pour vous y conduire en bonne compagnie 2020 les scĂ©narios du futur Comprendre le monde qui vient ». Edition Fayard JoĂ«l de Rosnay, Roland Schaer Les annĂ©es 2020 verront la naissance de nouveaux ingĂ©nieurs et architectes de l’infiniment petit. Ils sauront marier les technologies biologiques, informatiques nano et Ă©cotechnologiques pour inventer les produits de demain. Ces progrĂšs scientifiques ouvriront de nouveaux horizons riches de promesses, mais aussi lourdes de menaces pour l’homme. Les technologies de la communication vont connaĂźtre une progression explosive entre 2010 et 2020, bouleversant nos vies comme l’économie et faisant apparaĂźtre de nouveaux dangers atteinte Ă  la vie privĂ©e, piratages, virus, infopollution »  La prolongation de la durĂ©e de vie, grĂące Ă  une connaissance accrue des mĂ©canismes du vieillissement, suscitera de fortes tensions sociales et politiques. Enfin, Ă©cologie et Ă©conomie, qui devraient ĂȘtre les deux faces d’une mĂȘme mĂ©daille, se trouveront confrontĂ©s plus durement Ă  leurs contradictions. Les sciences de la complexitĂ© peuvent nous aider Ă  penser le futur des sociĂ©tĂ©s humaines. Au-delĂ  de l’approche analytique traditionnelle, elles permettront de construire notre avenir sur la base d’une vision globale et Ă  long terme de l’évolution des systĂšmes complexes Ă©conomiques, Ă©cologiques, industriels et politiques dont nous faisons partie. A l’homme de savoir fixer les limites pour Ă©viter que ses crĂ©atures biologiques ou Ă©lectroniques ne se retournent contre lui. Vivre en 2028. Notre futur en 50 mots clefs. Editions Lignes de repĂšres Yan de Kerorguen, Estelle Leroy. Le futur sera ce que nous en ferons ! Refusant le pessimisme et la rĂ©signation, intĂ©ressons nous Ă  ce qui se prĂ©pare dans tous les laboratoires des grandes entreprises innovantes ! L’idĂ©e principale du livre est de projeter 50 actions de notre vie dans 20 ans, en 2028. En consacrant une fiche Ă  chaque action, l’ouvrage se projette dans notre futur, qui dĂ©pend des technologies gĂ©nĂ©tique, nano, tĂ©lĂ©coms,
 mais aussi de facteurs Ă©conomiques mondialisation, Ă©cologiques rĂ©chauffement climatique, voire gĂ©opolitiques. Mais aussi de nos comportements individuels. Un parcours original Ă  la dĂ©couverte de l’avenir que nous fabriquons chaque jour. 2030 Le krach Ă©cologique. Editions Grasset GeneviĂšve FĂ©rone. Le krach Ă©cologique aura lieu en 2030 ! Le front climatique, le front Ă©nergĂ©tique, le front de la croissance et le front dĂ©mographique vont se tĂ©lescoper exactement Ă  la mĂȘme date. Le changement climatique est une dĂ©rive sans retour. Qui en est le premier responsable ? Notre consommation d’énergies fossiles, dont le pĂ©trole, qui provoque l’émission de gaz Ă  effet de serre. GeneviĂšve Ferone pose dans cet essai clair et tranchĂ© une sĂ©rie de questions Ă©conomiquement incorrectes. Comment nous orienter au plus vite vers des Ă©nergies propres et renouvelables ? Aurons-nous le temps de les financer et les dĂ©velopper Ă  une Ă©chelle industrielle pour couvrir les besoins en Ă©nergie de 7 milliards de personnes en 2030 ? Faut-il gĂ©nĂ©raliser la taxe carbone? Comment faire basculer des gĂ©ants Ă©conomiques tels que l’Inde et la Chine, dont les intĂ©rĂȘts sont divergents des nĂŽtres, vers une nouvelle gouvernance ? Faut-il attendre une quelconque aide de la dĂ©croissance ? La foi dans le progrĂšs technologique nous sauvera-t-elle ? Futur Comprendre les 20 prochaines annĂ©es . FYP Ă©ditions Maxence Layet, FrĂ©dĂ©ric Kaplan, Philippe Bultez Adams . Comment vivrons-nous dans 20 ans ? Unique en son genre, ce beau livre illustrĂ©, accessible Ă  tous, est le compagnon idĂ©al des rĂȘveurs de futur, de ceux qui souhaitent le comprendre pour mieux le construire. Sous forme d’une pĂ©dagogie du futur et grĂące Ă  un contenu riche de sens, Futur sensibilise le lecteur Ă  tout ce qui pourrait changer son quotidien dans les deux prochaines dĂ©cennies. Comment les mutations technologiques amorcĂ©es vont-elles influer sur notre façon de se dĂ©placer, travailler, se soigner, se cultiver, jouer, se nourrir, agir dans notre environnement, seul et avec les autres ? Chercheurs, philosophes, sociologues ou encore artistes exposent de façon claire et prĂ©cise les enjeux socioculturels, Ă©conomiques et Ă©cologiques de notre futur. Ils imaginent et racontent leur vision du monde de demain en soulevant un coin du rideau sur les dĂ©fis et la crĂ©ativitĂ© qui permettront Ă  chacun de nous de construire notre avenir. Depuis 20 ans, le Futuroscope prĂŽne la pĂ©dagogie douce en faisant des dĂ©sirs d’avenir et des envies de renouvellement de soi son territoire. MĂȘlant fiction, sciences et technologies avancĂ©es, cet ouvrage collectif et optimiste est une invitation Ă  inventer, Ă  ouvrir notre esprit, Ă  diversifier nos connaissances, pour s’interroger ensemble sur les 20 prochaines annĂ©es, tenter d’en dessiner les contours et rĂ©enchanter le futur. Nos 20 prochaines annĂ©es 2010-2030, le futur dĂ©cryptĂ©. Editeur l’Archipel Christian Gatard De quoi aurons nous envie en 2010, comment voyagerons-nous en 2020, avec quoi nous habillerons-nous en 2030 ? Comment nous soignerons-nous, travaillerons-nous, aimerons-nous ? Quels citoyens, quels parents serons-nous ? Qui seront nos dieux ? Quels seront nos mythes ? OĂč en seront nos loisirs ? Manger deviendra-t-il un acte de rĂ©bellion, rire une affirmation politique et dormir une activitĂ© scientifique ? L’avenir, avec son flot de paradoxes et de surprises, nous guette. PrĂ©voir le probable ? Insuffisant ! Le XXIe sera baroque et dĂ©routant. Voici un livre qui se risque dans la jungle des possibles. Il Ă©tudie les nouveaux » paradigmes , il scrute au-delĂ  des tendances immĂ©diates, il cerne les nouveaux rituels. Contes et lĂ©gendes, ragots et rumeurs, faits et mĂ©faits, promesses et espoirs, dĂ©sirs et fantasmes du monde de demain sont au bout de cette exploration. Aventurier de l’éventuel, adepte de la » pensĂ©e buissonniĂšre , Christian Gatard a Ă©coutĂ© citoyens et consommateurs, interrogĂ© observateurs et acteurs socioculturels. Son essai prospectif, documentĂ© et ludique, prĂ©sente d’étonnants scĂ©narios de vie. Fabriquer le futur 2 L’imaginaire au service de l’innovation . Editions Village Mondial Pierre Musso, Laurent Ponthou, Éric Seulliet Comment inventer de nouveaux produits et services que les consommateurs adopteront durablement ? La conception traditionnelle de l’innovation, principalement fondĂ©e sur les dĂ©veloppements technologiques, a montrĂ© ses limites. Face Ă  ce constat, les auteurs proposent d’intĂ©grer Ă  la stratĂ©gie d’innovation la dimension de l’imaginaire. En effet, explorer l’imaginaire du consommateur, va permettre de mieux rĂ©pondre Ă  ses aspirations et d’introduire de nouveaux profils. Aux cĂŽtĂ©s des ingĂ©nieurs et techniciens, on trouvera des co-acteurs en provenance des univers les plus variĂ©s. Qu’ils soient utilisateurs, mĂ©dias, membres d’autres services de l’entreprise ou prestataires, voire concurrents, tous seront impliquĂ©s, l’innovation quittant le laboratoire de R & D pour devenir un phĂ©nomĂšne transversal et pluridisciplinaire. Pour certaines entreprises, ce phĂ©nomĂšne est dĂ©jĂ  rĂ©alitĂ©. Ainsi, IBM reconstitue les environnements professionnels de ses clients pour anticiper avec eux l’avenir, DĂ©cathlon introduit des Ă©quipes pluridisciplinaires sur les lieux de vente pour ĂȘtre plus proche de ses clients, Dassault SystĂšmes utilise la simulation virtuelle pour inventer les produits de demain. Cette nouvelle Ă©dition entiĂšrement revue et augmentĂ©e introduit des notions Ă©mergentes comme l’éco-conception, l’innovation ascendante, la rĂ©volution numĂ©rique 3D, la prospective appliquĂ©e, l’innovation en mode projet,
 et s’appuie sur une centaine d’interviews et tĂ©moignages. Le nouveau rapport de la CIA Comment sera le monde en 2025 ? Editions Robert Laffont Alexandre Adler Terrorisme en retrait, glissement du pouvoir Ă©conomique de l’Occident Ă  l’Orient, pĂ©nurie d’eau, dĂ©clin des ressources en hydrocarbures, nouvelles technologies. Dans la lignĂ©e du prĂ©cĂ©dent Rapport de la CIA Robert Laffont, 2005, un document inĂ©dit rĂ©unissant plusieurs hypothĂšses qui ne manqueront pas de faire parler, et dans lequel, surtout, pour la premiĂšre fois, les AmĂ©ricains reconnaissent qu’ils ne seront plus les maĂźtres du monde ! Dans sa prĂ©sentation, Alexandre Adler explore, en lever de rideau, les plus grands dangers gĂ©opolitiques actuels et suggĂšre quelques moyens de les prĂ©venir, pendant qu’il en est encore temps. Vivement 2050 ! Comment nous vivrons peut-ĂȘtre demain ? Editions L’Harmattan Michel Wautelet Dans notre sociĂ©tĂ© occidentale et dĂ©veloppĂ©e, la vie quotidienne dĂ©pend d’un facteur important le pĂ©trole abondant et bon marchĂ©. Vers 2050, le pĂ©trole et le gaz naturel seront en voie d’épuisement. Cet ouvrage dĂ©crit ce que sera la vie dans nos sociĂ©tĂ©s occidentales Ă  l’ùre de l’aprĂšs-pĂ©trole. AprĂšs avoir discutĂ© du contexte Ă©nergĂ©tique de 2050, ainsi que du dĂ©veloppement de quelques technologies futures, cet ouvrage prĂ©sente l’évolution des transports des personnes et des marchandises. Les consĂ©quences sur la vie quotidienne, l’industrie, le commerce, voire la globalisation, sont examinĂ©es. L’ùre de l’aprĂšs-pĂ©trole sera diffĂ©rente de l’ùre actuelle, tant localement qu’au niveau international. La transition vers cette nouvelle sociĂ©tĂ© risque d’ĂȘtre difficile. Les dĂ©fis Ă  relever pour arriver le plus harmonieusement possible Ă  la sociĂ©tĂ© de l’aprĂšs-pĂ©trole sont prĂ©sentĂ©s. Aujourd’hui, nous sommes dans une sociĂ©tĂ© instable, qui ne peut continuer sans compromettre le futur. La sociĂ©tĂ© de l’an 2050 ne sera pas telle que rĂȘvĂ©e il y a quelques dĂ©cennies. Le futur sera ce que nous en ferons. Cet ouvrage se veut un appel Ă  la rĂ©flexion et Ă  l’action, pour que nous prenions dĂšs aujourd’hui les bonnes dĂ©cisions.
LeNouveau Rapport de la CIA - Comment sera le monde en 2025 ? par Alexandre Adler aux Ă©ditions Robert Laffont. Annonçant avec une prĂ©cision stupĂ©fiante le monde dans lequel nous vivons – jusqu'Ă  la crise du coronavirus –, ce texte visionnaire nous donne Ă  la fois les cl
Le dĂ©clenchement possible d’une pandĂ©mie mondiale » Ă©tait envisagĂ© dans le rapport de la CIA paru en France aux Ă©ditions Robert Laffont En 2005, Alexandre Adler prĂ©façait pour les Ă©ditions Robert Laffont Le nouveau rapport de la CIA – Comment sera le monde demain », rĂ©sultat de deux ans de travail de plusieurs dizaines d’experts Ă©valuant la situation de la planĂšte sur les quinze annĂ©es Ă  venir 2005-2020. Cette crise du Covid-19, les experts l’avaient prĂ©dite avec une prĂ©cision saisissante. Alexandre Adler revient sur ce rapport et se projette dans l’aprĂšs-crise. Selon lui, cette Ă©pidĂ©mie sera un tournant pour l’avenir du monde et annonce de profondes transformations. Pourriez-vous d’abord nous recontextualiser la publication de ce rapport qui annonçait une Ă©pidĂ©mie mondiale et la façon dont vous avez Ă©tĂ© amenĂ© Ă  le commenter ? Oui, je dois quelques explications Ă  nos lecteurs sur ce rapport de la CIA qui me donne un peu le statut de prophĂšte. [rires] Je rappelle d’abord que les rapports de la CIA Ă©taient rĂ©guliers, ils avaient l’habitude d’y Ă©voquer la situation gĂ©opolitique avec des questions comme La Russie va-t-elle rester dans une semi-dĂ©mocratie ou va-t-elle connaĂźtre un Ă©pisode autoritaire ? Ou d’autres questions comme la Chine reprĂ©sente-t-elle une menace ?». Des questions pour lesquelles j’avais une certaine compĂ©tence. Les Ă©ditions Robert Laffont me demandaient alors d’écrire des introductions oĂč je prenais position sur ce que racontait la CIA. Cela intĂ©ressait beaucoup de monde, c’était une idĂ©e trĂšs intelligente de la CIA. Au lieu d’envoyer ce genre de rapport Ă  quelques personnalitĂ©s triĂ©es sur le volet, l’idĂ©e Ă©tait de s’adresser Ă  l’opinion publique et de la prendre Ă  tĂ©moin, de se mettre au service du public. Que prĂ©disait ce rapport ? Quel Ă©tait le scenario ? Je l’avais moi-mĂȘme oubliĂ©, mais le terme corona » apparaĂźt dans ce texte Ă©crit dĂšs 2005. Corona » est un terme codĂ© qui Ă©tait utilisĂ© par les Ă©pidĂ©miologistes en AmĂ©rique pour nommer ce qu’ils considĂ©raient comme la pandĂ©mie ultime. De pandĂ©mie en pandĂ©mie, nous allions avoir une pandĂ©mie qui allait vĂ©ritablement s’étendre Ă  la Terre entiĂšre. Pourquoi ? Et bien parce que la mondialisation avait atteint un stade trĂšs avancĂ©. La CIA mettait en garde, et j’étais plutĂŽt d’accord. J’étais assez critique, non pas de la mondialisation que je considĂ©rais comme un phĂ©nomĂšne inĂ©vitable et qui comporte de nombreux Ă©lĂ©ments trĂšs positifs, mais elle avait aussi des Ă©lĂ©ments nĂ©gatifs. Par exemple, et c’était ce Ă  quoi la CIA Ă©tait dĂ©jĂ  sensible, le fait que les Etats-Unis, pour des raisons de coĂ»ts de court terme, s’étaient complĂštement mis Ă  la disposition de la Chine qui fabriquait pratiquement tous les produits pharmaceutiques dont l’AmĂ©rique avait besoin. Le pays avait quasiment tirĂ© un trait sur son industrie pharmaceutique, qu’il faisait faire Ă  l’étranger. La CIA disait dans ce rapport que ce n’était pas trĂšs sage. Dans mes commentaires Ă  l’époque, j’abondais dans ce sens parce que je savais que la France avait la tentation de le faire aussi. Elle l’a d’ailleurs fait malheureusement. Il fallait maintenir un certain nombre de productions stratĂ©giques et de stocks nĂ©cessaires sur place. Dans ce rapport, les prĂ©cisions sur le virus, sur son mode de propagation, sont saisissantes
 apparition d’une nouvelle maladie respiratoire humaine virulente, extrĂȘmement contagieuse », voyageurs prĂ©sentant peu ou pas de symptĂŽmes » qui pourraient transporter le virus sur les autres continents ». Comment cela a-t-il Ă©tĂ© possible ? Parce que c’était dĂ©jĂ  arrivĂ©. Cela nous ramĂšne aux livres de Tom Clancy qui lui aussi Ă©crivait Ă  partir de l’expertise de la CIA. Il racontait de maniĂšre effrayante une Ă©pidĂ©mie d’Ebola. Et effectivement, Ă  l’époque, Ebola n’était pas du tout maĂźtrisĂ©. Entre temps, les Instituts Pasteur et leurs Ă©quivalents ont trouvĂ© le vaccin pour Ebola, ce qui est presque un miracle. Nous n’avons plus d’Ebola, mais nous avons cette maladie qui est Ă  la fois effrayante parce que nous n’avons pas encore trouvĂ© le vaccin mais beaucoup moins dangereuse du point de vue de la mortalitĂ©. Au moment de la sortie de ce rapport, quelles ont Ă©tĂ© les rĂ©actions internationales ? A-t-il Ă©tĂ© pris au sĂ©rieux par les autoritĂ©s des diffĂ©rents pays ? Il n’y a eu aucune rĂ©action ! Aucune ! Parce que c’était un rapport parmi d’autres. Et certainement pas en France. On n’a rien fait de particulier et c’est vrai de tous les pays europĂ©ens. C’était chacun pour soi et tout le monde Ă©tait tout Ă  fait insouciant. Il y avait un sentiment, comme toujours quand on avance, oĂč on pense que cela n’arrive qu’aux autres. Dans ce rapport, la suite envisagĂ©e fait froid dans le dos. Il Ă©voque de nouveaux cas de coronavirus qui apparaitraient par vague, trĂšs rĂ©guliĂšrement et qui finiraient par tuer des millions de personnes
 Quel crĂ©dit peut-on accorder Ă  cette thĂ©orie ? Je pense que la CIA a voulu provoquer un choc Ă©motionnel Ă  ses lecteurs. Leur disant, si vous ne faites rien, ces drames viendront et ne viendront pas une fois mais Ă  plusieurs reprises. C’est parfaitement possible, sauf que maintenant que nous avons connu cette pĂ©riode de pandĂ©mie mondiale avec la premiĂšre conjoncture mondiale qui affecte la totalitĂ© de la Terre, cela peut changer la donne. C’est quand mĂȘme renversant de penser que nous sommes tous, au mĂȘme moment, au mĂȘme endroit, arrĂȘtĂ©s. Et lĂ  je pense aux mots de mon maĂźtre Louis Althusser ndlr philosophe qui avait lu cela chez Hegel, le philosophe allemand l’humanitĂ© avance toujours, mais toujours par sa nĂ©gativitĂ©. » C’est-Ă -dire que c’est toujours par un phĂ©nomĂšne nĂ©gatif que des phĂ©nomĂšnes par ailleurs massivement positifs arrivent, comme le fait que l’humanitĂ© est Une et que maintenant nous sommes tous dans le mĂȘme bateau. Et bien pour y arriver, nous sommes passĂ©s par cette pandĂ©mie. Comment trouvez-vous l’organisation du monde face Ă  cette crise ? De nombreux Etats ont fermĂ© leurs frontiĂšres
 Les Ă©conomies se referment sur elles-mĂȘmes
 L’heure est-elle au repli ? Cette crise sonne-t-elle le glas de la mondialisation ? Pas du tout ! Les gens voient Ă  quel point le repli, indispensable en ce moment pour prĂ©venir l’épidĂ©mie, est grave pour les sociĂ©tĂ©s et pour les Ă©conomies. Les gens sont certes prĂ©servĂ©s des pires flĂ©aux, mais ils sont pauvres ! Ils sont appauvris comme nous le sommes aujourd’hui dans toute l’économie française par ces mesures de containment » ndlr endiguement qui sont nĂ©cessaires. Toutes les entreprises qui font faillite ou toutes celles qui ont des dettes Ă©pouvantables, le voient bien aujourd’hui. Donc on comprend comment le protectionnisme, les circuits courts, etc
 Ce sont surtout les cerveaux courts, les circuits courts ! Toute la classe politique française, jusqu’au plus haut niveau de l’Etat, nous annonce un AprĂšs
 DiffĂ©rent sur le plan idĂ©ologique, Ă©conomique, social
 Vous croyez Ă  une rĂ©volution ? Un tournant ? Cela vous semble-t-il possible ? Oui je le crois. Nous sommes sur une pente ascendante. Je le sens. Pendant la guerre, on a vu tant de Français et de braves gens qui sans mot d’ordre d’organisations de rĂ©sistance, encore Ă  peine dĂ©veloppĂ©es, ont eu les bons gestes. Cacher des juifs, cacher des rĂ©sistants, cacher le ravitaillement que les Allemands pillaient de façon Ă©hontĂ©e
 Tout cela, ce sont des gestes de survie de la sociĂ©tĂ© qui ont fait une autre sociĂ©tĂ© en 1945. Nous avons eu une sociĂ©tĂ© beaucoup plus fraternelle et beaucoup plus courageuse dans laquelle des gens jeunes ont remplacĂ© des gens trop ĂągĂ©s et qui ont insufflĂ© ce qu’on a appelĂ© Les Trente Glorieuses ». Ce genre de phĂ©nomĂšne, nous l’avons dĂ©jĂ  connu. Et dramatiquement, puisqu’il s’agissait lĂ  d’une tragĂ©die sans prĂ©cĂ©dent. Vous imaginez le choc qu’a Ă©tĂ© 1940, pour une France qui se pensait encore comme une grande puissance mondiale. Et du jour au lendemain, cette chute ! Puis cette remontĂ©e avec le GĂ©nĂ©ral de Gaulle. Il n’y a pas de De Gaulle en France aujourd’hui mĂȘme si je trouve que notre PrĂ©sident Macron se dĂ©brouille avec beaucoup de courage et beaucoup de sang-froid dans une situation trĂšs difficile. Et d’ailleurs les sondages le prouvent. Les Français se disent heureusement qu’il est lĂ  quand mĂȘme ! ». Un certain nombre de querelles sont en train de s’éteindre et elles ne reviendront plus. Cette pĂ©riode de profonde amertume que vous voyez Ă  travers le monde est en train d’ĂȘtre dĂ©passĂ©e. Quelles pourraient ĂȘtre les consĂ©quences de cette crise mondiale sur le plan politique et gĂ©opolitique ? Imaginez-vous une montĂ©e en puissance de leaders populistes ? D’Etats totalitaires ? Vers qui, vers quoi les peuples auront-ils envie de se tourner ? Ils vont se tourner vers des hommes politiques rationnels qui n’ont pas racontĂ© n’importe quoi, qui n’ont pas sombrĂ© dans l’hystĂ©rie, qui ne sont pas roulĂ©s par terre devant le public. Ils vont se tourner vers des hommes politiques, qui tout en Ă©tant des gens raisonnables, sont aussi des gens qui savent faire preuve d’autoritĂ©. L’autoritĂ©, ce n’est pas la dictature et c’est exactement ce qu’on souhaite aujourd’hui. On a bien vu aux Etats-Unis comment Franklin Roosevelt – dont les rĂ©actions n’étaient pas toutes trĂšs bonnes et qui n’était pas un homme exemplaire – a maintenu les Etats-Unis dans une dĂ©mocratie oĂč les Ă©lections se sont tenues, oĂč la libertĂ© d’expression n’était pas Ă©touffĂ©e alors qu’il a menĂ© la guerre la plus importante de toute l’histoire amĂ©ricaine et qu’il l’a gagnĂ©e. Cet exemple qui est aussi celui de Winston Churchill en Grande-Bretagne, c’est la preuve que les dĂ©mocraties sont capables dans des circonstances exceptionnelles de faire les sacrifices et de manifester une certaine forme d’autoritĂ© sans sacrifier les libertĂ©s fondamentales. Nous sommes dans un monde pluraliste, un monde qui n’est pas encore unifiĂ© par une dĂ©mocratie unique et gĂ©nĂ©ralisĂ©e, mais qui va dans le bon sens, c’est Ă©vident ! Vous ne voyez pas dans cette crise du Covd-19 un risque de dĂ©stabilisation gĂ©opolitique et celui d’une multiplication de conflits armĂ©s ? Non, au contraire, je vois l’inverse. Je vois par exemple que devant la difficultĂ© que traverse le Moyen-Orient, nous avons une coopĂ©ration, Ă©videmment forcĂ©e et Ă©videmment grommeleuse, mais qui naĂźt aujourd’hui les IsraĂ©liens et les Palestiniens par exemple, parce qu’ils sont exactement dans le mĂȘme bateau, que la maladie est la mĂȘme. Il y a autant d’IsraĂ©liens qui voyagent aux Etats-Unis ou en Inde ou ailleurs qu’il y a de Palestiniens qui sont en contact avec des Libanais, et avec des Syriens ou des Iraniens, mais le rĂ©sultat est le mĂȘme, la maladie est dans tout IsraĂ«l, et IsraĂ«l est dans le confinement comme tout le monde, et ils sont en train de trouver une voie d’union nationale et un compromis. A la lueur de ce que vous savez, de ce que vous observez, et pour terminer cette interview comme on l’a commencĂ©e, c’est-Ă -dire sur de la prospective comment imaginez-vous le monde en 2040 ? Je pense que d’ici 2040, nous allons vers des transformations Ă©normes. Hitler qui Ă©tait trĂšs superstitieux croyait au Reich de mille ans, parce qu’un certain nombre de voyants lui avaient dit qu’aprĂšs cette grande Ă©preuve qu’est la guerre, il mĂšnerait un monde millĂ©naire et ce serait la grande Ă©poque de l’Allemagne. En fait l’Allemagne a explosĂ© Ă  la suite de ses folies et nous n’avons pas eu ce monde millĂ©naire. Mais en mĂȘme temps, ce qui est vrai, c’est qu’au lendemain de ces Ă©preuves terribles auxquelles nous sommes confrontĂ©es, se prĂ©parait quelque chose d’autre. Et ce quelque chose d’autre » est lĂ  maintenant. Nous sommes dans un monde qui va se libĂ©rer des hydrocarbures, qui va trouver des moyens de produire beaucoup plus proprement, qui a compris que la nature ne nous appartient pas
 Bref ! Nous sommes dans un monde qui est en train de prendre connaissance d’un certain nombre de nos folies et notre grande folie, on la connaĂźt depuis toujours, c’est la folie PromĂ©thĂ©enne celle qui a donnĂ© le feu aux Hommes, c’est bien ! MĂȘme de nous donner l’atome, c’était pas mal ! Mais avec des dangers trĂšs grands ! Ces dangers, nous en sommes enfin conscients, c’est cela qui se passe Ă  l’échelle mondiale. *Source Public SĂ©nat LE TEXTE DU RAPPORT DE LA CIA L’apparition d’une nouvelle maladie respiratoire humaine virulente, extrĂȘmement contagieuse, pour laquelle il n’existe pas de traitement adĂ©quat, pourrait dĂ©clencher une pandĂ©mie mondiale. Si une telle maladie apparaĂźt, d’ici 2025, des tensions et des conflits internes ou transfrontaliers ne manqueront pas d’éclater. En effet, les nations s’efforceront alors – avec des capacitĂ©s insuffisantes – de contrĂŽler les mouvements des populations cherchant Ă  Ă©viter l’infection ou de prĂ©server leur accĂšs aux ressources naturelles. L’apparition d’une pandĂ©mie dĂ©pend de la mutation gĂ©nĂ©tique naturelle, de la recombinaison de souches virales dĂ©jĂ  en circulation ou encore de l’irruption d’un nouveau facteur pathogĂšne dans la population humaine. Les experts voient dans les souches hautement pathogĂšnes de la grippe aviaire telles que le H5N1 des candidats probables Ă  ce type de transformation, mais d’autres agents pathogĂšnes, comme le coronavirus du SRAS et diverses souches de la grippe, auraient les mĂȘmes propriĂ©tĂ©s. La Chine dĂ©ja visĂ©e Si une maladie pandĂ©mique se dĂ©clare, ce sera sans doute dans une zone Ă  forte densitĂ© de population, de grande proximitĂ© entre humains et animaux, comme il en existe en Chine et dans le Sud-Est asiatique oĂč les populations vivent au contact du bĂ©tail. Des pratiques d’élevage non rĂ©glementĂ©es favoriseraient la circulation d’un virus comme le H5N1 parmi les populations animales – augmentant les chances de mutation d’une souche susceptible de provoquer une pandĂ©mie. Pour se propager rapidement, il suffit que la maladie apparaisse dans des rĂ©gions Ă  forte densitĂ© humaine. Dans un tel scĂ©nario, la maladie tarderait Ă  ĂȘtre identifiĂ©e et le pays d’origine ne disposait pas des moyens adĂ©quats pour la dĂ©tecter. Il faudrait des semaines pour que les laboratoires fournissent des rĂ©sultats dĂ©finitifs confirmant l’existence d’une maladie risquant de muter en pandĂ©mie. Entre-temps, des foyers se dĂ©clareraient dans des villes du Sud-Est asiatique. En dĂ©pit de restrictions limitant les dĂ©placements internationaux, des voyageurs prĂ©sentant peu ou pas de symptĂŽmes pourraient transporter le virus sur les autres continents. Les malades seraient de plus en plus nombreux, de nouveaux cas apparaissant tous les mois. L’absence d’un vaccin efficace ou d’immunitĂ© dans le reste du monde exposerait les populations Ă  la contagion1. Dans le pire des cas, ce sont de dix Ă  plusieurs centaines de millions d’Occidentaux qui contracteraient la maladie, et les morts se compteraient par dizaines de millions2. Dans le reste du monde, la dĂ©gradation des infrastructures vitales et les pertes Ă©conomiques Ă  l’échelle mondiale entraĂźneraient l’infection d’un tiers de la population du globe et la mort de centaines de millions d’ĂȘtres humains. *Source Le nouveau rapport de la CIA – Comment sera le monde en 2025? Ed. Robert Laffont, 2009

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Le nouveau rapport Ă©laborĂ© pendant plusieurs mois par les experts des services de renseignements amĂ©ricains est une fois de plus un document passionnant qui nous Ă©claire sur le monde dans lequel se projettent les États-Unis. Une nouvelle vision qui correspond d'ailleurs assez bien au discours politique d'Obama, mĂȘme si ce rapport a Ă©tĂ© Ă©laborĂ© avant son Ă©lection. L'Ăšre Bush est bien terminĂ©e. Aussi subtil, clair et vivant que leur prĂ©cĂ©dent rapport Le Rapport de la CIA. Comment sera le monde en 2020 ?, Robert Laffont, 2005, ce document est aussi Ă©tonnamment diffĂ©rent. Il dĂ©crit un monde transformĂ© et avance des hypothĂšses qui ne manqueront pas de faire parler. Ainsi les États-Unis imaginent-ils pour la premiĂšre fois leur futur affaiblissement et la fin de la domination unilatĂ©rale ! Mais les experts de la CIA envisagent aussi le terrorisme en retrait, le glissement du pouvoir Ă©conomique de l'Occident Ă  l'Orient, le dĂ©clin des ressources en hydrocarbures, la pĂ©nurie d'eau qui devraient entraĂźner des tensions nouvelles. Ils Ă©voquent enfin le risque d'un dĂ©sĂ©quilibre climatique irrĂ©versible. Toutes ces hypothĂšses sont illustrĂ©es par des scĂ©narii-surprises dignes des meilleures plumes hollywoodiennes. D'une façon gĂ©nĂ©rale, le livre frappe par sa volontĂ© de synthĂ©tiser les informations et de les rendre accessibles au plus grand nombre. Comme pour le prĂ©cĂ©dent rapport, Alexandre Adler prĂ©sente et dĂ©crypte le document dans une longue prĂ©face. Il dĂ©fendra bien entendu le livre dans tous les mĂ©dias avec son habituel brio. Lesmeilleures offres pour Le rapport de la CIA - comment sera le monde en 2020 By Alexandre Adler 2006 sont sur eBay Comparez les prix et les spĂ©cificitĂ©s des produits neufs et d'occasion Pleins d'articles en livraison gratuite! PubliĂ© le 22 oct. 2018 Ă  1707Les technologies avancĂ©es sont dĂ©jĂ  utilisĂ©es par beaucoup d’entreprises, mais ne sont pas encore dĂ©mocratisĂ©es. On observe aujourd’hui un Ă©cart entre ceux qui utilisent les technologies du futur, et les autres. Ce phĂ©nomĂšne a des consĂ©quences particuliĂšrement visibles sur le marchĂ© du travail, car nombreux sont ceux qui ne savent pas quelles compĂ©tences seront indispensables Ă  l’avenir, ni comment les acquĂ©rir. Les nouvelles technologies peuvent aussi reprĂ©senter une source d’inquiĂ©tude pour certains, et ce, mĂȘme pour les "digital natives". Selon une Ă©tude menĂ©e par Gallup en 2017, 37 % des Millenials redoutent la perte de leur emploi Ă  cause de l’Intelligence artificielle au cours des 20 prochaines annĂ©es. Pourtant, plusieurs Ă©tudes comme celles du centre pour la recherche Ă©conomique europĂ©enne ZEW en Allemagne mettent en Ă©vidence que les sociĂ©tĂ©s qui investissent dans le numĂ©rique crĂ©ent aujourd’hui davantage d’emplois que les de mĂ©tiers parmi ceux que nous connaissons aujourd’hui existeront dans le futur ? Quelles activitĂ©s humaines pourront ĂȘtre assurĂ©es par des machines grĂące au Machine Learning ? Quelles tĂąches seront rĂ©servĂ©es aux humains ? Existera-t-il de nouveaux mĂ©tiers dont nous n’avons aucune idĂ©e aujourd’hui ?Futur du travail ou travail du futur ?S’il est lĂ©gitime de se poser toutes ces questions, force est de constater que la technologie peut amĂ©liorer l’expĂ©rience client et faire Ă©voluer les domaines nĂ©cessitant la crĂ©ation d’emplois. Il ne faut donc pas se baser sur les logiques actuelles pour rĂ©flĂ©chir Ă  la façon dont nous travaillerons l’industrie par exemple, de nombreuses tĂąches rĂ©alisĂ©es par les humains nĂ©cessitent la mĂȘme charge de travail qu’auparavant. De mĂȘme, l’activitĂ© d’un mĂ©decin, d’un avocat ou d’un chauffeur de taxi a relativement peu changĂ© au cours des dix derniĂšres annĂ©es. Seuls certains Ă©lĂ©ments de leur mĂ©tier sont dĂ©sormais rĂ©alisĂ©s ou pris en charge par des machines. Mais Ă  l’ùre du numĂ©rique, les humains font bien plus que compenser ce que les machines sont incapables d’effectuer. Le travail rĂ©alisĂ© par les hommes et les machines se concentre sur un objectif crucial, celui de rĂ©soudre les problĂ©matiques des l’industrie automobile, il ne s’agit plus seulement de produire des voitures, mais d’amener les clients Ă  destination. La logique de la mobilitĂ© est pensĂ©e dans son ensemble et a pour point de dĂ©part les utilisateurs. Les problĂšmes sont dĂ©finis et prĂ©-structurĂ©s par les humains puis les machines et algorithmes prennent le relais pour dĂ©velopper des solutions. L’analyse et les dĂ©cisions finales d’application restent une tĂąche le domaine de la santĂ©, les radiologues sont dĂ©sormais assistĂ©s par des outils basĂ©s sur le Machine Learning leur permettant d’évaluer le contenu numĂ©rique d’une maniĂšre jusque-lĂ  inimaginable. De nombreux radiologues affirment mĂȘme que les conseils basĂ©s sur le Machine Learning amĂ©liorent grandement leurs capacitĂ©s d’interprĂ©tation des est Ă©galement possible de "rĂ©-humaniser" davantage le travail et de donner encore plus d’importance Ă  nos compĂ©tences. Jusqu’à prĂ©sent, l’accĂšs aux technologies numĂ©riques Ă©tait avant tout rĂ©servĂ© aux machines avec nos systĂšmes, les interfaces ne sont plus pilotĂ©es par des machines, et dans le futur, les humains seront le point de l’ùre de l’automatisation par exemple, quiconque souhaitait apprendre Ă  un robot Ă  marcher devait calculer prĂ©cisĂ©ment chaque angle de la pente de la cuisse, la vitesse du mouvement et d’autres paramĂštres, avant de programmer cette commande. Dans le futur, nous serons capables de communiquer avec les robots dans "notre" langage, simplifiant et systĂ©matisant la collaboration homme-robot. Sur contrĂŽle vocal, le robot pourra par exemple apprendre seul Ă  marcher grĂące Ă  un analyseur de mouvement lui permettant d’adapter et rĂ©pliquer le mouvement humain. GrĂące aux nouvelles technologies et Ă  une puissance de calcul toujours plus Ă©levĂ©e, le travail du futur sera davantage axĂ© sur les individus et moins sur les la relation entre l’homme et la machineLes progrĂšs de l’interface humain-machine sont trĂšs rapides, et ont dĂ©jĂ  un impact visible sur la maniĂšre dont nous travaillons. Demain, la technologie s'inscrira beaucoup plus naturellement dans notre environnement de travail et pourra ĂȘtre activĂ©e Ă  travers plusieurs sens la parole, la vue, le toucher ou mĂȘme l’odorat. Prenons l’exemple des technologies de contrĂŽle vocal. Elles sont aujourd’hui capables de comprendre, interprĂ©ter et rĂ©pondre Ă  des conversations de maniĂšre professionnelle, et facilitent ainsi le dĂ©roulement des nouveaux processus de travail. Ces nouvelles compĂ©tences permettent entre autres de rĂ©aliser des diagnostics mĂ©dicaux, de donner des conseils juridiques et d’organiser la vie des entreprises. Par exemple, Amazon Alexa gĂšre aujourd’hui la rĂ©servation des salles de confĂ©rence et l’organisation des rĂ©unions de la NASA quand Amazon Transcribe se charge de retranscrire la rĂ©union et de partager son document avec l’ensemble des nouvelles technologies permettent donc dĂ©jĂ  de s’affranchir de certaines tĂąches fastidieuses. Les ressources attribuĂ©es jusqu’alors Ă  ces tĂąches peuvent ainsi ĂȘtre consacrĂ©es Ă  des missions ayant une rĂ©elle valeur ajoutĂ©e pour le client. Dans la mĂȘme logique, les profils d’architectes, de dĂ©veloppeurs, de spĂ©cialistes plateforme et d’analystes seront davantage recherchĂ©s que les profils classiques d’administrateurs, effectuant des tĂąches selon des Ă©tapes prĂ©dĂ©finies. En se recentrant sur le besoin humain de crĂ©er, le travail pourrait donc devenir plus Ă©panouissant et plus davantage de personnes dans ce monde numĂ©riqueCette nouvelle comprĂ©hension de la relation entre l’homme et la machine permettra Ă©galement d’impliquer de plus en plus d’individus Ă  la crĂ©ation de valeur par le biais du numĂ©rique. MĂȘme les personnes ayant une connexion internet limitĂ©e, vivant dans des contrĂ©es isolĂ©es ou difficiles, ne sont pas en reste et peuvent ĂȘtre inclues dans cette transformation technologique. C’est le cas des riziculteurs Ă  Manille, aux Philippines. En utilisant le Machine Learning, l’Institut International de Recherche sur le Riz dĂ©livre des recommandations aux agriculteurs sur la qualitĂ© et la quantitĂ© d’engrais Ă  utiliser pour leurs cultures. L’augmentation de leur rĂ©colte de riz est la concrĂ©tisation directe d’un travail valorisĂ© par la technologie. Pour l’heure, nous n’avons qu’un aperçu de ce que le monde du travail sera dans les prochaines annĂ©es. Mais ce que nous voyons et vivons dĂ©montre bien que la qualitĂ© du travail humain s’amĂ©liore Ă  mesure que la technologie progresse. Si, pour l’instant, nous ne pouvons qu’imaginer jusqu’oĂč cette rĂ©volution technologique peut nous porter, il semblerait que la tendance nous amĂšne Ă  utiliser davantage notre crĂ©ativitĂ© naturelle. LeRapport de la CIA ALEXANDRE ADLER & AL. De alexandre adler & al . 33,95 $ Feuilleter. Sur commande : 2 Ă  4 semaines. QuantitĂ© . Ajouter Ă  ma liste de souhaits: Non disponible en succursale. EN SAVOIR PLUS RĂ©sumĂ©" Il vaut mieux ne pas croire aveuglĂ©ment Michael Moore : la classe dirigeante actuelle des États-Unis n'est pas composĂ©e de brutes analphabĂštes
Pour ses 100 ans d’existence, l’Union Des Annonceurs UDA dresse le bilan concernant les tendances de la communication de demain. De ce fait, elle a fait appel Ă  Kantar Media pour mener une Ă©tude auprĂšs de 280 annonceurs français. Les nouvelles tendances de la communication se rĂ©sument en trois grands concepts communication digitale, personnalisĂ©e et humaine. Les chiffres clĂ©s de la communication de demain Placer le client au centre de la stratĂ©gie de communication D’aprĂšs l’enquĂȘte susmentionnĂ©e, 48 % des personnes interrogĂ©es affirment que l’écoute et la comprĂ©hension des consommateurs constituent le principal apport de l’humain en termes de marketing. S’adapter aux nouveaux usages des clients L’entreprise de demain devrait rediriger son investissement vers ses propres outils de communication. Pourtant, 27 % des annonceurs seulement envisagent de mettre en place des campagnes 100 % mobile dans les 12 prochains mois. Miser sur les rĂ©seaux sociaux 66 % des personnes interrogĂ©es affirment que les rĂ©seaux sociaux constituent le canal privilĂ©giĂ© des entreprises pour communiquer. Seulement 12 % d’entre eux sont prĂȘts Ă  consacrer plus de 20 % de leur budget aux nouveaux moyens de communication tels que les rĂ©seaux sociaux, les applications mobiles, les messageries. Tandis que 37 % choisissent les plateformes vidĂ©o et 34 % optent pour les applications mobiles. De la technologie Ă  la relation humaine Quand les entreprises hĂ©sitent entre performances technologiques et relation humaine, 35 % d’entre elles optent pour la relation humaine, contre 16 % pour la technologie. De mĂȘme, 52 % des dĂ©cideurs prĂ©fĂšrent la communication personnalisĂ©e avec leurs collĂšgues, contre 11 % pour une communication automatisĂ©e. Organiser le travail La moitiĂ© des dĂ©cideurs optent pour un systĂšme de management privilĂ©giant le travail en mode projet en interne. Dans un premier temps 39% d'entre eux affirment qu'il faut optimiser la communication de demain. Le but sera d'intĂ©grer des compĂ©tences externes comme nous pouvons le voir aujourd'hui Ă  travers le digital. Pour 33% d'entre eux, le dĂ©veloppement de l’entreprenariat sera primordial pour gĂ©nĂ©rer de nouvelles ressources. Enfin 26% des dĂ©cideurs, pensent que la collaboration avec un rĂ©seaux externe sera le moteur d'une nouvelle organisation du travail. Opter pour la Smart data Comme le dĂ©finit le blog le smart data est la nouvelle approche du traitement des donnĂ©s. Il se sert des nombreuses donnĂ©es issues du Big Data pour en dĂ©gager les informations les plus pertinentes. Suite Ă  l'enquĂȘte menĂ©e par l'UDA, 30% des sondĂ©es ont rĂ©pondu que l'avenir du marketing tirera sa force de la data. Pour 20% d'entre-eux la communication de demain passera par l'innovation stratĂ©gique et le fait de se dĂ©marquer de la concurrence. MalgrĂ© ces envies, la gĂ©nĂ©ration de data restera primordiale. Ce seront la masse de ces donnĂ©es qui permettront Ă  la smart data d'ĂȘtre la plus utile et la plus efficace. Toutefois, plus de la moitiĂ© des dĂ©cideurs 51 % s’accordent Ă  dire qu'ils opteront pour cette nouvelle approche plutĂŽt que de faire du Big Data. Ce qu’il faut retenir Parmi les tendances Ă©mergentent de cette enquĂȘte, on constate l’adaptation de la communication aux nouveaux canaux utilisĂ©s par les consommateurs. Parmi les canaux les plus privilĂ©giĂ©s, il y a les rĂ©seaux sociaux, les vidĂ©os et le mobile. Autre constat important Ă©manant de cette Ă©tude, c’est l’avĂšnement du customer centric ». Il s'agit de baser sa stratĂ©gie sur l’écoute et la comprĂ©hension du client. Avec l'ensemble des donnĂ©es que vous possĂ©dez sur vos clients il sera possible de cibler prĂ©cisĂ©ment les attentes de celui-ci. Cela passera par l'individualisation de la communication qui privilĂ©gie l'humain avant la technologie. Enfin, l'Ă©tude rĂ©vĂšle la prĂ©dominance de la data, tout en dĂ©montrant l'impact de la smart data sur l'avenir et les actions de communication. Et vous, comment voyez-vous la communication de demain ? Si cet article vous a plu, consultez notre page dĂ©diĂ©e Ă  la gĂ©nĂ©ration de leads ou Ă  consulter d’autres articles sur ce thĂšme. Vous souhaitez ĂȘtre accompagnĂ©s dans votre dĂ©marche d’amĂ©lioration pour l’augmentation de vos leads ? Nous vous invitons Ă  contacter nos Ă©quipes pour plus d’informations.
Ilfaut lire le livre d'Alexandre Adler: le nouveau rapport de la CIA , comment sera le monde de demain. Eleni Caridopoulou. 17 h 19, le 14 avril 2020. Commenter Tous les commentaires. DerniĂšres
ccueil>SociĂ©tĂ© J’ai connu Alexandre Adler du temps oĂč il Ă©tait membre du PCF et oĂč nous intellectuels Ă©tions frĂ©quemment appelĂ©s Ă  nous rencontrer Ă  la Nouvelle critique il m’arrive de relire certains numĂ©ros et je suis stupĂ©faite de la richesse culturelle des contributions, RĂ©volutio, dont j’étais rĂ©dactrice en chef-adjointe. Cela donnait souvent lieu Ă  des joutes et Alexandre avec son brio, son goĂ»t du paradoxe Ă©tait toujours celui qui surprenait pour le meilleur et le pire. Il est allĂ© vers d’autres rivages, mais il est aussi selon moi restĂ© “un stalinien” lĂ  aussi pour le pire et pas toujours pour le meilleur. Comme ici dans cet Ă©tonnant rapprochement entre la France de la deuxiĂšme guerre mondiale oĂč il y aurait eu des “braves gens” agissant de maniĂšre spontanĂ©e, bref! selon lui il y aurait eu un gĂ©nĂ©ral de Gaulle mais pas de PCF, dont il ne dit pas mot, pas plus que du programme du CNR et la maniĂšre dont il redresse la France, crĂ©e les trente glorieuses. Bref tout ça dĂ©pend des “braves” types. Ce qui lui permet par une pirouette dont il a le secret de faire les louanges de Macron qui ne se dĂ©brouille pas si mal
 Le paradoxe chez Adler a souvent pour fonction de masquer les lacunes du raisonnement, de permettre d’audacieuses analogies mal fondĂ©es. Mais pour rester sur l’objet -titre de son interview, j’avais Ă©galement suivi ses commentaires sur le rapport de la CIA et je confirme son propos. Des prĂ©monitions de la CIA Ă  leur mise en Ɠuvre sous Trump, il n’y a qu’un pas que je ne franchirai pas faute de preuves. On sait en effet que le terme corona est un terme gĂ©nĂ©rique pour un type de virus mais vu les preuves que nos mĂ©dias apportent sur la Chine, celle de l’inscription dans un rapport de la CIA pĂšse d’un poids nettement plus lourd note de Danielle Bleitrach pour histoire et sociĂ©tĂ©. Public SĂ©nat vous propose le regard, l’analyse, la mise en perspective de grands experts sur une crise dĂ©jĂ  entrĂ©e dans l’Histoire. Aujourd’hui, le regard de
 Alexandre Adler, journaliste, historien, spĂ©cialiste des questions de gĂ©opolitique. LE 24 MAR 2020 Par Rebecca Fitoussi 5mn En 2005, Alexandre Adler prĂ©façait pour les Ă©ditions Robert Laffont Le nouveau rapport de la CIA – Comment sera le monde demain », rĂ©sultat de deux ans de travail de plusieurs dizaines d’experts Ă©valuant la situation de la planĂšte sur les quinze annĂ©es Ă  venir 2005-2020. Cette crise du Covid-19, les experts l’avaient prĂ©dite avec une prĂ©cision saisissante. Alexandre Adler revient sur ce rapport et se projette dans l’aprĂšs-crise. Selon lui, cette Ă©pidĂ©mie sera un tournant pour l’avenir du monde et annonce de profondes transformations. Pourriez-vous d’abord nous recontextualiser la publication de ce rapport qui annonçait une Ă©pidĂ©mie mondiale et la façon dont vous avez Ă©tĂ© amenĂ© Ă  le commenter ? Oui, je dois quelques explications Ă  nos lecteurs sur ce rapport de la CIA qui me donne un peu le statut de prophĂšte. [rires] Je rappelle d’abord que les rapports de la CIA Ă©taient rĂ©guliers, ils avaient l’habitude d’y Ă©voquer la situation gĂ©opolitique avec des questions comme La Russie va-t-elle rester dans une semi-dĂ©mocratie ou va-t-elle connaĂźtre un Ă©pisode autoritaire ? Ou d’autres questions comme la Chine reprĂ©sente-t-elle une menace ?». Des questions pour lesquelles j’avais une certaine compĂ©tence. Les Ă©ditions Robert Laffont me demandaient alors d’écrire des introductions oĂč je prenais position sur ce que racontait la CIA. Cela intĂ©ressait beaucoup de monde, c’était une idĂ©e trĂšs intelligente de la CIA. Au lieu d’envoyer ce genre de rapport Ă  quelques personnalitĂ©s triĂ©es sur le volet, l’idĂ©e Ă©tait de s’adresser Ă  l’opinion publique et de la prendre Ă  tĂ©moin, de se mettre au service du public. Que prĂ©disait ce rapport ? Quel Ă©tait le scenario ? Je l’avais moi-mĂȘme oubliĂ©, mais le terme corona » apparaĂźt dans ce texte Ă©crit dĂšs 2005. Corona » est un terme codĂ© qui Ă©tait utilisĂ© par les Ă©pidĂ©miologistes en AmĂ©rique pour nommer ce qu’ils considĂ©raient comme la pandĂ©mie ultime. De pandĂ©mie en pandĂ©mie, nous allions avoir une pandĂ©mie qui allait vĂ©ritablement s’étendre Ă  la Terre entiĂšre. Pourquoi ? Et bien parce que la mondialisation avait atteint un stade trĂšs avancĂ©. La CIA mettait en garde, et j’étais plutĂŽt d’accord. J’étais assez critique, non pas de la mondialisation que je considĂ©rais comme un phĂ©nomĂšne inĂ©vitable et qui comporte de nombreux Ă©lĂ©ments trĂšs positifs, mais elle avait aussi des Ă©lĂ©ments nĂ©gatifs. Par exemple, et c’était ce Ă  quoi la CIA Ă©tait dĂ©jĂ  sensible, le fait que les Etats-Unis, pour des raisons de coĂ»ts de court terme, s’étaient complĂštement mis Ă  la disposition de la Chine qui fabriquait pratiquement tous les produits pharmaceutiques dont l’AmĂ©rique avait besoin. Le pays avait quasiment tirĂ© un trait sur son industrie pharmaceutique, qu’il faisait faire Ă  l’étranger. La CIA disait dans ce rapport que ce n’était pas trĂšs sage. Dans mes commentaires Ă  l’époque, j’abondais dans ce sens parce que je savais que la France avait la tentation de le faire aussi. Elle l’a d’ailleurs fait malheureusement. Il fallait maintenir un certain nombre de productions stratĂ©giques et de stocks nĂ©cessaires sur place. Dans ce rapport, les prĂ©cisions sur le virus, sur son mode de propagation, sont saisissantes
 apparition d’une nouvelle maladie respiratoire humaine virulente, extrĂȘmement contagieuse », voyageurs prĂ©sentant peu ou pas de symptĂŽmes » qui pourraient transporter le virus sur les autres continents ». Comment cela a-t-il Ă©tĂ© possible ? Parce que c’était dĂ©jĂ  arrivĂ©. Cela nous ramĂšne aux livres de Tom Clancy qui lui aussi Ă©crivait Ă  partir de l’expertise de la CIA. Il racontait de maniĂšre effrayante une Ă©pidĂ©mie d’Ebola. Et effectivement, Ă  l’époque, Ebola n’était pas du tout maĂźtrisĂ©. Entre temps, les Instituts Pasteur et leurs Ă©quivalents ont trouvĂ© le vaccin pour Ebola, ce qui est presque un miracle. Nous n’avons plus d’Ebola, mais nous avons cette maladie qui est Ă  la fois effrayante parce que nous n’avons pas encore trouvĂ© le vaccin mais beaucoup moins dangereuse du point de vue de la mortalitĂ©. Au moment de la sortie de ce rapport, quelles ont Ă©tĂ© les rĂ©actions internationales ? A-t-il Ă©tĂ© pris au sĂ©rieux par les autoritĂ©s des diffĂ©rents pays ? Il n’y a eu aucune rĂ©action ! Aucune ! Parce que c’était un rapport parmi d’autres. Et certainement pas en France. On n’a rien fait de particulier et c’est vrai de tous les pays europĂ©ens. C’était chacun pour soi et tout le monde Ă©tait tout Ă  fait insouciant. Il y avait un sentiment, comme toujours quand on avance, oĂč on pense que cela n’arrive qu’aux autres. Dans ce rapport, la suite envisagĂ©e fait froid dans le dos. Il Ă©voque de nouveaux cas de coronavirus qui apparaitraient par vague, trĂšs rĂ©guliĂšrement et qui finiraient par tuer des millions de personnes
 Quel crĂ©dit peut-on accorder Ă  cette thĂ©orie ? Je pense que la CIA a voulu provoquer un choc Ă©motionnel Ă  ses lecteurs. Leur disant, si vous ne faites rien, ces drames viendront et ne viendront pas une fois mais Ă  plusieurs reprises. C’est parfaitement possible, sauf que maintenant que nous avons connu cette pĂ©riode de pandĂ©mie mondiale avec la premiĂšre conjoncture mondiale qui affecte la totalitĂ© de la Terre, cela peut changer la donne. C’est quand mĂȘme renversant de penser que nous sommes tous, au mĂȘme moment, au mĂȘme endroit, arrĂȘtĂ©s. Et lĂ  je pense aux mots de mon maĂźtre Louis Althusser ndlr philosophe qui avait lu cela chez Hegel, le philosophe allemand l’humanitĂ© avance toujours, mais toujours par sa nĂ©gativitĂ©. » C’est-Ă -dire que c’est toujours par un phĂ©nomĂšne nĂ©gatif que des phĂ©nomĂšnes par ailleurs massivement positifs arrivent, comme le fait que l’humanitĂ© est Une et que maintenant nous sommes tous dans le mĂȘme bateau. Et bien pour y arriver, nous sommes passĂ©s par cette pandĂ©mie. Comment trouvez-vous l’organisation du monde face Ă  cette crise ? De nombreux Etats ont fermĂ© leurs frontiĂšres
 Les Ă©conomies se referment sur elles-mĂȘmes
 L’heure est-elle au repli ? Cette crise sonne-t-elle le glas de la mondialisation ? Pas du tout ! Les gens voient Ă  quel point le repli, indispensable en ce moment pour prĂ©venir l’épidĂ©mie, est grave pour les sociĂ©tĂ©s et pour les Ă©conomies. Les gens sont certes prĂ©servĂ©s des pires flĂ©aux, mais ils sont pauvres ! Ils sont appauvris comme nous le sommes aujourd’hui dans toute l’économie française par ces mesures de containment » ndlr endiguement qui sont nĂ©cessaires. Toutes les entreprises qui font faillite ou toutes celles qui ont des dettes Ă©pouvantables, le voient bien aujourd’hui. Donc on comprend comment le protectionnisme, les circuits courts, etc
 Ce sont surtout les cerveaux courts, les circuits courts ! Toute la classe politique française, jusqu’au plus haut niveau de l’Etat, nous annonce un AprĂšs
 DiffĂ©rent sur le plan idĂ©ologique, Ă©conomique, social
 Vous croyez Ă  une rĂ©volution ? Un tournant ? Cela vous semble-t-il possible ? Oui je le crois. Nous sommes sur une pente ascendante. Je le sens. Pendant la guerre, on a vu tant de Français et de braves gens qui sans mot d’ordre d’organisations de rĂ©sistance, encore Ă  peine dĂ©veloppĂ©es, ont eu les bons gestes. Cacher des juifs, cacher des rĂ©sistants, cacher le ravitaillement que les Allemands pillaient de façon Ă©hontĂ©e
 Tout cela, ce sont des gestes de survie de la sociĂ©tĂ© qui ont fait une autre sociĂ©tĂ© en 1945. Nous avons eu une sociĂ©tĂ© beaucoup plus fraternelle et beaucoup plus courageuse dans laquelle des gens jeunes ont remplacĂ© des gens trop ĂągĂ©s et qui ont insufflĂ© ce qu’on a appelĂ© Les Trente Glorieuses ». Ce genre de phĂ©nomĂšne, nous l’avons dĂ©jĂ  connu. Et dramatiquement, puisqu’il s’agissait lĂ  d’une tragĂ©die sans prĂ©cĂ©dent. Vous imaginez le choc qu’a Ă©tĂ© 1940, pour une France qui se pensait encore comme une grande puissance mondiale. Et du jour au lendemain, cette chute ! Puis cette remontĂ©e avec le GĂ©nĂ©ral de Gaulle. Il n’y a pas de De Gaulle en France aujourd’hui mĂȘme si je trouve que notre PrĂ©sident Macron se dĂ©brouille avec beaucoup de courage et beaucoup de sang-froid dans une situation trĂšs difficile. Et d’ailleurs les sondages le prouvent. Les Français se disent heureusement qu’il est lĂ  quand mĂȘme ! ». Un certain nombre de querelles sont en train de s’éteindre et elles ne reviendront plus. Cette pĂ©riode de profonde amertume que vous voyez Ă  travers le monde est en train d’ĂȘtre dĂ©passĂ©e. Quelles pourraient ĂȘtre les consĂ©quences de cette crise mondiale sur le plan politique et gĂ©opolitique ? Imaginez-vous une montĂ©e en puissance de leaders populistes ? D’Etats totalitaires ? Vers qui, vers quoi les peuples auront-ils envie de se tourner ? Ils vont se tourner vers des hommes politiques rationnels qui n’ont pas racontĂ© n’importe quoi, qui n’ont pas sombrĂ© dans l’hystĂ©rie, qui ne sont pas roulĂ©s par terre devant le public. Ils vont se tourner vers des hommes politiques, qui tout en Ă©tant des gens raisonnables, sont aussi des gens qui savent faire preuve d’autoritĂ©. L’autoritĂ©, ce n’est pas la dictature et c’est exactement ce qu’on souhaite aujourd’hui. On a bien vu aux Etats-Unis comment Franklin Roosevelt – dont les rĂ©actions n’étaient pas toutes trĂšs bonnes et qui n’était pas un homme exemplaire – a maintenu les Etats-Unis dans une dĂ©mocratie oĂč les Ă©lections se sont tenues, oĂč la libertĂ© d’expression n’était pas Ă©touffĂ©e alors qu’il a menĂ© la guerre la plus importante de toute l’histoire amĂ©ricaine et qu’il l’a gagnĂ©e. Cet exemple qui est aussi celui de Winston Churchill en Grande-Bretagne, c’est la preuve que les dĂ©mocraties sont capables dans des circonstances exceptionnelles de faire les sacrifices et de manifester une certaine forme d’autoritĂ© sans sacrifier les libertĂ©s fondamentales. Nous sommes dans un monde pluraliste, un monde qui n’est pas encore unifiĂ© par une dĂ©mocratie unique et gĂ©nĂ©ralisĂ©e, mais qui va dans le bon sens, c’est Ă©vident ! Vous ne voyez pas dans cette crise du Covd-19 un risque de dĂ©stabilisation gĂ©opolitique et celui d’une multiplication de conflits armĂ©s ? Non, au contraire, je vois l’inverse. Je vois par exemple que devant la difficultĂ© que traverse le Moyen-Orient, nous avons une coopĂ©ration, Ă©videmment forcĂ©e et Ă©videmment grommeleuse, mais qui naĂźt aujourd’hui les IsraĂ©liens et les Palestiniens par exemple, parce qu’ils sont exactement dans le mĂȘme bateau, que la maladie est la mĂȘme. Il y a autant d’IsraĂ©liens qui voyagent aux Etats-Unis ou en Inde ou ailleurs qu’il y a de Palestiniens qui sont en contact avec des Libanais, et avec des Syriens ou des Iraniens, mais le rĂ©sultat est le mĂȘme, la maladie est dans tout IsraĂ«l, et IsraĂ«l est dans le confinement comme tout le monde, et ils sont en train de trouver une voie d’union nationale et un compromis. A la lueur de ce que vous savez, de ce que vous observez, et pour terminer cette interview comme on l’a commencĂ©e, c’est-Ă -dire sur de la prospective comment imaginez-vous le monde en 2040 ? Je pense que d’ici 2040, nous allons vers des transformations Ă©normes. Hitler qui Ă©tait trĂšs superstitieux croyait au Reich de mille ans, parce qu’un certain nombre de voyants lui avaient dit qu’aprĂšs cette grande Ă©preuve qu’est la guerre, il mĂšnerait un monde millĂ©naire et ce serait la grande Ă©poque de l’Allemagne. En fait l’Allemagne a explosĂ© Ă  la suite de ses folies et nous n’avons pas eu ce monde millĂ©naire. Mais en mĂȘme temps, ce qui est vrai, c’est qu’au lendemain de ces Ă©preuves terribles auxquelles nous sommes confrontĂ©es, se prĂ©parait quelque chose d’autre. Et ce quelque chose d’autre » est lĂ  maintenant. Nous sommes dans un monde qui va se libĂ©rer des hydrocarbures, qui va trouver des moyens de produire beaucoup plus proprement, qui a compris que la nature ne nous appartient pas
 Bref ! Nous sommes dans un monde qui est en train de prendre connaissance d’un certain nombre de nos folies et notre grande folie, on la connaĂźt depuis toujours, c’est la folie PromĂ©thĂ©enne celle qui a donnĂ© le feu aux Hommes, c’est bien ! MĂȘme de nous donner l’atome, c’était pas mal ! Mais avec des dangers trĂšs grands ! Ces dangers, nous en sommes enfin conscients, c’est cela qui se passe Ă  l’échelle mondiale. PubliĂ© le 24/03/2020 Ă  0912 – Mis Ă  jour le 24/03/2020 Ă  0912CrĂ©dits photo principale JEAN-PIERRE MULLER / AFPPartager 4TSyig.
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