Démarrantsa carriÚre beaucoup plus tard que le cheval de course, sa longévité est plus importante (il est au maximum de ses moyens entre 7 et 15 ans) Ses limites à la chasse. Le prix : il est vendu comme un cheval de sport et non comme une réforme de course donc forcément plus cher; Son éducation à la chasse est souvent sportive. Il faut de vraies compétences en
ActualisĂ©10 dĂ©cembre 2012, 0802Saut Ă  chevalLe cheval le plus primĂ© du monde gagne Ă  GenĂšveEdwina Tops-Alexander a remportĂ© dimanche le GP de Coupe du monde. Janika Sprunger au pied du Edwina Tops-Alexander.Mon cheval est celui qui a le plus gagnĂ© d'argent en carriĂšre», s'est enthousiasmĂ©e la cavaliĂšre australienne. Itot du ChĂąteau, hongre de 16 ans, a dĂ©jĂ  rapportĂ© plus de 3,6 millions de francs Ă  ses cavaliers. Soit le Français Michel Hecart, en 2006 et 2007, puis dĂ©sormais la native de Sydney. DĂ©jĂ  deuxiĂšme de la finale du Top 10 disputĂ©e vendredi, Edwina Tops-Alexander a devancĂ© dimanche l'Espagnol Sergio Alvarez Moya Carlo 273 et l'Allemand Hans-Dieter Dreher Magnus Romeo. Un week-end royal qui a ajoutĂ© un total de 91875 francs au compteur de Itot, mais surtout au compte en banque de l'Australienne. Celle-ci n'a pas hĂ©sitĂ© Ă  relever les qualitĂ©s de sa monture. J'ai connu beaucoup de succĂšs avec lui. Dont deux victoires consĂ©cutives du Global Champions Tour ndlr compĂ©tition mise sur pieds par le cavalier nĂ©erlandais Jan Tops, qu'elle a Ă©pousĂ© en 2011 cette annĂ©e et la prĂ©cĂ©dente, a relevĂ© ETA». C'est incroyable de le voir encore au sommet de son art Ă  son Ăąge.» Ce cheval français, qu'elle dĂ©crit comme fainĂ©ant lorsqu'il est Ă  la maison», n'a pas rechignĂ© Ă  tout donner lors du barrage. Je craignais d'ĂȘtre en retard et j'ai pris tous les risques», a expliquĂ© la premiĂšre femme Ă  gagner le GP de Zurich, en 2007. Des risques qui lui ont offert le meilleur temps 40''40.MalgrĂ© un double sans-faute, Janika Sprunger a Ă©chouĂ© de peu au pied du podium, avec Palloubet d'Halong. Steve Guerdat, a terminĂ© 9e. AprĂšs un parcours parfait, il a toutefois Ă©tĂ© privĂ© de barrage pour un questions Ă  Janika Sprunger, 4e du Grand Prix–Vous avez rĂ©ussi le meilleur rĂ©sultat suisse en Grand Prix.–Ce n'est que la deuxiĂšme fois que je viens Ă  GenĂšve. Pour mon cheval, c'Ă©tait la premiĂšre. C'est un concours incroyable et le public l'est tout autant. MĂȘme lorsqu'on rĂ©alise un mauvais tour, il nous soutient.–Vous tutoyez les podiums. L'avenir s'annonce radieux?–J'ai terminĂ© deux fois 4e ndlr dont une fois Ă  Paris le week-end prĂ©cĂ©dent et une fois 3e. Ça me donne beaucoup de confiance. Nous allons continuer Ă  travailler ensemble avec ma monture, jusqu'Ă  ce qu'on arrive Ă  gagner.–Que pouvez-vous dire sur votre cheval, Palloubet d'Halong?–Il n'a que neuf ans et il est incroyable. Je suis vraiment trĂšs heureuse de l'avoir dans mon Ă©curie. Il acquiert toujours un peu plus d'expĂ©rience. Bien sĂ»r, il doit en gagner encore. Il n'a pas l'habitude de ce genre d'Ă©preuve de haut niveau. Moi non plus, d'ailleurs! Mais Palloubet, c'est un de GenĂšve. Grand Prix Coupe du monde1. Edwina Tops-Alexander Aus2. Sergio Alvarez Moya Esp3. Hans-Dieter Dreher All4. Janika Sprunger S, tous en Guerdat Ă©liminĂ© aprĂšs la 1re manche 9e.
Du07/07/2022 au 23/08/2022. Initiation & balades à poney sur réservation pour petits et grands. manifestations culturelles autour de Thiviers événements dans le département Dordogne Animation en famille au Centre équestre de Serqueux 2022. Sports équestres, Balades Forges-les-Eaux 76440 Le 24/08/2022. Animation à poney et à cheval : baby-poney et balade pour
QuatriĂšme volet de l'exceptionnel reportage dĂ©diĂ© au Champion du monde, Philippe Le Jeune ! Actuellement, en Belgique, nous avons la chance d'avoir des Ă©talons qui sont conservĂ©s pour l'Ă©levage et peuvent Ă©voluer au plus haut niveau. Ces derniĂšres annĂ©es, on a vu naĂźtre un circuit hivernal de promotion pour les jeunes Ă©talons comme cela se fait en Hollande, est ce que vous pensez que c'est une bonne chose ? Ne risque-t-on pas de perdre cet avantage en risquant de casser les Ă©talons avant qu'ils n'arrivent au haut niveau ? Je pense que c'est bien pour les Ă©leveurs et les Ă©talonniers qui peuvent voir les chevaux et vendre des saillies 
 mais j'ai peur que l'on casse les chevaux avec cela. NĂ©anmoins, avant on faisait des shows d'Ă©talons en faisant sauter 1m50-1m60 Ă  des jeunes Ă©talons pour faire le show sur des sols dur comme du bĂ©ton. Ca, ce n'est pas bon. Aujourd'hui, les sols sont de meilleure qualitĂ© et si on arrive Ă  construire en hiver un circuit d'Ă©talon avec des parcours trĂšs corrects et plus basĂ©s sur la maniĂšre dont ils doivent galoper et se comporter, ça je suis pour. Ce qui pourrait permettre de moins les faire sauter en saison de monte pour les 4, 5 et mĂȘme 6 ans, je pense que ce serait pas mal. Au niveau de l'Ă©quipe belge, Philippe Guerdat a donnĂ© un souffle nouveau Ă  l'Ă©quipe. A quel point Ă©tait-ce nĂ©cessaire ? A titre personnel, que vous a-t-il apportĂ© ? C'Ă©tait nĂ©cessaire ! Je suis d'ailleurs Ă  la base de tout ce changement lorsqu'aprĂšs les championnats d'Europe de Windsor, j'ai eu de vraies disputes lĂ -bas et j'ai dit que ce n'Ă©tait plus possible car personne ne jouait le jeu de faire tout pour l'Ă©quipe pour la Super Ligue. Il y a des cavaliers qui sont venus avec leurs deuxiĂšmes chevaux
 etc. A la fin, comme il y avait une trĂšs mauvaise organisation, le planning, pour moi, n'Ă©tait pas bon 
 il Ă©tait nul. On peut dire ce qu'on veut, je peux prouver que j'avais raison car tout le monde a commencĂ© Ă  dire on n'a pas de chevaux ! » Moi, j'ai dit que ça n'avait rien avoir et que c'Ă©tait une question d'esprit et de mentalitĂ© oĂč tout le monde devait bosser pour arriver Ă  faire la mĂȘme chose et j'ai ajoutĂ© que si l'on continuait comme on faisait, je retirais Vigo car je ne voyais pas pourquoi mon cheval devait se taper les qualifs du Grand Prix, les deux manches de Coupe des Nations parce qu'en plus, je partais premier et donc je devais toujours faire la deuxiĂšme manche alors que celui qui part dernier lorsque rien ne va plus, il ne ressort pas. Je trouvais donc qu'Ă  la fin, ça me coĂ»tait de l'argent et des efforts de mon cheval pour rien du tout. Pourtant cette annĂ©e, on avait les mĂȘmes chevaux exactement les mĂȘmes et cette annĂ©e, on a tout gagnĂ©. C'est juste l'esprit et la mentalitĂ© qui a changĂ©. Philippe Guerdat, je le connais depuis vingt ans. DĂ©jĂ , c'est un trĂšs grand cavalier qui est passionnĂ© par le concours hippique. C'est un grand homme de cheval qui connaĂźt trĂšs bien les chevaux, les cavaliers et qui a appris trĂšs vite Ă  connaitre les cavaliers belges. Aujourd'hui, il connaĂźt chaque cavalier ainsi que la maniĂšre dont chacun fonctionne
 etc. Il a su imposer du respect, il a fait un planning avec chaque cavalier. Au dĂ©part, il Ă©tait un peu dans le stress de devoir connaĂźtre tous les couples mais aprĂšs deux mois, tout Ă©tait dĂ©jĂ  mis en route et il a donnĂ© des responsabilitĂ©s un peu Ă  tout le monde. Sa premiĂšre dĂ©cision, qui Ă©tait super pour les cavaliers, c'Ă©tait lors de la premiĂšre Coupe des Nations Ă  Lummen. Vigo venait de se blesser le week-end d'avant, Boyante sautait bien et aurait pu remplacer Vigo, je pense que j'aurais pu apporter quelque chose Ă  l'Ă©quipe avec mon expĂ©rience mais Philippe Guerdat m'a dit Comme ce n'est pas ton premier cheval, je ne peux pas te prendre, je dois prendre quelqu'un avec son premier cheval ». J'ai tout de suite acceptĂ© cela car c'est Ă©galement dans ma maniĂšre de faire mais en faisant ça, il avait dĂ©jĂ  montrĂ© sa ligne de conduite et tous les cavaliers ont vu ça et ont vite compris qu'avec lui, ils ne pourraient pas faire ce qu'ils veulent, ni raconter des bobards. En plus, il y avait pas mal de cavaliers qui trouvaient toujours de fausses excuses vis-Ă -vis de leur propriĂ©taire ou autres
 avec lui, ça ne marche pas ! Il sait quand on a bien montĂ© ou pas, quand le cheval a bien sautĂ© ou pas, quand on a trichĂ© 
 Ca ne sert Ă  rien de lui raconter des histoires, ça ne marche pas avec lui. Ensuite, il m'a confiĂ© beaucoup de responsabilitĂ©s en m'envoyant en Finlande Ă  Ypaja avec ma compagne Gudrun Patteet, ndlr, Evelyne Blaton et Cindy van der Straeten en me disant, voilĂ , tu pars en numĂ©ro un et ensuite, tu t'occupes des autres. Et ça, ce sont des moments fantastiques. J'ai beaucoup aimĂ© le fait qu'on me mette des responsabilitĂ©s sur les Ă©paules, d'autant que c'est pour le sport et j'adore cela, cela fait plaisir d'apporter sa petite pierre Ă  l'Ă©difice en donnant l'un ou l'autre conseil. Ensuite, il nous a envoyĂ© Ă  Bratislava avec 3 autres super pilotes puisqu'il y avait Ludo Philippaerts, Gregory Wathelet et Dirk Demeersman oĂč on a gagnĂ© la Coupe des Nations avant de nous envoyer Ă  Gijon. A ce moment-lĂ , tout le monde Ă©tait dĂ©jĂ  trĂšs motivĂ©. 25 cavaliers avaient dĂ©jĂ  participĂ© Ă  des CSIO, il avait dĂ©jĂ  gueulĂ© sur 2-3 cavaliers en les mettant au pas
 Puis moi, ce qui m'a fait beaucoup de bien avec lui, c'est qu'il me fasse confiance, cela m'a permis d'ĂȘtre plus sĂ»r de moi. Que pensez-vous que l'on pourrait encore amĂ©liorer Ă  la fĂ©dĂ©ration belge ? On peut toujours amĂ©liorer. On peut amĂ©liorer beaucoup de choses 
 DĂ©jĂ  par le biais de Philippe Guerdat, il y a beaucoup plus d'intĂ©rĂȘt de la part de la fĂ©dĂ©ration vis-Ă -vis des concours et des cavaliers, il y a un meilleur dialogue, tout est beaucoup plus calme et serein, ainsi qu'un respect mutuel, ce qui n'Ă©tait plus le cas. Ces derniĂšres annĂ©es, la commission critiquait les cavaliers et vice versa alors que maintenant, tout le monde tire Ă  la mĂȘme corde. Maintenant, je trouve qu'avec ce qu'on a fait au championnat du monde, et je pense que c'est le rĂŽle de la fĂ©dĂ©ration, il faudrait que l'on obtienne des subventions pour l'Ă©levage et les concours nationaux car le cheval belge est l'un des meilleurs produits que l'on vend. Le cheval belge est mondialement connu, mondialement apprĂ©ciĂ©, tout le monde le recherche. J'aimerais que cet argent soit investi dans les concours de jeunes chevaux car ce n'est pas normal que lorsqu'on fasse un parcours sans faute avec un 4 ans, on ne touche pas un bal. En France, les Ă©leveurs en vivent. Lorsqu'ils ont des bons chevaux, faire les 4, 5, 6 ans, cela rapporte de l'argent. Chez nous, il faut qu'il y ait plus d'argent car notre mĂ©tier coĂ»te beaucoup trop cher et ce Ă  tout niveau. Un Ă©leveur qui a 10 juments et qui doit payer les 10 saillies pour ses juments c'est un capital Ă©norme ! Il faut gagner cet argent, puis il faut nourrir ces chevaux et les poulains
 Admettons que, sur ces 10 juments, il ait 5-6 poulains. Ensuite, il faut les garder jusqu'Ă  3, 4 ans. AprĂšs il faut les dĂ©bourrer, les immatriculer puis les emmener au concours
 donc je ne vois pas pourquoi des 4 ans ne pourraient pas gagner d'argent lorsqu'ils vont au concours et toucher par exemple cent euros par sans faute ou alors, on dit qu'on fait des parcours d'entraĂźnement mais alors je ne vois pas pourquoi on devrait payer une inscription. Qu'on dise que c'est gratuit pour les quatre ans. En Belgique, nous avons des pistes formidables mais les propriĂ©taires de ces terrains ne sont pas aidĂ©s car Ă  part Gesves qui fait partie de la rĂ©gion wallonne, Wisbecq, Hulsterlo, Neeroeteren, Moorsele sont tous dĂ©tenus par des privĂ©s et je pense que ces propriĂ©taires devraient ĂȘtre aidĂ©s financiĂšrement pour qu'ils puissent organiser de beaux concours car il y a tout pour faire. La suite demain !
Équicoaching: ces managers qui murmurent Ă  l’oreille des chevaux. Ils sont seuls face au cheval avec pour consigne de crĂ©er la confiance
requiert l'utilisation des feuilles de style et un Ă©cran d'au moins 800 pixels en largeur. VĂ©rifiĂ© dans Internet Explorer et Mozilla Firefox Cette page veut dĂ©crire, avec animation, les allures des chevaux. Vous y trouverez la description technique des mouvements les plus rĂ©guliers le pas, le trot, le galop et le saut. LE PAS Le pas est une allure Ă  quatre temps et c'est la plus lente du cheval. Le corps est toujours appuyĂ© sur trois des pattes, une seule Ă  la fois Ă©tant soulevĂ©e. À cette allure, le cheval est bien appuyĂ© et son Ă©quilibre est mieux assurĂ©. Le manuel de l'entraĂźneur niveau 3 de la FĂ©dĂ©ration Ă©questre canadienne, dĂ©rivĂ© des rĂšglements de dressage de la FĂ©dĂ©ration Ă©questre internationale, dĂ©crit 5 types de pas Le Pas Libre Le pas de repos pendant lequel le cheval a la libertĂ© d'abaisser sa tĂȘte et d'Ă©tendre son encolure. Le Pas de Travail Pour un cheval non-entraĂźnĂ© ni prĂȘt aux mouvements rassemblĂ©s, le mouvement est Ă©quilibrĂ©, Ă©gal et actif au niveau des hanches. Le mouvement doit venir de l'arriĂšre, base de l'impulsion. Le Pas Moyen Le mouvement est rĂ©gulier et aisĂ©, d'extension moyenne. Les sabots des postĂ©rieurs arriĂšre viennent se dĂ©poser devant les empreintes des sabots avants. Contact lĂ©ger, constant et moelleux avec la bouche du cheval. Le Pas AllongĂ© Le cheval couvre plus de terrain dans le mĂȘme rythme, bien rĂ©gulier. Le cheval Ă©tend un peu son encolure et avance la tĂȘte. Le contact du cavalier doit suivre. Le Pas RassemblĂ© Le cheval, dans la main, a un mouvement bien dĂ©fini vers l'avant en se soutenant l'encolure qui est arrondie. Chaque foulĂ©e est plus petite que celle du pas moyen mais les gestes des membres ont plus d'Ă©lĂ©vation. "Nous parcourons, avec de grandes foulĂ©es, plus de terrain en moins de temps, avec une fatigue moindre, qu'Ă  une cadence plus vive" Le cheval, Larousse, au sujet de l'engagement des postĂ©rieurs. LE TROT Le trot s'est acquis la fonction d'allure de travail. C'est Ă  cette allure surtout que l'on dĂ©veloppera l'Ă©quilibre du cavalier et que l'on dĂ©veloppera les aptitudes physiques du cheval. L'allure est dite "sautĂ©e", en diagonale et en deux temps. Les membres diagonaux se dĂ©placent de façon symĂ©trique, assurant l'Ă©quilibre. Pour le cavalier, le trot se fait "assis" ou "enlevĂ©". Le trot assis est nettement moins confortable, le dos des cavaliers effectuant un raidissement naturel plutĂŽt que d'absorber le mouvement du cheval. Il en rĂ©sulte facilement des mots de dos et plusieurs, en "tapant" sur le dos du cheval, rendent celui-ci nerveux. Quand on n'y est pas habituĂ©, le cavalier perd facilement l'Ă©quilibre. Le trot enlevĂ© se fait lorsque le cavalier utilise le mouvement du cheval pour se lever dans ses Ă©triers et s'assoir, en alternance continue. Comme le mouvement est fait en coordination avec les dĂ©placements du cheval, l'allure devient confortable. En travail rĂ©gulier, elle correspond, pour le cavalier, au travail cardio-vasculaire d'un jogging lĂ©ger. Le Trot de Travail IntermĂ©diaire entre le trot rassemblĂ© et le trot moyen. Le trot du cheval en entraĂźnement de base, qui a encore Ă  apprendre le rassemblĂ©. Doit ĂȘtre Ă©quilibrĂ© et vers l'avant, les hanches actives, les foulĂ©es Ă©gales et Ă©lastiques. Les postĂ©rieurs se placent exactement dans la trace laissĂ©e par les antĂ©rieurs. Le Trot Moyen Le cheval a un fort mouvement vers l'avant, plus relevĂ© et plus rond que pour le trot allongĂ©. Le placĂ© de tĂȘte est plus en avant de la verticale et permet au cheval de descendre un peu la tĂȘte et l'encolure. Le mouvement doit apparaĂźtre aisĂ©. Le Trot AllongĂ© À cette allure, le cheval couvre un maximum de terrain, Ă  la mĂȘme cadence qu'aux autres trots. L'encolure s'allonge, le cheval restant "dans la main". L'impulsion de l'arriĂšre-main est importante. Le Trot RassemblĂ© L'encolure est relevĂ©e et arrondie. Le cheval va toujours vers l'avant mais les jarrets dĂ©gagent l'Ă©nergie qui permet aux Ă©paules de se mouvoir avec facilitĂ© dans toutes les directions. Les foulĂ©es sont plus courtes mais le cheval est plus lĂ©ger et mobile. "Par surcroit, un cheval assoupli et Ă©quilibrĂ© se fatigue moins pour un mĂȘme travail, et, par lĂ , son usure et ses risques de tares et de chutes diminuent considĂ©rablement. Un bon dressage, oĂč le travail au trot aura jouĂ© un rĂŽle de premier plan, une mise en main correcte, Ă  qualitĂ©s initiales Ă©gales, prolongent la durĂ©e d'utilisation de l'animal, tout en le rendant plus agrĂ©able Ă  monter." LE GALOP Le galop est l'allure rapide du cheval. C'est une allure sautĂ©e pendant laquelle le cheval perd tout contact avec le sol. Il y a un effet de bascule et ça se passe en trois temps. Par exemple, pour un galop Ă  droite antĂ©rieur droit avancĂ© au 3e temps, la sĂ©quence ressemble Ă  ceci postĂ©rieur arriĂšre gauche, diagonal gauche, antĂ©rieur avant droit et temps de suspension. Le dĂ©part peut se faire par perte d'Ă©quilibre et par prise d'Ă©quilibre. Les dĂ©butants feront trĂšs gĂ©nĂ©ralement leur premier galop volontaire par perte d'Ă©quilibre. Ils accĂ©lĂ©reront leur trot jusqu'Ă  ce que le cheval "dĂ©boule" au galop en ayant tout son Ă©quilibre sur les Ă©paules. À une Ă©tape plus avancĂ©e, le dĂ©part se fera par prise d'Ă©quilibre autant du trot, du pas que de l'arrĂȘt. Le cheval transfĂšre son Ă©nergie Ă  ses jarrets pour se propulser Ă  cette allure, bien en Ă©quilibre. La vitesse est toujours fatigante et au galop, les dĂ©fauts du dressage ressortent au premier plan. Les dĂ©butants aiment bien galoper, ce qui leur donne l'impression d'ĂȘtre plus avancĂ©s. Mais si le travail ne se fait pas bien, on use le cheval. Toujours d'aprĂšs le manuel de l'entraĂźneur, dressage, de la FEC Le Galop de Travail Pour le cheval non-entraĂźnĂ© ni prĂȘt au rassemblĂ©. Les foulĂ©es Ă©gales, lĂ©gĂšres et cadencĂ©es dans un mouvement avant Ă©quilibrĂ©, hanches actives. Le Galop MoyenLes foulĂ©es sont plus allongĂ©es, l'impulsion provenant nettement de l'arriĂšre-main. Toujours dans la main, la tĂȘte est un peu plus Ă  l'avant que dans les galops de travail et allongĂ©s. L'encolure descend un peu. Le mouvement est toujours Ă©quilibrĂ© et aisĂ©. Le Galop AllongĂ© Allonger les foulĂ©es sans changer de rythme, sans perdre le calme et la lĂ©gĂšretĂ©. Le cheval allonge l'encolure et descend la tĂȘte, la main du cavalier accompagnant le cheval. Le Galop RassemblĂ© L'encolure est relevĂ©e et arrondie. La lĂ©gĂšretĂ© de l'avant-main est permise par l'engagement marquĂ© des postĂ©rieurs. Les foulĂ©es sont plus courtes et le cheval est trĂšs mobile et lĂ©ger. "Les sĂ©ances de galop avec des chevaux las, raidis, encapuchonnĂ©s ou le nez au vent, assorties de grands effets de mains ou de battements de coudes, sont Ă  proscrire catĂ©goriquement. Elles condamnent aussi bien l'Ă©lĂšve que le maĂźtre." À L'OBSTACLE -Pose du postĂ©rieur, rĂ©duction de la vitesse. -Pose des antĂ©rieurs, allongement de l'encolure, diminution de l'amplitude de la foulĂ©e. -Un antĂ©rieur toujours au sol, les postĂ©rieurs s'engagent, l'encolure se relĂšve pour prĂ©parer la montĂ©e. -Les postĂ©rieurs sont engagĂ©s et comprimĂ©s sous la masse, les antĂ©rieurs se replient. -PoussĂ©e des postĂ©rieurs vers le haut et l'avant les Ă©paules montent. -Le cheval est dans les airs. L'encolure s'allonge et s'abaisse. -Les antĂ©rieurs sont bien repliĂ©s pour le sommet de la trajectoire. -Le planer, les postĂ©rieurs se replient, l'encolure est Ă©tendue. Bascule. -L'abaissement de l'encolure la provoque, les antĂ©rieurs se dĂ©tendent et l'encolure commence Ă  se redresser. -La rĂ©ception sur un des antĂ©rieurs, l'encolure est relevĂ©e. -Pose du 2e antĂ©rieur, allongement de l'encolure et postĂ©rieurs rentrant sous la masse. -Projection du cheval vers l'avant, l'encolure se relĂšve pour allĂ©ger les antĂ©rieurs. -Reprise du galop. Toutes les images sont tirĂ©es du livre Le Cheval, Ă©quitation et sports hippiques, par Étienne Saurel, Ă©ditions Larousse ©1966. Animation par Daniel DubĂ©. Les citations sont tirĂ©es du livre "Le cheval" des Ă©ditions Larousse. Les descriptions des allures sont adaptĂ©es du Manuel de l'entraĂźneur Niveau III, Dressage, de la FĂ©dĂ©ration Ă©questre canadienne 1998. Pour le plaisir Grand galop de course Cliquez ici pour retourner au haut de la page. Questions et demandes spĂ©ciales dandube Copyright Le monde Ă©questre de MontrĂ©al, Canada. 22 fĂ©vrier 2008 Picouille [pikuj] quĂ©bĂ©cisme, circa 1870; a Fam. pĂ©j. Vieux cheval. ou b Vieux cheval rĂ©barbatif aux demandes des cavaliers ou c moderne surnom affectueux donnĂ© Ă  notre camarade et ami cheval.
Hicksteadest nĂ© en 1996 en Hollande chez Jan Van Schijndel, qui rĂ©unit d’excellentes lignĂ©es de saut obstacles pour sa jument Jomara. Huaso. Huaso Ă©tait un cheval de saut d’obstacles connu pour dĂ©tenir depuis 1949 le record du monde de saut en hauteur associĂ© au cavalier chilien Alberto Larraguibel. Itot du ChĂąteau
Il y a quelques jours, le champion du monde 1990 et multi-mĂ©daillĂ© Éric Navet Ă©tait l’invitĂ© de l’un de nos JumpLIVE sur Instagram. Nous vous proposons aujourd’hui de vous replonger autrement dans la premiĂšre partie de ce passionnant entretien et les souvenirs de carriĂšre aux sommets du cavalier tricolore. MERCI BEAUCOUP D’AVOIR RÉPONDU À NOS SOLLICITATIONS. COMMENT ALLEZ-VOUS EN CETTE PÉRIODE PARTICULIÈRE ? Cette crise sanitaire est une vĂ©ritable catastrophe. J’ai bien sĂ»r une pensĂ©e pour tous ceux qui sont malades mais aussi pour tous ceux qui ont malheureusement perdu un proche des suites de ce virus. Pour ma part, tout va bien. Je suis confinĂ© chez moi en Californie, dans mes Ă©curies, en famille. Nous cavaliers avons la chance de pouvoir monter tous les jours et profiter de l’extĂ©rieur. Notre vie quotidienne n’est pas vraiment bouleversĂ©e. Certes, il n’y a plus de concours et c’est particulier pour nous de ne plus bouger autant qu’avant, mais nous ne sommes pas Ă  plaindre. » REVENONS SUR VOTRE GRANDE CARRIÈRE À HAUT NIVEAU ET PLUS PARTICULIÈREMENT SUR VOTRE PREMIER COUP D’ÉCLAT VOTRE TITRE DE CHAMPIONS DU MONDE À STOCKHOLM EN 1990. Au dĂ©part, je ne voulais pas y aller car mon cheval, Quito de Baussy, n’avait alors que huit ans. J’avais plutĂŽt en tĂȘte de nous prĂ©parer pour les Jeux olympiques qui auraient lieu deux ans plus tard Ă  Barcelone et je ne voulais pas mettre en pĂ©ril nos chances d’y participer. L’annĂ©e 1990 avait commencĂ© sur les chapeaux de roues pour nous en terminant deuxiĂšmes du Grand Prix Coupe du monde de Bercy, juste derriĂšre Alexandra Ledermann et Punition. Ensuite nous avons rĂ©alisĂ© un double sans-faute dans la Coupe des nations de Lucerne en Suisse, que notre Ă©quipe a d’ailleurs remportĂ©e, et nous avons gagnĂ© le Grand Prix du dimanche. C’est lĂ  que Patrick Caron, notre sĂ©lectionneur de l’époque, a commencĂ© Ă  me mettre la pression Ă  propos des mondiaux Ă  venir. Il insistait sur le fait que Quito Ă©tait prĂȘt et que l’équipe avait besoin de lui mais moi je persistais Ă  refuser. Je savais que mon cheval Ă©tait techniquement au niveau mais qu’il manquait d’expĂ©rience, tout comme moi. MalgrĂ© ma participation aux Jeux olympiques de Los Angeles en 1984, je n’avais pas un solide bagage. Pierre Durand a fini par s’en mĂȘler et me faire accepter le rĂŽle de remplaçant. Je voulais seulement supporter mes coĂ©quipiers. Je n’avais absolument aucune prĂ©tention personnelle. » MALHEUREUSEMENT, LA JUMENT D’HERVÉ GODIGNON, LA BELLETIÈRE, S’EST BLESSÉE JUSTE AVANT LE DÉPART POUR STOCKHOLM
 C’est ça. Nous avons donc dĂ» les remplacer. J’avais en tĂȘte de ne participer qu’aux Ă©preuves par Ă©quipes, aux cĂŽtĂ©s de Roger-Yves Bost, Hubert Bourdy et Pierre Durand, toujours dans l’optique de ne pas trop en demander Ă  mon jeune Quito de Baussy. Ensemble nous avons Ă©tĂ© sacrĂ©s champions du monde par Ă©quipes et Ă  la suite de cette victoire j’étais premier du classement individuel ! Évidemment, lors de la confĂ©rence de presse qui a suivi cette finale, la premiĂšre question qu’on m’a posĂ©e a Ă©tĂ© celle-ci Allez-vous vraiment vous arrĂȘter en si bon chemin ? ». Bien sĂ»r que je ne pouvais pas m’arrĂȘter lĂ . Je ne pouvais pas ne pas tenter ma chance alors qu’une telle occasion ne se reprĂ©senterait peut-ĂȘtre jamais. La plus grosse Ă©preuve de la semaine Ă©tait devant nous la qualification en deux manches pour la finale tournante. Seuls les vingt meilleurs couples au monde Ă©taient au dĂ©part. Les parcours Ă©taient donc Ă  leur niveau. Nous avons fait quatre points en premiĂšre manche et sans faute en seconde manche, ce qui nous a permis de nous qualifier pour la finale tournante. Quito allait trĂšs bien. J’étais comme sur un nuage. J’avais la sensation que rien ne pourrait nous arriver. » COMMENT AVEZ-VOUS VÉCU CETTE SI PARTICULIÈRE FINALE TOURNANTE ? Les autres qualifiĂ©s pour la finale Ă©taient Hubert Bourdy, John Whitaker et Greg Best. Ce moment m’a procurĂ© Ă©normĂ©ment de bonheur. J’allais monter Milton et Gem Twist, deux des meilleurs chevaux du monde, dans le mĂȘme aprĂšs-midi. C’était un privilĂšge. Pour cette raison, je n’ai pas ressenti de pression particuliĂšre lors de l’épreuve, au dĂ©but en tout cas. Avoir l’opportunitĂ© de m’asseoir sur ces deux chevaux mythiques primait de loin sur les enjeux, je voulais en profiter pleinement. J’ai littĂ©ralement volĂ© au-dessus des obstacles avec eux et les rĂ©sultats s’en sont logiquement suivi. Je redoutais un peu de monter Morgat, le cheval de mon coĂ©quipier, en dernier. J’avais l’habitude des grands chevaux, assez froids. LĂ  je me retrouvais sur une toute petite monture trĂšs prĂšs du sang. La pression a donc fait son retour avant mon quatriĂšme tour. À ce moment-lĂ , j’ai recommencĂ© Ă  penser aux mĂ©dailles nous Ă©tions quatre et il n’y en avait que trois. Mais Morgat a trĂšs bien sautĂ© et m’a offert un sans-faute. J’ai remportĂ© l’or en passant la ligne d’arrivĂ©e avec lui ! En y rĂ©flĂ©chissant bien, c’est peut-ĂȘtre parce que j’ai voulu me faire plaisir que je suis devenu champion du monde. » POUVEZ-VOUS REVENIR PLUS EN DÉTAILS SUR CE QUE VOUS AVEZ RESSENTI EN MONTANT MILTON ET GEM TWIST, CES DEUX LÉGENDES DU SAUT D’OBSTACLES ? Je n’oublierai jamais les sensations qu’ils m’ont procurĂ©es. Milton Ă©tait trĂšs souple, trĂšs Ă©lastique, et avait beaucoup de moyens. Mais il avait une technique des antĂ©rieurs trĂšs particuliĂšre il avait tendance Ă  les jeter en avant, ce qui pouvait occasionner de petites touchettes s’il se rapprochait trop des barres. Il ne montait pas le garrot et avait une encolure un peu figĂ©e, mais il palliait ça en ouvrant beaucoup son arriĂšre-main. John veillait Ă  toujours lui laisser de la place Ă  l’abord, j’ai donc essayĂ© de le monter comme lui, avec un bon rythme et en rassemblant un peu le galop Ă  l’abord pour qu’il puisse emmagasiner de l’impulsion. De cette maniĂšre, il me donnait de formidables coups de dos. Je savais ce que je devais faire et il me laissait faire. Il faut dire qu’il Ă©tait tellement bien prĂ©parĂ© que malgrĂ© ces petites complexitĂ©s c’était presque facile. Gem Twist Ă©tait un grand gĂ©nie, un peu rebelle. Il ne se laissait pas faire. Il coupait les virages, passait au-dessus de la main, chargeait les barres. LĂ  oĂč il fallait s’imposer avec Milton, il fallait plutĂŽt composer avec lui. Il fallait accepter de se laisser emmener et lui faire confiance. Plus il Ă©tait en difficultĂ©, plus il allait haut et sautait mieux. Je me suis tout autant fait plaisir avec lui, mais d’une maniĂšre complĂštement diffĂ©rente. On m’a souvent demandĂ© lequel j’avais prĂ©fĂ©rĂ© Milton Ă©tait idĂ©al pour assurer le sans faute et Gem Twist pour s’imposer au chronomĂštre. » MALGRÉ LES ANNÉES VOUS SEMBLEZ VOUS RAPPELER DE CETTE ÉCHÉANCE DANS LES MOINDRES DÉTAILS
 Vous savez, mĂȘme aprĂšs trente ans, on peut pas oublier de telles choses, c’est impossible. Ce sont des expĂ©riences tellement incroyables qu’elles marquent Ă  vie. Encore aujourd’hui, les sensations et les sentiments me prennent aux tripes lorsque j’y repense. » COMMENT AVEZ-VOUS GÉRÉ LA SUITE DE LA CARRIÈRE DE QUITO DE BAUSSY APRÈS UN PREMIER SUCCÈS SI PRÉCOCE ? J’ai pris un trĂšs gros risque en participant aux mondiaux de Stockholm avec lui
 Mais fort heureusement, cette double mĂ©daille obtenue Ă  huit ans seulement n’a pas entachĂ© le reste de sa carriĂšre. D’ailleurs, il demeurera le seul et unique cheval sacrĂ© champion du monde si jeune, puisque la FĂ©dĂ©ration Ă©questre internationale a ensuite relevĂ© l’ñge minimum de participation requis Ă  neuf ans. Par la suite, nous Ă©tions trĂšs attendus sur les grandes Ă©chĂ©ances et il a toujours su rĂ©pondre prĂ©sent en 1991 mĂ©daille d’or individuelle lors des championnats d’Europe Ă  La Baule devant notre public, en 1992 mĂ©daille de bronze par Ă©quipes aux Jeux olympiques de Barcelone, en 1993 la mĂȘme mĂ©daille aux championnats d’Europe de GijĂłn, en 1994 vice-champions du monde par Ă©quipes Ă  La Haye
 Quito n’a jamais rien manquĂ©. J’ai dĂ©cidĂ© de le mettre Ă  la retraite assez tĂŽt, Ă  l’ñge de quatorze ans, pas parce qu’il avait des soucis physiques mais parce que je sentais qu’il perdait peu Ă  peu de sa motivation, de son Ă©tincelle. J’avais l’impression qu’il devenait un cheval normal ». Je devais le monter de plus en plus en l’exploitant, en le poussant, et je culpabilisais. Il ne mĂ©ritait pas cela, pas aprĂšs tout ce qu’il avait accompli. Il a pu profiter de sa retraite durant de longues annĂ©es, chouchoutĂ© par ma sƓur Sylvie. Il est dĂ©cĂ©dĂ© au bel Ăąge de trente-trois ans. Nous l’avons enterrĂ© chez nous, dans mes Ă©curies de Corville dans l’Eure. » QUITO ÉTAIT SANS AUCUN DOUTE LE CHEVAL DE VOTRE VIE
 Oui. C’est lui qui m’a emmenĂ© au plus haut niveau, qui m’a tout donnĂ©. C’est sa gĂ©nĂ©rositĂ© et son intelligence qui m’ont marquĂ©es, plus que son talent. Il Ă©tait douĂ© bien sĂ»r, on ne va pas aussi loin et on ne dĂ©croche pas autant de mĂ©dailles avec un cheval qui n’est pas douĂ©, mais il savait s’économiser, gĂ©rer ses efforts et donner le meilleur de lui-mĂȘme lorsqu’il le fallait. Il n’était jamais spectaculaire, jamais Ă©poustouflant. À cĂŽtĂ© de Milton ou de Gem Twist, il semblait ramper alors qu’il mĂ©nageait simplement ses efforts. Comme tous les vrais bons chevaux de championnats, il savait quand c’était important. Il m’a permis d’emmagasiner Ă©normĂ©ment d’expĂ©rience lors des grandes Ă©chĂ©ances et de les rĂ©pĂ©ter. Il a ramenĂ© six mĂ©dailles de cinq Ă©vĂ©nements majeurs sur une pĂ©riode de cinq ans seulement. Je ne sais pas si d’autres chevaux ont fait ça. Notre complicitĂ© a sans aucun doute jouĂ© son rĂŽle. Mon pĂšre l’a fait naĂźtre, je l’ai dĂ©bourrĂ© et l’ai dĂ©butĂ© en compĂ©tition Ă  quatre ans. On se faisait confiance et on se connaissait par cƓur. Avec lui j’étais incontournable. Il Ă©tait formidable. J’ai finalement gagnĂ© peu de Grands Prix classiques avec lui. C’était un cheval de grands Ă©vĂ©nements. Je me souviens tout de mĂȘme en avoir remportĂ© un au Parc des Princes Ă  Paris, c’était magique. Et puis il y a eu un Grand Prix Coupe du monde Ă  Amsterdam. En rĂ©compense nous avions reçu une Volvo. Mon pĂšre, qui nous avait accompagnĂ©s ce week-end-lĂ , est rentrĂ© Ă  la maison avec cette voiture. C’était la Volvo de son cheval, la Volvo de Quito. Il l’a conduite et gardĂ©e jusqu’à son dĂ©cĂšs, et ça c’est quelque chose qui veut dire beaucoup Ă©motion
 » QUELS ONT ÉTÉ LES SUCCESSEURS DE VOTRE CHEVAL DE CƒUR ? Lorsque je l’ai retirĂ© des terrains de concours, je me suis retrouvĂ© dans le creux de la vague mĂȘme si je n’avais jamais cessĂ© de prĂ©parer sa relĂšve. On ne croise pas des chevaux de sa trempe tous les jours. J’ai eu un cheval intermĂ©diaire, Atout d’Isigny que mon pĂšre avait achetĂ© Ă  un boucher qui faisait un peu d’élevage. Pour la petite histoire, cet Ă©leveur amateur avait demandĂ© conseil Ă  mon pĂšre quant Ă  l’étalon Ă  choisir pour l’une de ses juments et n’avait pas Ă©tĂ© satisfait du tout par le poulain. Alors qu’il avait deux ans et que, comme tous les chevaux de cet Ăąge, Atout n’avait pas un modĂšle trĂšs flatteur, mon pĂšre s’est rĂ©solu Ă  le ramener Ă  la maison. Il a fini par devenir le successeur de Quito. Il m’a offert un titre de champion de France et m’a emmenĂ© jusqu’aux mondiaux de Rome en 1998, desquels nous sommes revenus mĂ©daillĂ©s d’argent par Ă©quipes. Mais mĂȘme s’il m’a lui aussi beaucoup donnĂ©, Atout n’était pas du niveau de Quito et j’ai finalement dĂ» le dĂ©classer. Et puis j’ai continuĂ© ma route avec un autre crack, Dollar du MĂ»rier. C’est avec lui que j’ai participĂ© aux championnats du monde de Jerez de la Frontera en 2002. Nous avons contribuĂ© Ă  la mĂ©daille d’or par Ă©quipes et avons arrachĂ© l’argent individuel. VoilĂ  les trois principaux chevaux qui ont fait ma carriĂšre au plus haut niveau. » VOUS ÊTES REVENUS DEUX FOIS DES JEUX ÉQUESTRES MONDIAUX AVEC UNE DOUBLE MÉDAILLE, AVEC DEUX CHEVAUX, À DOUZE ANS D’ÉCART. UN EXPLOIT. Les championnats du monde m’ont toujours rĂ©ussi. J’en ai fait quatre et j’ai ramenĂ© six mĂ©dailles. C’était mon Ă©chĂ©ance favorite. À l’inverse, j’ai participĂ© Ă  trois olympiades avec beaucoup moins de rĂ©ussite. J’ai obtenu le bronze par Ă©quipes Ă  Barcelone en 1992, certes, mais rien d’autre. Je ne me rends pas compte du temps qui s’est Ă©coulĂ© depuis cette Ă©poque. Certains cavaliers qui arrivent aujourd’hui au plus haut niveau n’étaient pas encore nĂ©s lorsque je participais Ă  ces grandes Ă©chĂ©ances ! C’est peut-ĂȘtre bon signe, que je ne me sente pas vieillir rires
 » QUEL EST VOTRE SECRET ? Je considĂšre que j’ai eu beaucoup de chance dans la vie. Évidemment, je n’ai pas juste Ă©tĂ© chanceux, j’ai Ă©normĂ©ment travaillĂ©, que ce soit physiquement et surtout mentalement. C’est grĂące Ă  la rĂ©flexion qu’on progresse le plus. Ceux qui ont rĂ©ussi ont passĂ© des annĂ©es auprĂšs de leurs chevaux en les emmenant petit Ă  petit vers le plus haut niveau. Il n’y a pas de rĂ©ussite sans gestion, et c’est d’autant plus vrai en ce qui concerne les grands championnats. J’ai toujours Ă©tĂ© meilleur lors de ceux-ci que lors des Grands Prix classiques. Un peu comme Jeroen Dubbeldam. J’adore travailler en vue d’une Ă©chĂ©ance comme les mondiaux, Ă©laborer la bonne stratĂ©gie un an, six mois, deux mois Ă  l’avance, qui nous permettra, mon cheval et moi, d’ĂȘtre au meilleur de notre forme le jour J. C’est vraiment passionnant, difficile aussi il faut prĂ©parer sa monture pour qu’elle soit techniquement prĂȘte tout en prĂ©servant son intĂ©gritĂ© mentale et sa motivation. Un cheval techniquement prĂȘt mais qui aura Ă©tĂ© trop usĂ© psychologiquement ne sera pas en mesure de performer. Au moment de partir sur une grande Ă©chĂ©ance, le cavalier ne doit pas douter tout en restant conscient que rien n’est jamais acquis dans ce sport. S’il doute c’est qu’il n’est pas prĂȘt. C’est pour cette raison que j’ai refusĂ© certaines sĂ©lections, par exemple celle des Jeux olympiques de Sydney en 2000. Je savais que Dollar serait prĂȘt pour Jerez deux ans plus tard, mais pas Ă  ce moment-lĂ . On ne peut pas jouer et partir Ă  l’aventure la fleur au fusil. Lorsqu’on se sent prĂȘt, on Ă©limine le mauvais stress et il ne reste plus que celui qui nous pousse Ă  nous dĂ©passer. On peut entrer en piste confiant, serein, et c’est la meilleure des sensations. » VOUS QUI AVEZ PRIS PART À DEUX FINALES TOURNANTES, QUE PENSEZ-VOUS DE SA SUPPRESSION ? MĂȘme si j’ai adorĂ© ces deux moments pendant lesquels j’ai eu l’honneur de monter sur des chevaux mythiques, je dois bien reconnaĂźtre que cette Ă©preuve Ă©tait trop Ă©prouvante et la nouvelle formule est plus juste car elle demande moins d’efforts. Ceci dit, j’avais Ă©tĂ© impressionnĂ© de voir la fraĂźcheur dont pouvaient faire preuve les chevaux lors de ces deux finales tournantes compte tenus de ce qu’ils avaient dĂ©jĂ  sautĂ© le reste de la semaine des mondiaux. Je n’ai pas eu la sensation qu’ils Ă©taient fatiguĂ©s tellement ils avaient Ă©tĂ© bien prĂ©parĂ©. Et puis, pour certains chevaux, plus ils sautent mieux ils sautent. C’était le cas de Dollar qui Ă©tait trĂšs difficile frais. À Jerez, il s’est de plus en plus appliquĂ© au fil des jours et des Ă©preuves. Bien qu’elle soit un formidable exercice pour les cavaliers parce qu’elle permet de rendre compte de leur capacitĂ© d’adoption et de leur aisance Ă  monter au pied levĂ©, la finale tournante est une autre discipline. Le concours hippique ce n’est pas cela c’est l’histoire d’un couple, d’un cavalier, d’un cheval et de longues annĂ©es de travail. J’avais du mal avec cette notion de dissociation. L’autre inconvĂ©nient notable de cette Ă©preuve particuliĂšre Ă©tait la trop grande importance du tirage au sort. Monter le cheval avec le moins de sang en dernier pouvait coĂ»ter trĂšs cher. En 1990, mĂȘme si je l’avais un peu redoutĂ© pour d’autres raisons, j’avais eu de la chance de monter Morgat pour mon dernier parcours. » DĂ©couvrez bientĂŽt la suite de cet entretien avec Éric Navet dans une seconde partie consacrĂ©e Ă  sa vie actuelle aux États-Unis, Ă  ses projets d’avenir et Ă  son analyse du saut d’obstacles tel qu’il est devenu. Propos recueillis par Pauline ARNAL, ThĂ©o CAVIEZEL et RaphaĂ«l GARBOUJ. Photo Ă  la Une ©

GrandmÚre de la Renaissance, Monessa a également produit le cheval de saut de 1,45 m Regent. Le jumper Callida de 1,60 m revient également à Monessa. La souche 18A2 est considérée comme l'une des lignées les plus consolidées de Holstein. De cette excellente ligne vient une liste de chevaux qui sautent au plus haut niveau et plus de 100

Bayard est un cheval-fĂ©e lĂ©gendaire de robe baie, issu de nombreuses chansons de geste du Moyen Âge chrĂ©tien. Les plus anciennes versions remontent au XIIe siĂšcle, et figurent parmi les histoires les plus populaires jusqu'au XIXe siĂšcle. Ces textes, surtout celui des Quatre Fils Aymon, lui attribuent des qualitĂ©s magiques et une origine surnaturelle fils d'un dragon et d'une serpente, Bayard est libĂ©rĂ© d'une Ăźle volcanique par l'enchanteur Maugis. Le roi Charlemagne le donne Ă  Renaud de Montauban, l'aĂźnĂ© des quatre fils Aymon. RenommĂ© pour sa force et son intelligence, Bayard a le pouvoir de porter les quatre fils sur son dos en mĂȘme temps, pour leur permettre d'Ă©chapper Ă  la colĂšre du roi. LivrĂ© Ă  Charlemagne en gage de paix, il est jetĂ© au fond du Rhin ou de la Meuse selon le folklore et des versions littĂ©raires plus tardives avec une meule autour du cou. Bayard parvient Ă  s'Ă©chapper et, selon la lĂ©gende, continue depuis Ă  errer dans la forĂȘt ardennaise, d'oĂč retentit son hennissement Ă  chaque solstice d'Ă©tĂ©. Ce cheval, probablement le plus cĂ©lĂšbre du Moyen Âge, semble remonter Ă  des croyances paĂŻennes antĂ©rieures Ă  la plupart des textes qui le mettent en scĂšne. Il pourrait ĂȘtre issu d'un mythe des Francs, de la monture reptilienne du gĂ©ant Gargantua primitif, ou de la mythologie celtique. Chtonien tant par son origine que par sa couleur, subversif car rĂ©sistant Ă  l'empereur Charlemagne, il tient auprĂšs de Renaud un rĂŽle de protecteur totĂ©mique et d'animal nourricier. Depuis le Moyen Âge, Bayard est une figure importante du folklore, particuliĂšrement dans l'Ardenne, en Belgique et en France, notamment prĂšs de Bogny-sur-Meuse, de LiĂšge et de Dinant. Selon la lĂ©gende, le rocher Bayard aurait Ă©tĂ© fendu par un coup de ses sabots. De nombreux toponymes connus sous le nom de Pas-Bayard » ou de Saut-Bayard » lui seraient dus. Des processions et cortĂšges folkloriques le mettent en scĂšne parmi les gĂ©ants du Nord, comme la ducasse d'Ath et l'ommegang de Termonde. La vaste diffusion de sa lĂ©gende et le succĂšs de celle-ci ont influencĂ© bon nombre d'artistes, ainsi que des croyances populaires. Étymologie Bien que le nom le plus couramment rencontrĂ© soit Bayard », la forme Bayart », plus ancienne, semble Ă©galement plus exacte. Le d » final apparaĂźt au fil des adaptations du texte. Selon le germaniste Marc-AndrĂ© Wagner, ce nom est issu de l'ancien français baiart ou baiars, lui-mĂȘme du latin badius bai » avec le suffixe germanique d'amplification hart dur », fort ». Cette Ă©tymologie renvoie Ă  la robe trĂšs baie » de l'animal, probablement un brun proche du rouge[1],[2]. La thĂ©orie d'Henri Dontenville voit dans Bayard un nom dĂ©rivĂ© de bĂ©lĂ©nique », c'est-Ă -dire en rapport avec le dieu celte BĂ©lĂ©nos[3],[4]. AprĂšs le XIIIe siĂšcle et sous l'influence de la lĂ©gende, le nom commun bayard » devient d'usage pour dĂ©signer tous les chevaux bais, y compris en Suisse romande[5], et sans avoir de rapport avec le chevalier Bayard[6]. Il donne naissance Ă  des proverbes populaires tels Bayard de trois, cheval de roy, Bayard de quatre, cheval de fol, Bayard d'un, ne le donne Ă  aucun[7] ». En wallon liĂ©geois, bayar ou baya dĂ©signe non seulement une robe du cheval, mais aussi tous les chevaux vigoureux et robustes Ă  l'instar de celui de la lĂ©gende[8]. Par extension, le mot en vient Ă  dĂ©signer les cheveux roux et noirs, ainsi, quelques familles hĂ©ritent-elles du nom propre Bayard »[9]. Dans le Nord-Pas-de-Calais, Bayard » ou Baielart » dĂ©signe des chevaux efflanquĂ©s utilisĂ©s lors de joutes humoristiques, par dĂ©rision[10]. L'usage du nom commun s'est perdu au fil du temps. D'aprĂšs Doppagne, lorsque, familiĂšrement, un paysan dit bayard » pour un cheval, c'est au cheval lĂ©gendaire qu'il pense et non plus Ă  bai l'adjectif de couleur dont, dans les dialectes, bayard est dĂ©rivĂ© ! »[11]. Éric Baratay fait remarquer que Bayard » est aussi un prĂ©nom humain, induisant peut-ĂȘtre un certain anthropomorphisme[12]. Quelques confusions existent entre le Bayard de la lĂ©gende des Quatre Fils Aymon et d'autres chevaux du folklore populaire, probablement Ă  cause du nom commun pour le cheval bai. Bayard » est la forme française. En italien, on le connaĂźt sous le nom de Baiardo », en wallon li tchvĂ„ BayĂ„d », et en flamand Ros Beiaard ». En nĂ©erlandais, vers 1822, Rosbeijer dĂ©signe non-seulement le cheval Bayard, mais aussi un lutin, un dragon, ou une incarnation du Diable[13]. Mentions dans les chansons de geste et la littĂ©rature Bayard, sans aucun doute le plus fameux des chevaux du Moyen Âge » selon Michel Stanesco[14], et le plus cĂ©lĂšbre des chevaux magiques de nos terres » France et Belgique selon Henri Dontenville[15], est issu des chansons de geste. Il est connu grĂące aux nombreux textes qui les retranscrivent. Le plus ancien est une version française des Quatre Fils Aymon[16], peut-ĂȘtre d'origine ardennaise[17], dont fait partie la Chanson de Renaut de Montauban[Note 1]. La plus ancienne version remonterait au plus tard au milieu du XIIIe siĂšcle selon Jacques Thomas[18]. Certains font remonter le prototype Ă  la fin du XIIe siĂšcle au maximum, sur base du fait que la lĂ©gende circulait oralement avant cette date[19]. Le cheval Bayard y tient une fonction adjuvante et appartient Ă  Renaud. Plus tard, la tradition raconte que c'est le cousin de Renaud, le magicien Maugis ou Maugris, qui l'a capturĂ© et lui en a fait don[20], grĂące Ă  la diffusion du Maugis d'Aigremont, paru au XIVe siĂšcle. Comme Joseph BĂ©dier le fait remarquer, il n'y a pas dans la littĂ©rature populaire de livre plus populaire que Renaut de Montauban »[21]. La grande longĂ©vitĂ© et le succĂšs de ce texte, qui a subi assez peu de retouches depuis le XIIIe siĂšcle, semblent ĂȘtre dus Ă  la prĂ©sence de l'enchanteur Maugis et du cheval Bayard[22]. Ils sont les deux seuls Ă©lĂ©ments fantastiques et merveilleux de la lĂ©gende[23],[24] et contribuent Ă  lui donner ses traits fĂ©eriques si apprĂ©ciĂ©s du public[21]. Les Quatre Fils Aymon et Renaut de Montauban La fuite des quatre fils Aymon sur Bayard depuis Paris, d'aprĂšs un incunable lyonnais. Les Quatre Fils Aymon et Renaut de Montauban forme la source principale concernant Bayard, qui en est indissociable[25]. Le cheval joue toujours un rĂŽle presque aussi important que son cavalier. Il est dĂ©crit comme faĂ© » fĂ©e dans un sens adjectival, c'est-Ă -dire comme enchantĂ©, touchĂ© par une magie »[23],[26]. Bien que la reprĂ©sentation du cheval portant les quatre frĂšres Renaud, Alard, Richard et Guichard en mĂȘme temps soit trĂšs connue et indissociable de la chanson, elle semble issue d'une influence de l'iconographie sur les versions postĂ©rieures du texte, car si les plus anciens textes disent que Bayard est capable de porter plus d'un cavalier, ils ne prĂ©cisent jamais qu'il s'agit des quatre frĂšres[27]. L'attachement de Renaud pour son cheval est plus d'une fois mis en avant dans la chanson, Ă  travers des phrases comme HĂ© Baiart bons chevaux que ne savĂ©s parler ? De ma grande dolor m'eussies confortĂ©s »[28] aprĂšs la mort de Maugis, selon l'une des versions[Note 2],[29]. Il prise Bayard plus que tout l'or du monde »[30] selon d'autres mentions. RĂ©sumĂ© des manuscrits Aymon de Dordonne vient Ă  Paris un jour de PentecĂŽte pour prĂ©senter ses quatre fils, Renaud, Aalard, Guichard et Richard, Ă  son suzerain Charlemagne. Renaud impressionne et remporte la quintaine, si bien que Charlemagne le fait armer chevalier et ordonne qu'on lui remette une monture merveilleuse Chanson des quatre fils Aymonmanuscrit La ValliĂšre ancien français[31] Traduction en français moderne I cheval i amainent que tos estoit faes Baiars avoit a non Le cheval qu'ils amĂšnent Ă©tait fĂ©e Il avait pour nom Bayard Mais Renaud se querelle aux Ă©checs avec un neveu du roi, Bertolai, et le tue sur un coup de colĂšre. Il s'enfuit et, selon l'un des manuscrits, arrivĂ© Ă  Senlis avec ses frĂšres, il les prend tous les trois en croupe c'est le premier exploit de Bayard, puis emmĂšne ainsi Richard et Guichard Ă  Soissons[32]. Épisode ardennais L'arrivĂ©e des quatre fils Aymon Ă  Dordonne, montĂ©s sur le cheval Bayard, aprĂšs leur exil dans la forĂȘt. Manuscrit mĂ©diĂ©val par Loyset LiĂ©det. Tous les quatre se rĂ©fugient dans les Ardennes, leur pays natal, grĂące au cheval Bayard qui franchit des vallĂ©es d'un seul bond et galope plus vite qu'aucun autre. Charlemagne s'est lancĂ© Ă  leur poursuite mais les quatre frĂšres sont retranchĂ©s dans la forteresse de Montessor ou Montfort. L'armĂ©e de Charlemagne finit par la faire tomber et les frĂšres sont contraints de vivre de rapines et de se cacher dans la forĂȘt ardennaise, oĂč ils manquent mourir de faim tandis que seul restait gros et gras leur cheval Bayard les feuilles lui profitent mieux que le blĂ© aux autres chevaux[33] ». AffamĂ©s, ils rentrent chez leur mĂšre au chĂąteau de Dordonne, mais leur pĂšre, de retour, les chasse Ă  nouveau en raison de sa vassalitĂ© envers Charlemagne. Épisode de Montauban AprĂšs de nombreuses aventures qui le voient se rendre maĂźtre de la forteresse de Montauban, Renaud retourne Ă  Paris pour narguer le roi Charlemagne, lors d'une course visant Ă  trouver le meilleur cheval qui soit pour Roland le hĂ©ros de la chanson homonyme. GrĂące Ă  l'aide de l'enchanteur Maugis, son cousin, il dĂ©guise Bayard en cheval blanc boiteux et prend lui-mĂȘme l'apparence d'un adolescent de quinze ans afin de participer Ă  une course prĂšs de Montmartre, au bord de la Seine. L'apparition de Bayard dĂ©clenche d'abord l'hilaritĂ© gĂ©nĂ©rale[34],[35], mais Renaud dĂ©lie le pied de son destrier et gagne la course grĂące Ă  ses merveilleuses capacitĂ©s[36]. Il va jusqu'Ă  dĂ©pouiller Charlemagne de sa couronne, trophĂ©e du vainqueur[37]. Un soldat postĂ© aux portes de Paris l'ayant reconnu et saisi par un Ă©trier, Bayard lui lance un coup de sabot mortel[38]. À Montauban, Renaud et ses frĂšres sont rattrapĂ©s par l'armĂ©e de Charlemagne une fois de plus, et trahis par le roi Yon qui leur ordonne de se rendre dĂ©sarmĂ©s Ă  Vaucouleurs. Ils affrontent toute une armĂ©e, Ă©preuve dont ils se tirent grĂące Ă  l'arrivĂ©e providentielle de Maugis chevauchant Bayard. Les quatre frĂšres se lassent de la querelle. Roland sert d'intermĂ©diaire entre Renaud et Charlemagne. Plus tard, alors que l'empereur s'apprĂȘte Ă  faire traĂźtreusement pendre Richard, Bayard rĂ©veille Renaud en touchant son Ă©cu de son sabot Chanson des quatre fils Aymonmanuscrit La ValliĂšre ancien français[39],[40] Traduction en français moderne Venus est a Renaut ens el brueillet reont Ou il iert endormis si com traveilliĂ©s hom. Baiars ne pot parier, ne dit ne o ne non Ains hauce le piĂ© destre qu'il ot gros et reont, Et fiert l'escu Renaut I grant cop a bandon[Note 3]. Il entend Richard et vient À l'endroit oĂč Renault gĂźt endormi Bayard ne sait pas parler, ne sait dire ni oui ni non Il lĂšve le pied droit, qu'il a gros et rond et frappe l'Ă©cu de Renaud d'un si fort coup qu'il le brise de haut en bas. Le chevalier peut alors secourir son frĂšre. Bien plus tard, Renaud et ses frĂšres sont rĂ©duits Ă  la fuite et Ă  la famine lors du siĂšge de Montauban leurs montures sont toutes tuĂ©es pour leur viande, Ă  l'exception de Bayard. AprĂšs avoir envisagĂ© de le manger, ils renoncent Ă  l'idĂ©e de le saigner entre les murs du chĂąteau car le cheval-fĂ©e est Ă©puisĂ©. Ils s'Ă©chappent alors en pleine nature grĂące Ă  un souterrain, et selon une version, ils boivent lĂ  le sang du cheval, ce qui les ranime. Disparition de Bayard La Meuse, fleuve dans lequel Bayard aurait Ă©tĂ© jetĂ© selon les versions plus tardives des textes, et la croyance populaire moderne. Charlemagne est contraint par Roland et ses barons de proposer une vĂ©ritable offre de paix en Ă©change de laquelle Renaud doit s'engager Ă  partir en pĂšlerinage en Palestine et Ă  lui livrer Bayard, qui l'a toujours aidĂ© Ă  se tirer de situations dĂ©sespĂ©rĂ©es. Renaud accepte dans le manuscrit La ValliĂšre, il livre mĂȘme son destrier sans exprimer de regret tant il ne songe qu'Ă  la paix, et n'a jamais envisagĂ© de garder Bayard[41]. Charlemagne ordonne que le cheval soit jetĂ© dans un fleuve le Rhin ou la Meuse selon les versions avec une meule autour de son cou, et se rĂ©jouit de sa mort imminente Mais comme il regardait au loin, Ă  un endroit oĂč la riviĂšre s'Ă©largit, il voit le cheval nager avec vigueur, qui frappe la meule de ses sabots, en faisant sauter de nombreux Ă©clats, si bien qu'il finit par la briser comme une motte de terre. Lorsqu'il en est dĂ©barrassĂ©, il traverse le large fleuve et reprend pied sur l'autre rive oĂč il grimpe en haut de l'escarpement; puis il se secoue de la tĂȘte Ă  la queue, hennissant et frappant le sol de ses sabots; enfin, il s'enfonce, plus rapide qu'une alouette, au cƓur de la sauvage forĂȘt d'Ardennes. [
] Ainsi Bayard Ă©chappa Ă  la mort. On dit encore dans le Royaume, comme on le lit dans les histoires, qu'il vit toujours dans la forĂȘt et que, s'il voit quelqu'un, au lieu de l'approcher, il s'enfuit au plus vite, comme Diable craignant Dieu. » — Les Quatre Fils Aymon ou Renaut de Montauban[42]. La derniĂšre mention du cheval dans les diffĂ©rentes versions de la chanson dit qu'il demeure depuis dans la forĂȘt, Ă  l'Ă©cart des hommes[43],[44]. Quelques-unes ajoutent qu'il est parti rejoindre l'enchanteur Maugis dans son ermitage[45], ou Ă  Valfondu[46]. Origines littĂ©raires de Bayard Dans neuf manuscrits mĂ©diĂ©vaux sur douze, diffĂ©rentes origines sont attribuĂ©es Ă  Bayard[23], mais celles-ci s'effacent plus tard sous l'influence de la chanson de Maugis d'Aigremont. Ainsi, lui est attribuĂ©e pour origine la Normandie, la Bretagne, ou encore l'Ăźle d'Avalon[47]. L'un de ces manuscrits, probablement datĂ© de la fin du XIIIe siĂšcle[48], prĂ©cise qu'il est amenĂ© d'un pays de Faerie » et que Morge la fĂ©e Morgane le nourrissait souvent Chanson des quatre fils Aymonmanuscrit 775 B[48] Traduction en français moderne Il n'ot si boin [cheval] en XL chitez. Baiars [avoit a] nom, ainsi l'oĂŻ nommer; Car il fa pris en l'ille [Bocan] entre II mers. De Faerie fu li chevaux amenĂ©s. Morge la fĂ©e le nourri moult souef[Note 4]. Il n'est si bon cheval en 40 citĂ©s. Bayard Ă©tait son nom, ainsi l'ai-je entendu nommer ; Car il fut pris en l'Ăźle de Bocan, entre deux mers. De Faerie le cheval fut amenĂ©. Morgane la fĂ©e l'a nourri trĂšs doucement. Il arrive que Bayard soit qualifiĂ© de gascon, de norrois et d'aragonais[47], mais ces trois mentions sont au service de la rime » plutĂŽt qu'issues d'une tradition ancienne. Dans la majoritĂ© des manuscrits, Bayard est donnĂ© Ă  Renaud par Charlemagne lors de son adoubement. Deux versions en font un don de la fĂ©e Oriande Ă  Renaud[49]. Un seul rapporte qu'il est venu d'une Ăźle volcanique oĂč un dragon et une serpente l'ont engendrĂ©, mais on ignore si cette version a inspirĂ© le Maugis d'Aigremont, ou l'inverse[50]. Sortie de Bayard De mĂȘme que pour son origine, les manuscrits Ă©voquent divers destins pour le cheval Bayard Ă  la fin du rĂ©cit, lorsque Charlemagne tente de le noyer. La premiĂšre et plus ancienne version se dĂ©roule Ă  Dortmund, oĂč Charlemagne annonce qu'il va faire noyer Bayard dans le Rhin. Une grosse chaĂźne est passĂ©e au centre d'une meule, elle-mĂȘme attachĂ©e au cou de Bayard, et l'entraine au fond du fleuve. Mais le cheval gratte tant du pied » que la meule casse et que la chaĂźne de fer est tranchĂ©e. Renaud, qui pleure sur le sort de sa monture, voit Bayard quitter les eaux et s'enfuir. Le cheval rejoint l'enchanteur Maugis, et lui fait fĂȘte[51]. Des variantes existent ; ainsi, dans une version en prose, la meule est creusĂ©e en son centre de maniĂšre Ă  y faire entrer la tĂȘte de Bayard, et Ă  la lier par des chaĂźnes. Le remplacement du Rhin par la Meuse au fil des versions de la chanson semble ĂȘtre dĂ» Ă  des erreurs de copistes[52]. Dans une version, la meule est passĂ©e au cou de Bayard Ă  l'aide d'un carcan[53]. Dans des Ă©ditions plus tardives, le chevalier Ganelon, le traĂźtre de la Chanson de Roland, intervient plus spĂ©cifiquement en faveur de la mort de Bayard, qui lui manifeste plusieurs fois son animositĂ© au fil du rĂ©cit, confĂ©rant au cheval fabuleux le don de prĂ©monition[54]. Une version nĂ©erlandaise de la chanson met en scĂšne la mort de Bayard le cheval ayant rĂ©ussi par deux fois Ă  briser la meule auquel on l'a attachĂ© et Ă  sortir de l'eau, Charlemagne remarque qu'il semble puiser des forces dans le regard de son maĂźtre, et ordonne Ă  Renaud de tourner la tĂȘte. Alors que Bayard, jetĂ© Ă  l'eau pour la troisiĂšme fois, incline sa tĂȘte en direction de Renaud, celui-ci se pĂąme. Le cheval disparaĂźt sous les flots[55]. Un manuscrit tardif fait des ajouts Ă  l'Ă©pisode de la noyade dans le Rhin lorsque Renaud livre une premiĂšre fois Bayard Ă  Charlemagne, Maugis, qui assiste Ă  la scĂšne, maudit l'heure oĂč il a donnĂ© le cheval enchantĂ© Ă  son cousin. Bayard Ă©trangle les trois valets qui tentent de le saisir, et s'enfuit dans la forĂȘt oĂč il se dĂ©barrasse de son frein en se frottant contre un arbre. Maugis le retrouve[56]. Durant la nuit, alors que l'enchanteur dort, Bayard vient gratter Ă  sa porte puis l'enfonce, et Maugis l'apprĂȘte pour aller se confesser Ă  son voisin l'Ermite. Il entend une voix divine en chemin et se rend Ă  Rome, oĂč un soldat ivre tente de le retenir par un Ă©trier mais se fait tuer d'un coup de sabot. Maugis finit par s'endormir sur le dos de sa monture, il est alors transportĂ© outre mer » et reçu dans une abbaye. Bayard se mettant Ă  dĂ©molir les Ă©curies et Ă  tuer les moines, Maugis est chassĂ© puis maudit par les religieux. Le cheval-fĂ©e le mĂšne ensuite Ă  un HĂŽtel-Dieu, entre et se rend jusqu'au lit oĂč Renaud est couchĂ©. Il hennit si fort que toute la ville l'entend[57]. Renaud Ă©tant soignĂ© avec des herbes, l'enchanteur veut lui redonner Bayard, mais le chevalier rĂ©pond que ce cheval appartient Ă  Charlemagne et qu'il fera son pĂšlerinage seul[58]. Maugis retourne Ă  son ermitage avec Bayard, il l'attache Ă  un arbre mais le cheval-fĂ©e tire tant qu'il casse le lien, et s'enfuit. Maugis est trĂšs attristĂ© que Bayard s'en aille quĂ©rir meilleur maĂźtre ». AprĂšs avoir errĂ© Ă  travers les Ardennes, le cheval-fĂ©e retrouve Renaud Ă  TrĂ©moigne Dortmund, mais celui-ci le livre Ă  Charlemagne qui ordonne de le noyer. Dans cette version, Bayard meurt, mais le copiste ajoute qu' il se dit, dans les Ardennes, qu'il est toujours vivant parce qu'il est fĂ©e »[59], et que son hennissement retentit chaque annĂ©e[60]. Ce passage est repris par une Ă©dition populaire du XVIIIe siĂšcle[61]. Maugis d'Aigremont Maugis combattant le serpent et gagnant le cheval enchantĂ©, par Loyset LiĂ©det. La chanson de Maugis d'Aigremont, Ă©crite aprĂšs celle de Renaut de Montauban d'aprĂšs le chant d'un trouvĂšre du XIIIe siĂšcle[62], a pour but de rĂ©pondre Ă  la question de l'origine de Bayard et Ă  la popularitĂ© du personnage de Maugis, tout en servant d'introduction Ă  la lĂ©gende bien connue[63],[64]. Elle pourrait s'inspirer d'un chant trĂšs ancien datant de l'Ă©poque la plus farouche du Moyen Âge »[65]. L'enchanteur Maugis, fils de Beuves d'Aigremont, y est Ă©levĂ© par la fĂ©e Oriande dans le chĂąteau de Rocheflor, prĂšs de Mongibel, au nord de la Sicile. Elle lui impose une Ă©preuve pour acquĂ©rir son statut de chevalier et son pouvoir d'enchanteur, qui est de conquĂ©rir le cheval Bayard », alors prisonnier sous terre, sur l'Ăźle volcanique de Bocan ou Boucam, Bocam. Vraisemblablement l'une des Ăźles Lipari, au nord de la Sicile[66]. La fĂ©e parle des origines de Bayard au vers 686 Chanson de Maugis d'Aigremontvers 686 ancien français[67] Traduction de Michel Stanesco[68] Amis, ce dit la fee, sachiez a escient Li chevaux est fae, ce dient li auquant I dragon l'engendra, illeuc en I serpen Et encore le gardent u grant derubement Et I moult fier deable, je vous dit vraiement Si a nom Raanas, hideus est durement Le cheval est faĂ© et tant a le cors gent Que le jor porteroit trestot legierement III chevaliers armez en I tornoiement Cher ami, lui dit la fĂ©e, apprenez Que le cheval est enchantĂ©, d'aprĂšs ce qu'on dit. Ce fut un dragon qui l'engendra avec une serpente Les deux le gardent au fond d'un prĂ©cipice En compagnie d'un Diable farouche, je vous dis la vĂ©ritĂ© Hideux Ă  dĂ©mesure, dont le nom est RoĂ«nel Ce cheval faĂ© est d'une si grande taille, Qu'il porterait facilement toute une journĂ©e Trois chevaliers armĂ©s pour un tournoi, Sans qu'une seule goutte ne perle sur son flanc Maugis se rend sur l'Ăźle, dĂ©guisĂ© en Diable pour ne pas se faire repĂ©rer, vainc Raanas parfois nommĂ© RoĂ«nel selon les versions et trouve aprĂšs un long pĂ©riple le cheval Bayard attachĂ© Ă  quatre piliers avec des chaĂźnes d'argent, guidĂ© par les hennissements de celui-ci. Bayard est d'abord effrayĂ© par le dĂ©guisement diabolique de l'enchanteur et brise trois des chaines qui le retiennent, mais quand ce dernier se dĂ©vĂȘt, Bayard s'agenouille devant lui, le reconnaissant comme son maĂźtre. Maugis charge le cheval sur son bateau puis le chevauche jusqu'Ă  Rocheflor, oĂč il s'empare de l'Ă©pĂ©e Floberge. À la fin, Bayard tue par accident l'un des compagnons de Maugis, et ce dernier remet le cheval et l'Ă©pĂ©e Ă  son cousin, le fils du duc Aymon, Renaud. Le texte rejoint ici la chanson de Renaud de Montauban[69]. Un court poĂšme empruntĂ© Ă  La Mort de Maugis clĂŽt une version des Quatre Fils Aymon Maugis est dans son ermitage en seule compagnie de Bayard, quand un ange lui ordonne de se rendre Ă  Rome sur le cheval, pour confesser ses fautes au Pape Simon. LĂ -bas, Dieu lui demande d'obtenir le pardon de Charlemagne. Maugis se rend Ă  Paris, et teint Bayard en noir afin de ne pas ĂȘtre reconnu. Le pardon obtenu au terme de nombreuses Ă©preuves, il retourne Ă  Rome alors que Simon vient de mourir. Il est pressenti pour devenir Pape, mais dĂ©cline la fonction et retourne humblement prier dans son ermitage ardennais, en compagnie du fidĂšle Bayard. Il y meurt, et l'un des derniers vers du poĂšme dit que Bayard y demeure, si l'histoire ne ment »[70]. L'une des derniĂšres mentions de Bayard dans ce texte dit qu'il fait retentir son hennissement moult clairement » Ă  chaque Saint-Jean, au solstice d'Ă©tĂ©. ƒuvres italiennes Bayard apparaĂźt aussi dans des poĂšmes Ă©piques italiens traitant de chevalerie, comme ceux de Torquato Tasso. Chez Luigi Pulci Morgante, Matteo Maria Boiardo Roland amoureux, et l'Arioste Roland furieux, Bayard est indispensable Ă  Renaud, et lui procure une partie de sa force. Il dispose d'une relative autonomie, n'hĂ©sitant pas Ă  faire des bonds fabuleux et Ă  participer aux luttes de son maĂźtre. Dans le Roland furieux, il est mĂȘme douĂ© d'une intelligence humaine II, 20[71]. À la fin des Cantari di Rinaldo, ayant perdu son maĂźtre, il retourne dans la grotte de ses origines. Cette fin rappelle le dĂ©but du Roland amoureux, oĂč Bayard est dĂ©couvert seul dans une grotte[72]. Roland amoureux Le cheval Bayard combat Rodomont sur cette illustration d'une Ă©dition du Roland amoureux en 1717. Écrit vers 1483, le Roland amoureux Orlando innamorato de Matteo Maria Boiardo met en scĂšne des chevaux capables d'impressionnantes prouesses, l'auteur dĂ©taillant Ă©normĂ©ment les aventures et les exploits de ces animaux Ă  une Ă©poque oĂč la suprĂ©matie de la cavalerie lourde tire Ă  sa fin il renoue avec le mythe antique de la chevalerie. Au dĂ©but du rĂ©cit, Renaud de Montauban abandonne sa monture contre son grĂ© en embarquant sur la nef magique de Maugis. Le destrier est rĂ©cupĂ©rĂ© par Charlemagne, puis par Astolfe qui s'en sert en duel contre Gradasse et l'emmĂšne en Orient oĂč il est capturĂ© par Agricane, avant d'ĂȘtre rĂ©cupĂ©rĂ© et chevauchĂ© par Roland, qui le confie Ă  AngĂ©lique, laquelle le ramĂšne finalement auprĂšs de Renaud. Le cheval Bayard est supĂ©rieur au cheval de Roland tant sur le plan des prouesses au combat Bayard est capable de sauter Ă  sept pieds de haut durant la joute contre Agricane, tandis que Brigliadoro, le cheval de Roland, a failli s'effondrer sous le choc, que celui de la rapiditĂ© Bayard amĂšne Renaud plus rapidement auprĂšs de Charlemagne que ne le fait Brigliadoro pour Roland. Roland lui-mĂȘme, Ă©tant entrĂ© un moment en possession des deux chevaux, va prĂ©fĂ©rer monter Bayard plutĂŽt que Brigliadoro. Cette particularitĂ© semble ĂȘtre due au fait que Roland possĂšde une Ă©pĂ©e exceptionnelle, Durandal, tandis que l'Ă©pĂ©e de Renaud, Fusberta, ne la vaut pas. Renaud possĂšderait donc le meilleur cheval pour compenser le fait de ne pas avoir la meilleure Ă©pĂ©e[73]. Bayard n'est pas la monture la plus rapide du rĂ©cit. Rabican, monture noire d'Argail nĂ©e d'une jument de feu fĂ©condĂ©e par le vent, l'est davantage bien qu'il en soit presque incontrĂŽlable[72]. Par contre, Bayard suscite les convoitises puisque Gradasse vient d'Asie pour le conquĂ©rir, et plus tard Sacripant poursuit Alstophe qui le chevauche afin de s'en emparer[74]. Bayard procure un avantage certain aux chevaliers, voire leur sauve la vie Ă  plusieurs reprises, comme c'est le cas pour Astolfe lorsqu'il est poursuivi par Roland. Il permet Ă  Renaud de rĂ©cupĂ©rer entre deux combats, grĂące Ă  sa vĂ©locitĂ©. De plus, il nage comme un poisson », bien mieux que tous les autres chevaux. Quelques passages attestent que Bayard est plus fort que de nombreux chevaliers et capable de combattre par lui-mĂȘme seul, il parvient Ă  repousser Gradasse alors que ce dernier a emprisonnĂ© tous les barons chrĂ©tiens. Lorsque Charlemagne, habituellement piĂštre combattant, se change en guerrier redoutable, c'est parce qu'il chevauche Bayard[75]. Roland furieux Le Roland furieux Orlando furioso, rĂ©cit de l'Arioste Ă©crit vers la fin du XVe siĂšcle ou le dĂ©but du XVIe siĂšcle, s'inscrit dans la continuitĂ© du cycle carolingien et reprend la tradition initiĂ©e par le Roland amoureux, notamment Ă  travers Bayard Baiardo, qui n'a pas d'Ă©gal si ce n'est Bride d'or, la monture de Roland[76]. Au premier chant, Renaud est Ă  la recherche de son cheval. C'est AngĂ©lique qui le monte mais, croisant Renaud, elle le fuit car elle le hait depuis qu'il l'aime. Elle croise par hasard Sacripant, qui saisit cette occasion pour s’emparer de Bayard[77]. Pendant que Renaud et Sacripant combattent pour la possession du cheval-fĂ©e, AngĂ©lique, fuyant toujours, trouve dans la forĂȘt un ermite qui, par son art magique, fait cesser le combat entre les deux guerriers. Renaud rĂ©cupĂšre Bayard et va Ă  Paris, d’oĂč Charles l’envoie en Angleterre[78]. Au chant XXXI, Renaud et Gradasse en viennent aux mains pour la possession de Bayard, capable de franchir une barriĂšre Ă©levĂ©e d’un bond, de renverser les cavaliers, de fouler aux pieds les fantassins, et d'abattre les baraques et les tentes »[79]. Celui-ci, Ă©pouvantĂ© par un monstrueux oiseau, s’enfuit dans un bois, et le combat se trouve suspendu Ils virent Bayard aux prises avec un monstre plus grand que lui, et qui ressemblait Ă  un oiseau. [
] Qu’il fĂ»t oiseau ou dĂ©mon, le monstre fondit sur Bayard et le saisit dans ses serres. Le destrier, qui Ă©tait trĂšs vigoureux, rompt immĂ©diatement ses rĂȘnes ; plein de colĂšre et d’indignation, il lutte contre l’oiseau avec les pieds et avec les dents. Mais celui-ci, plus agile, remonte dans les airs, et revient Ă  la charge, les serres prĂȘtes Ă  saisir, et battant des ailes tout autour de Bayard, lequel, ne pouvant Ă©viter ses attaques, se dĂ©cide enfin Ă  prendre la fuite. Bayard fuit vers la forĂȘt prochaine, oĂč il cherche les fourrĂ©s les plus Ă©pais. La bĂȘte ailĂ©e le suit de prĂšs tant que le chemin lui est propice. Mais le brave destrier s’enfonce de plus en plus dans la forĂȘt, et finit par se cacher sous une grotte. L’oiseau, ayant perdu sa trace, retourne dans les airs, et cherche une nouvelle proie. Renaud et le roi Gradasse, qui voient s’enfuir l’objet de leur combat, restent d’accord pour diffĂ©rer la querelle, jusqu’à ce qu’ils aient dĂ©livrĂ© Bayard des griffes de l’oiseau qui l’a forcĂ© de se rĂ©fugier dans la forĂȘt. Ils conviennent que celui des deux qui le rejoindra, le ramĂšnera Ă  cette mĂȘme fontaine, oĂč ils termineront ensuite leur querelle. [
] Au bout de quelques pas, Renaud perdit les traces de son destrier. Celui-ci avait fait un Ă©trange chemin, cherchant dans les ravins, Ă  travers les arbres et les rochers, les endroits les plus hĂ©rissĂ©s d’épines, les plus sauvages, afin de se mettre Ă  l’abri des griffes de cet oiseau qui, tombant du ciel, Ă©tait venu l’assaillir. Renaud aprĂšs s’ĂȘtre vainement fatiguĂ© Ă  chercher, retourna l’attendre Ă  la fontaine. » — Chant XXXIII du Roland furieux sur Wikisource, traduction de Francisque Reynard en 1880 AprĂšs la perte de sa monture, Renaud choisit d'aller Ă  pieds[80]. Ce sont les paĂŻens qui rĂ©cupĂšrent Bayard[81], et Renaud les poursuit ensuite jusqu'en Inde pour rĂ©cupĂ©rer son cheval[82]. Autres Ɠuvres Le dernier trouvĂšre », Adam de la Halle a lui aussi cĂ©lĂ©brĂ© ce cheval dans ces vers populaires chantĂ©s[83] Vers de Adam de la Halle Traduction en français moderne Or est Baiard en la pasture, Hure, Des deux pieds dĂ©ferrĂ©, Des deux pieds dĂ©ferrĂ©. Il porte souef l'ambleure. Or est Baiard en la pasture, Avoir lui ferai couverture, Hure, Au repairier des prĂ©s Or est Baiard en la pasture, Des deux pieds dĂ©ferrĂ©. Maintenant Bayard est dans la pĂąture, Hure, Des deux pieds dĂ©ferrĂ©, Des deux pieds dĂ©ferrĂ©. Il va doucement l'amble. Maintenant Bayard est dans la pĂąture, Je lui ferai avoir une couverture, Hure, Au retour des prĂ©s. Maintenant Bayard est dans la pĂąture. Des deux pieds dĂ©ferrĂ©. L'origine et la raison de ce chant, effectuĂ© en homorythmie par trois hommes avant les tournois, demeurent inconnus[84]. Les Grandes Chroniques de France font remonter l'origine de Bayard au gĂ©ant Gargantua, lui-mĂȘme issu d'une divinitĂ© celtique qui aurait influencĂ© ce qu'Henri Dontenville nomme la mythologie française[3]. Dans les Ɠuvres de Thomas Bulfinch, librement inspirĂ©es de la matiĂšre de Bretagne et du cycle carolingien, Maugis s'est dĂ©guisĂ© ayant auparavant acquis Bayard et dit Ă  Renaud qu'un cheval sauvage et enchantĂ© erre dans les bois, qu'il appartenait initialement Ă  Amadis de Gaule et qu'il ne peut ĂȘtre chevauchĂ© par un chevalier de la lignĂ©e d'Amadis. Renaud soumet le cheval en le jetant au sol, ce qui brise l'enchantement[85]. En 1811, la chanson de geste des Quatre Fils Aymon est adaptĂ©e pour le théùtre, dans une fĂ©erie » Ă  grand spectacle qui en modifie le sens et fait disparaĂźtre tout son cĂŽtĂ© subversif envers Charlemagne. Elle ne reprend pas le personnage de Bayard, sans doute pour en diminuer l'onirisme et le dĂ©tachement au monde humain tout en sacrifiant le cĂŽtĂ© spectaculaire de celui-ci Ă  la pression politique[86]. C'est ainsi que le texte original devient une fĂ©erie invitant Ă  la plus plate soumission »[87]. ReprĂ©sentations dans les arts Le cheval Bayard a fait l'objet de nombreuses reprĂ©sentations. Le succĂšs de son iconographie, notamment de la reprĂ©sentation des quatre frĂšres sur son dos, semble avoir jouĂ© un rĂŽle dĂ©terminant dans la diffusion et la longĂ©vitĂ© des aventures de Renaud[88]. La plus ancienne figure sur un tombeau au Portugal, datĂ© de la premiĂšre moitiĂ© du XIIe siĂšcle[19]. Au fil du temps et avec la littĂ©rature de colportage, des Ă©pisodes concernant Bayard sont parfois illustrĂ©s par des gravures qui n'ont que peu de rapport avec le propos qu'elles illustrent[89]. Le Cheval Bayard, d'Olivier Strebelle L'une des plus cĂ©lĂšbres reprĂ©sentations modernes est Le cheval Bayard, une sculpture rĂ©alisĂ©e par Olivier Strebelle et initialement montrĂ©e au public lors de l'Expo 58, placĂ©e le long de la Meuse Ă  Namur, en contrebas du pont des Ardennes. Fin et lĂ©ger, le cheval semble voler en portant ses quatre cavaliers au-dessus du fleuve. Il est possible qu'en plaçant ainsi la statue au bord de la Meuse, on ait voulu symboliser le franchissement d'une frontiĂšre ou de l'au-delĂ [90]. Cette statue est un important symbole belge et le festival international du film francophone de Namur dĂ©cerne des Bayard d'or, statuettes Ă©galement créées par Strebelle, en rĂ©fĂ©rence Ă  cette lĂ©gende et Ă  son lien avec Namur[91]. Une autre cĂ©lĂšbre statue reprĂ©sentant Bayard en compagnie des quatre fils Aymon se trouve Ă  Bogny-sur-Meuse, rĂ©alisĂ©e par Albert Poncin, elle est au contraire trĂšs statique, et semble symboliser l'ancrage au sol, la puissance et l'impĂ©nĂ©trabilitĂ©[90]. La ville de LiĂšge a un bas-relief de Louis Dupont illustrant la tentative de noyade de Bayard par Charlemagne, sur le pont des Arches[92]. Termonde, oĂč se tient l'Ommegang de Ros Beiaard tous les dix ans, possĂšde aussi plusieurs Ɠuvres reprĂ©sentant Bayard chevauchĂ© par les quatre fils. La statue Ros Beyaert, par AloĂŻs de Beule et Domien Ingels, est un bronze Ă©rigĂ© pour le World Fair de 1913 Ă  Gand[93]. Vier Heemskinderen Les quatre fils du duc Aymon par Gerard Adriaan Overeem, en 1976, est placĂ©e dans la Torenstraat de Nijkerk[94]. Die vier Haimonskinder est une sculpture en bronze de Heinz Klein-Arendt rĂ©alisĂ©e en 1969 et exposĂ©e Ă  Cologne. Origine TĂȘte du cheval Bayard de Termonde en 2010. Selon les folkloristes Henri Dontenville et Bernard Sergent[95] ainsi que l'historien Marc-AndrĂ© Wagner[16], le cheval Bayard appartenait sans conteste au patrimoine lĂ©gendaire prĂ©-chrĂ©tien avant d'ĂȘtre immortalisĂ© dans des Ɠuvres littĂ©raires. Il serait issu de traditions populaires introduites dans la Chanson de Renaud de Montauban par les troubadours et trouvĂšres qui la racontaient[3]. Le fait que des lĂ©gendes concernant Bayard mais Ă©galement Maugis, avec lequel il partage des liens trĂšs Ă©troits, dont sa nature a-normale »[24],[96] existent indĂ©pendamment du texte des Quatre Fils Aymon laisse Ă  supposer que son origine soit diffĂ©rente et distincte de ces derniers[3]. Sa lĂ©gende s'appuie sur des donnĂ©es de l'Ă©poque mĂ©rovingienne transposĂ©es plusieurs siĂšcles plus tard un peu Ă  l'image de la lĂ©gende arthurienne[16]. Les indices semblent renvoyer aux traditions des premiers Francs, Ă  un animal venu de l'Autre Monde, chargĂ© de protĂ©ger et de nourrir Renaud avec lequel il pourrait partager un lien totĂ©mique[97]. Un dragon primitif La Grand'jument de Gargantua Ă  droite sur cette gravure de Gustave DorĂ© est Ă©troitement liĂ©e Ă  Bayard. Henri Dontenville a beaucoup Ă©tudiĂ© les toponymes lĂ©gendaires et suppose que Bayard est issu de la Grand'jument, un animal solaire créé par Merlin sur une montagne, qui est ensuite chevauchĂ© par le Gargantua primitif. Le gĂ©ant de Rabelais est lui-mĂȘme la rĂ©miniscence d'un dĂ©miurge connu des peuples celtes, bĂątisseur et crĂ©ateur, qui aurait tracĂ© les chemins de pĂšlerinage prĂ©chrĂ©tiens, créé des gouffres et des montagnes en posant et levant ses pieds du sol, créé des guĂ©s en buvant Ă  certains cours d'eau et des riviĂšres en urinant. Dontenville suppose que ce gĂ©ant Ă©tait anguipĂšde c'est-Ă -dire partiellement en forme de dragon, puis dragon ou serpent lui-mĂȘme dans des temps plus anciens, s'appuyant entre autres sur son Ă©tymologie. Il ajoute que Bayard, issu de sa monture originelle, est fils de dragon selon le Maugis d'Aigremont, et possĂšde une Ă©chine qui s'allonge dans les textes, c'est-Ă -dire un trait reptilien. Il postule que Bayard serait lui-mĂȘme un dragon mĂ©tamorphosĂ©, ce qui expliquerait que ce cheval fabuleux joue un si grand rĂŽle dans les textes le mettant en scĂšne, et qu'il soit l'ennemi invaincu » de Charlemagne[98]. La monture d'une divinitĂ© celtique Henri Dontenville avait postulĂ©, dans les annĂ©es 1950, que Bayard pourrait ĂȘtre issu Ă  la fois d'un cheval-fĂ©e chevauchĂ© par la dĂ©esse gauloise et romaine Épona dont le culte aurait perdurĂ© en se trouvant changĂ©, ainsi que du cheval blanc sacrĂ© des lĂ©gendes germaniques[99]. Il a revu cette interprĂ©tation avec le temps, grĂące Ă  de nouvelles sources. Une interprĂ©tation populaire fait de Bayard la monture d'une divinitĂ© solaire celte dĂ©chue[3], s'appuyant entre autres sur les trois derniers vers du Maugis d'Aigremont, qui disent que depuis la tentative de noyade, Bayard fait retentir son hennissement chaque annĂ©e lors de la Saint-Jean, au solstice d'Ă©tĂ©[100]. Un souvenir historique Ferdinand Castets supposait en 1909 que le cheval Bayard pourrait ĂȘtre issu du souvenir de Ragenfred lorsque, poursuivi par Charles Martel, il aurait trouvĂ© un cheval providentiel qui lui permit de distancer l'armĂ©e franque[101]. Il ajoute que l'idĂ©e d'ĂŽter la couronne de Charlemagne lors de la course Ă  Paris pourrait relever de la mĂȘme source[102]. Le folkloriste Roger Maudhuy a relevĂ© diverses interprĂ©tations populaires de l'origine de Bayard, entre autres celle d'un souvenir du culte de la dĂ©esse Épona[100],[103]. Il suppose lui aussi que le nom de Charlemagne a remplacĂ© celui de Charles Martel dans la chanson de geste[104]. Une autre thĂ©orie historique Ă©voque le souvenir de la poursuite d'Ambiorix avec son escorte de quatre cavaliers par Jules CĂ©sar, dans la forĂȘt ardennaise, la figure d'Ambiorix ayant suivant cette logique donnĂ© le cheval Bayard[100]. Elle n'a pas Ă©tĂ© reprise dans des ouvrages universitaires rĂ©cents. Inspirations littĂ©raires Le cheval BucĂ©phale pourrait avoir servi d'inspiration pour les descriptions littĂ©raires de Bayard. L'origine lointaine de Bayard n'est pas expliquĂ©e par les plus anciens manuscrits des Quatre Fils Aymon, qui prĂ©cisent que Charlemagne le remet Ă  Renaud lors de son adoubement, mais restent vagues voire contradictoires jusqu'Ă  l'apparition de la chanson de Maugis, qui en fait le fils d'un dragon et d'une serpente venu d'une Ăźle volcanique[105]. Anne Berthelot suppose que le cheval BucĂ©phale, sauvage et anthropophage envers tout autre qu'Alexandre, a servi de modĂšle au rĂ©dacteur du Maugis pour dĂ©crire Bayard. Elle dresse Ă©galement un parallĂšle avec Sleipnir, qui tout comme Bayard a une structure physique particuliĂšre, bien que l'inspiration ne soit sans doute que subliminale[96]. Études comparatives Un parallĂšle peut ĂȘtre fait entre Bayard et le cheval d'Alimos Toma qui lui aussi comprend le langage humain et exĂ©cute les volontĂ©s de son maĂźtre, un hĂ©ros des balades populaires roumaines[106]. Albert Moxhet, auteur d'une Ă©tude comparative entre l'Ardenne et la Bretagne, note que Bayard n'appartient ni tout Ă  fait aux animaux Ă  la morphologie ordinaire dont les actes sont fantastiques, ni Ă  celle des animaux Ă  l'aspect extraordinaire[107], et que l'on retrouve Ă©galement des toponymes dus aux chevaux du roi Arthur, de Saint GuĂ©nolĂ© et du roi Gradlon sur diffĂ©rents sites bretons[108]. Symbolique Comme le remarque Anne Berthelot, Bayard est perçu sans ambiguĂŻtĂ© comme un cheval, les textes insistent en y ajoutant l'adjectif fĂ©e » faĂ© Ă  moins que cette insistance ne dissimule quelque chose de plus trouble », Bayard est avant tout de nature animale[96]. Animal fĂ©e » DĂšs les plus anciens textes, Bayard est douĂ© de qualitĂ©s exceptionnelles qui le rattachent au merveilleux et Ă  l'Autre Monde, bien que la mention qui illustre le mieux son caractĂšre extraordinaire[24], selon laquelle il adapte la taille de sa croupe au nombre de ses cavaliers, intervienne plus tard[109]. Laurence Harf-Lancner remarque que pour les ĂȘtres dont la nature fĂ©erique est Ă©vidente, ou qui Ă©voluent dans un lieu apparentĂ© Ă  l'Autre Monde, il n'y a pas lieu d'ajouter l'adjectif fĂ©e » derriĂšre le nom la blanche biche Ă©tant un exemple. Par contre, le cheval Bayard, loin d'Ă©voluer dans un dĂ©cor surnaturel, dĂ©note dans le cadre humain qui lui est assignĂ© »[110]. Le rĂŽle de Bayard est plus grand que celui d'une monture de hĂ©ros de chanson de geste classique, comme Broiefort celle d'Ogier le Danois ou encore Veillantif celle de Roland[16]. D'une force et d'une intelligence surnaturelles, il rĂ©veille Renaud en touchant son Ă©cu de son sabot, combat les chevaux de ses ennemis, galope plus vite qu'aucun autre une qualitĂ© nĂ©anmoins commune Ă  tous les chevaux des Ă©popĂ©es mĂ©diĂ©vales[111], effectue des bonds prodigieux et peut porter quatre hommes sur son dos en mĂȘme temps. MalgrĂ© les privations lors de son exil dans la forĂȘt ardennaise, il conserve toute sa force et sa fougue. La forĂȘt ardennaise Ă©tant rĂ©putĂ©e ĂȘtre un domaine des fĂ©es, le fait que Bayard y engraisse de feuilles » lĂ  oĂč les autres chevaux dĂ©pĂ©rissent et meurent le dissocie encore davantage des animaux ordinaires pour le rapprocher des crĂ©atures fĂ©eriques, d'autant plus que dans l'enceinte du chĂąteau de Montauban, il se rĂ©vĂšle incapable de nourrir les quatre fils de son sang[112] ce passage de la lĂ©gende, prĂ©cisant qu'il se laisse saigner par Renaud et ses frĂšres[2],[105], se dĂ©roule en effet dans la nature. Quelques versions attestent aussi qu'il comprend le langage humain[3], par exemple celle-ci, oĂč Renaud parle Ă  son cheval juste avant la course Ă  Paris +Chanson des quatre fils Aymon ancien français[113] Baiars, ce dist Renaus, com avez eu talent Mestier m'avez eĂŒ et grant besoing soyent. Se vos or me failliez, dont me va malement, Et s'il en vient sor vos, blasme i [arez] grant Ne proiserai ja mes vostre valor nient. » Quant Baiars l'entendi, si henist olerement; Ensi l'a entendu com mere son enfant. Ses oreilles a jointes, la teste va erollant, Por abriver son cors, s'en va tot arçoiant, A fronciĂ© des narines, des piez harpe devant, La queue et le col va durement abesant. E Dex ce dĂ»t Benaus, par ton commandement, Tu me, dogne acomplir iee jor mon talent. a' Lors a laisiĂ© le rĂšgne, Baiars en va bruiant. Al col estendu [va] la terre porpendant. A chascun saut en prent une lance tenant. ReprĂ©sentation des quatre fils Aymon chevauchant Bayard sur le mur d'une maison Ă  Termonde. Anne Berthelot voit dans cette comprĂ©hension du langage la preuve la plus flagrante de la nature fĂ©erique de Bayard[96]. Le cheval est de plus capable de devancer le dĂ©sir de son cavalier, par exemple en affrontant la monture d'un sarrasin et son cavalier en compagnie de Maugis[114]. Son cĂŽtĂ© protecteur il prĂ©voit le danger pour Renaud, s'il est une autre preuve de sa nature fĂ©erique[115], ne rĂ©vĂšle pourtant pas de connivence particuliĂšre avec le monde des fĂ©es tel qu'il est connu au Moyen Âge[116]. Les exploits de Bayard sont Ă©pisodiques, et la plupart du temps, il joue un rĂŽle trĂšs semblable Ă  celui des autres chevaux d'Ă©popĂ©e[117]. Animal subversif Christopher GĂ©rard dans Maugis Si je comprends bien [
], Bayard, c'est l'Ardenne qui rĂ©siste et ne se rend pas[118]
 La lĂ©gende des quatre fils Aymon a un cĂŽtĂ© subversif puisqu'elle renvoie au refus du fĂ©odalisme et du centralisme, Ă  la rĂ©sistance et au dĂ©sir de libertĂ©[3],[119], tout en dĂ©fendant une certaine autonomie des rĂ©gions de la Gascogne et de l'Ardenne. Le texte mĂ©lange la chevalerie Ă  la fĂ©erie, Maugis et Bayard prennent le pas sur la dimension chevaleresque, pour rendre l'histoire radicalement opposĂ©e Ă  la plupart des autres textes du cycle carolingien voire de la lĂ©gende arthurienne, oĂč le chevalier se dĂ©voue corps et Ăąme Ă  un suzerain Ă©rigĂ© en modĂšle de sagesse et de vertu. Charlemagne, qui incarne le pouvoir en place dans les Quatre Fils Aymon, est prĂ©sentĂ© comme un roi injuste et intraitable[120], ennemi acharnĂ© de l'enchanteur Maugis et du cheval Bayard, qui sont au contraire acteurs de cette subversion. Si Maugis finit par se retirer de lui-mĂȘme en partant mĂ©diter sur la violence du monde aprĂšs la bataille de Vaucouleurs, et laisse Charlemagne raffermir son autoritĂ© mise Ă  mal, Bayard demeure irrĂ©ductible » et survit mĂȘme Ă  la tentative de le faire noyer. Plus encore que Maugis, Bayard incarne la transgression »[109]. Animal chtonien Le dĂ©part des quatre fils Aymon, gravure Ă  l'eau-forte coloriĂ©e. De nombreux indices rattachent Bayard au monde chtonien cheval-fĂ©e nĂ© d'un dragon et d'une serpente sur une Ăźle volcanique, ensuite arrachĂ© aux forces des tĂ©nĂšbres », sa couleur est le bai soit le brun-rouge. Il fait des Ă©carts de comportement, disparaĂźt dans la forĂȘt et semble condamnĂ© ensuite Ă  une errance sans fin[121]. C'est Maugis qui l'extrait de la nuit de la caverne » pour lui faire gagner la clartĂ© du jour » et sa destinĂ©e hĂ©roĂŻque[62]. Enfin, il n'est jamais lui-mĂȘme confrontĂ© Ă  un dragon ou un serpent, contrairement Ă  bon nombre de destriers mĂ©diĂ©vaux. Francis Dubost voit en Bayard un animal nocturne[121]. Pour Marc-AndrĂ© Wagner, le cheval-fĂ©e est liĂ© Ă  la terre et au feu, incarnant l'Ă©nergie tellurique et la vigueur[97]. Quelques auteurs ont supposĂ© que sa tentative de noyade renverrait Ă  un sacrifice rituel pour un ancien culte de la fertilitĂ©, association courante pour les crĂ©atures chtoniennes, mais les donnĂ©es archĂ©ologiques ne prouvent pas la prĂ©sence de lourdes pierres auxquelles les animaux auraient pu ĂȘtre attachĂ©s[122]. Gilbert Durand a un point de vue encore diffĂ©rent, puisqu'il voit en Bayard un dĂ©mon malĂ©fique des eaux » qui, par une espĂšce d'antiphrase sentimentale », finit par ĂȘtre invoquĂ© pour le franchissement des riviĂšres[123]. Henri Dontenville voit dans Bayard un mythe issu du cheval blanc sacrĂ© des Germains, naturellement blanc mais teint en bai pour les besoins de la cause », supposant qu'Ă  l'Ă©poque de la rĂ©daction du Maugis d'Aigremont, une certaine mĂ©fiance rĂ©gnait quant aux chevaux magiques », ce qui fait que Bayard est dĂ©couvert prĂšs d'un cratĂšre de feu grondant » et que son apparition effraie les paysans. Il soutient aussi que Bayard a lui-mĂȘme donnĂ© les chevaux lĂ©gendaires du Pas-de-Calais tous de couleur blanche[124]. Cette thĂ©orie est soutenue par Gilbert Durand, mais pour d'autres historiens, le fait que Bayard soit clairement dĂ©crit comme brun-rouge l'invalide[121]. L'une des questions soulevĂ©es par cette origine est de savoir pourquoi un animal au rĂŽle aussi bĂ©nĂ©fique est engendrĂ© par deux monstres reptiliens qui le relient aux forces infernales. Il semblerait que l'auteur du Maugis ait prĂ©fĂ©rĂ© faire ressortir l'exploit hĂ©roĂŻque du jeune enchanteur qui libĂšre Bayard, plutĂŽt que la nature fonciĂšrement bĂ©nĂ©fique du cheval, dans son texte[125]. Une interprĂ©tation anglaise de la lĂ©gende des quatre fils Aymon, initialement publiĂ©e en 1923, fait de Bayard un animal dĂ©moniaque demon horse donnĂ© au duc Aymon par Malagigi Maugis, vu comme un nĂ©cromancien qui mĂšne une guĂ©rilla contre le souverain lĂ©gitime, Charlemagne. Cette interprĂ©tation ajoute que Satan rĂ©cupĂ©ra le cheval un moment. Malagigi consola le duc Aymon en lui promettant de rĂ©cupĂ©rer le cheval au mont Vulcanus, qui est aussi le mont des enfers c'est l'Ă©pisode de l'Ăźle de Bocam. Il y parvint en entourloupant Satan. Plus tard, Bayard revient Ă  Renaud, qui finit par le trahir en le livrant Ă  Charlemagne. L'auteur de cette interprĂ©tation conclut qu'il est extraordinaire qu'un animal de nature dĂ©moniaque tel que Bayard soit vu comme un cheval bon et noble dans les chansons de geste, rivalisant en vertu avec une monture angĂ©lique[126]. Animal paĂŻen Bien que la premiĂšre mention littĂ©raire de Bayard soit liĂ©e Ă  un texte chrĂ©tien du XIIe siĂšcle ou du XIIIe siĂšcle, la figure et les caractĂ©ristiques de ce cheval renvoient Ă  des traditions paĂŻennes plus anciennes, et le fond de la lĂ©gende pourrait remonter au VIIe siĂšcle ou au VIIIe siĂšcle, Ă  une Ă©poque oĂč le pays est loin d'ĂȘtre entiĂšrement christianisĂ©. Les souvenirs et les pratiques de la religion gauloise y sont encore vivaces[100]. Un Ă©lĂ©ment de preuve souvent citĂ© rĂ©side dans le fait que Charlemagne condamne ce cheval Ă  mort par noyade et se montre d'une telle cruautĂ© que ses compagnons s'en indignent[127] Aucun des Pairs, je vous l'assure, ne peut s'empĂȘcher de pleurer sur le bon cheval Bayard ; et, au milieu de la dĂ©solation gĂ©nĂ©rale, seul Charlemagne se laisse aller Ă  sa joie Bayard, le fameux Bayard, est donc au fond de l'eau[128]. » Ferdinand Castets a supposĂ© que ne pouvant se venger Ă  son grĂ© des Fils Aymon et de Maugis, Charles satisfait sa haine aux dĂ©pens du cheval dont le seul tort est d'avoir fidĂšlement servi son maĂźtre », toutefois, il ajoute que Bayard, comme Maugis, a des dons surnaturels entre eux et l'Empereur, la paix est impossible »[129]. La rancƓur de l'empereur n'est peut-ĂȘtre pas dirigĂ©e contre Renaud, mais bien contre son cheval et l'enchanteur Maugis, qui tous deux incarnent les anciennes croyances auxquelles il est fermement opposĂ©[100],[97]. Bien que Bayard survive Ă  l'Ă©preuve de la noyade, il en ressort symboliquement vaincu puisque dĂšs lors, il ne quittera plus la forĂȘt ardennaise[100]. Un autre Ă©lĂ©ment de preuve rĂ©side dans la concomitance de la contrition pieuse de Renaud et de son adieu Ă  Bayard », qui trahit bien la nature paĂŻenne du cheval-fĂ©e »[109]. Le fond du texte renvoie donc, derriĂšre les exploits hĂ©roĂŻques de Renaud, Ă  un conflit spirituel entre le christianisme reprĂ©sentĂ© par le roi Charlemagne et le paganisme incarnĂ© par Bayard et l'enchanteur Maugis, dĂ©positaire du savoir druidique[130]. Folklore Bas-relief de 1786 reprĂ©sentant les quatre fils Aymon sur Bayard dans une rue de Maastricht. Le cheval Bayard a donnĂ© naissance Ă  un folklore foisonnant. Les villes et villages oĂč coule la Meuse Bayard aurait Ă©tĂ© jetĂ© dans ce fleuve selon les versions postĂ©rieures du Renaut de Montauban sont particuliĂšrement concernĂ©s Dinant, Bogny-sur-Meuse
. Il semblerait que la lĂ©gende se soit diffusĂ©e le long de routes commerciales et de chemins de pĂšlerinage[131] Bruges, Termonde et Louvain se trouvent sur la route de la laine et du vin[132]. L'imagination populaire tend Ă  retenir deux images du roman d'aventures la forteresse de Montessor ou Montfort, bĂątie par Maugis sur un Ă©peron rocheux surplombant la Meuse dans l'Ardenne, puis dĂ©truite par Charlemagne, et les sauts fabuleux de Bayard[133]. On retrouve un folklore autour de Bayard ailleurs en Belgique aussi bien du cĂŽtĂ© francophone que du cĂŽtĂ© nĂ©erlandophone, tant dans les processions et cortĂšges que pour la toponymie ou les histoires locales. La diffusion de la lĂ©gende de Bayard peut-ĂȘtre distincte de celle des quatre fils Aymon[3]. Elle est souvent marquĂ©e d'un certain rĂ©gionalisme, car Bayard est citĂ© comme patrimoine lĂ©gendaire spĂ©cifique Ă  la Belgique ou aux Ardennes, bien que de nombreux Ă©lĂ©ments de sa lĂ©gende ou de son folklore concernent aussi la Gascogne Ă©pisode de Montauban, l'Alsace et la Lorraine cours de la Meuse et Ă©pisode de Vaucouleurs, voire l'Allemagne noyade dans le Rhin selon les plus anciens textes, de plus un musĂ©e de Dortmund possĂ©dait en 1909 une relique sous forme d'un grand fer Ă  cheval que l'on dit issu de Bayard, vraisemblablement l'enseigne d'un marĂ©chal-ferrant[134], la Sicile naissance sur l'Ăźle de Bocam selon le Maugis d'Aigremont et les Pays-Bas prĂ©sence de toponymes, de statues et de gĂ©ants processionnels Ă  son effigie. Une certaine confusion est due Ă  une graphie variable dans les textes mĂ©diĂ©vaux, un mĂȘme lieu pouvant ĂȘtre orthographiĂ© de cinq Ă  six maniĂšres diffĂ©rentes, ce qui rend toute identification d'un site de la lĂ©gende particuliĂšrement complexe et hasardeuse[135]. Bayard appartient en effet Ă  la littĂ©rature et Ă  la lĂ©gende bien davantage qu'Ă  l'Histoire[133]. LĂ©gende ancrĂ©e dans l'Ardenne L'Ardenne, une rĂ©gion naturelle partagĂ©e entre la France, la Belgique et le Luxembourg, est sans conteste celle oĂč la lĂ©gende du cheval Bayard est la plus prĂ©sente et ancrĂ©e[136]. Une partie des textes s'y dĂ©roule[136], bien que l'Ă©pisode ardennais ne soit pas le plus dĂ©veloppĂ© de la chanson[137]. Une enquĂȘte de l'universitĂ© de LiĂšge, en 1976, y a relevĂ© dix-sept toponymes Pas-Bayard » et une douzaine d'emplacements revendiquĂ©s pour ĂȘtre la forteresse Montessor ou Montfort, prouvant la popularitĂ© de Bayard et de sa lĂ©gende dans cette rĂ©gion[133]. Une tradition populaire, contraire aux textes, raconte aussi que le cheval a Ă©tĂ© capturĂ© par Renaud dans la forĂȘt ardennaise, pendant le siĂšge de Montessor. Un bas-relief du XVIe siĂšcle illustre cette capture Ă  Marville. Bayard aurait Ă©tĂ© donnĂ© Ă  Renaud par la fĂ©e Oriande dans un lieu hantĂ© nommĂ© les Espoux selon deux versions du Renaut de Montauban. Les ardennais l'identifient au lieu-dit les Épioux, prĂšs de Chiny, en Belgique[3]. Les textes disent que Bayard demeure dans la forĂȘt ardennaise et qu'on l'entend hennir durant la nuit de la Saint Jean. Les traditions populaires rapportent les rĂ©cits des paysans qui tentent de l'apercevoir, et ceux des vendeurs de charbon qui disent l'entendre hennir en salutation au soleil levant. PrĂšs de Charleroi, cette tradition veut que Bayard parte chaque jour du fond de la forĂȘt ardennaise, et se dĂ©place au galop du sud-est au nord-ouest, de la Semois Ă  la Meuse et du levant au couchant, en passant par Dinant et en suivant un chemin secret connu de lui seul[138]. Ce tĂ©moignage d'une rencontre avec Bayard, racontĂ© par un vieil homme en 1861, date de 1815 durant la guerre contre les Prussiens [
] Le soir [de la nuit de la Saint-Jean], nous arrivĂąmes Ă  Montcy-Notre-Dame, prĂšs du Waridon. HarassĂ©s de fatigue, nous fĂźmes halte pour y passer la nuit. La douziĂšme heure allait sonner. Nos hommes dormaient. Moi, j'Ă©tais de faction. Je regardais, j'Ă©coutais. Tout-Ă -coup, dans le lointain, sur le sommet du Waridon, j'entends un roulement sourd. La terre tremblait. Le bruit devient plus distinct c'est le pas rĂ©gulier d'un cheval qui court au galop. Sous ses pieds, les cailloux se brisent ou roulent avec fracas. — Ma foi ! Je l'avoue, la peur me prit. Je n'aurais pas craint les Prussiens. Mais il ne s'agissait pas d'un hulan c'Ă©tait le cheval de Maugis, le cheval des quatre fils Aymon, le cheval enchantĂ© ; c'Ă©tait Bayard, le cheval de feu. BientĂŽt, le rapide animal passa devant moi comme un Ă©clair, illuminant le vallon, le torrent, la montagne et ses ruines. Il courait sur les rochers qui formaient la lisiĂšre du torrent. Les pierres volaient derriĂšre lui, tombaient dans l'eau ou se broyaient. Bayard, de ses narines, de ses sabots, lançait feux et flammes ; il hennissait et ricanait avec fureur, et j'entendis nettement le nom de Charlemagne. Les Ă©chos du Waridon rĂ©pĂ©taient Charlemagne ! Charlemagne ! sur un ton insolent et moqueur[139]. » La race du cheval ardennais est parfois associĂ©e Ă  la monture lĂ©gendaire des quatre fils Aymon[140]. L'Ă©crivain rĂ©gionaliste Franz Bartelt dit Ă  ce propos que d’une nature douce et d’une santĂ© prospĂšre, sobre de mouvement, plein d’assurance et de modĂ©ration, courageux avec gĂ©nĂ©rositĂ©, confiant, travailleur, le cheval ardennais fut d’une intelligence philosophique et d’une distraction littĂ©raire qui l’ont hissĂ© au-dessus du palefroi commun, jusqu’aux Ă©difiantes de la lĂ©gende et du mythe. La monture des quatre fils Aymon ne pouvait, en effet, ĂȘtre qu’ardennaise
 »[141]. Toponymes TĂ©moignage d'un enfant ardennais en 1861 Heureusement, Bayard Ă©tait fĂ©e. Charlemagne n'a pas pu le noyer, et maintenant encore, tous les ans, le jour de la Saint-Jean, Ă  l'heure de minuit, il court dans nos montagnes ; ses hennissements imitent tantĂŽt le son du cor, tantĂŽt la voix de l'homme ; ses pieds brĂ»lent tout ce qu'ils touchent, et les traces de son passage restent imprimĂ©es sur le sol[142]. Les croyances populaires rapportent que Bayard a laissĂ© des traces innombrables de son passage des escarpements obliques de grĂšs et de calcaire, des aiguilles ouvragĂ©es sous le sabot de mille chevaux Bayard »[143]. Ces Pas-Bayard » ou Saut-Bayard » sont nombreux dans l'Ardenne. Il s'agit souvent de pierres sur lesquelles est gravĂ©e une forme rappelant un fer Ă  cheval, tĂ©moignant du passage de l'animal enchantĂ© en ces lieux[3]. On trouve aussi des traces, non de sabots, mais d'un dĂ©rapage » dĂ» Ă  la puissance et la vitesse de Bayard lors de son saut[144]. L'emplacement de bon nombre de ces toponymes a disparu, modifiĂ© sous l'action humaine. D'autres ont Ă©tĂ© oubliĂ©s, voire re-nommĂ©s au fil du temps[145],[133]. La multiplication de ces toponymes en divers lieux dans le bassin de la Meuse française et belge » semble dĂ©couler de l'influence des pieds ou pas de saints »[146]. Si les Pas-Bayard » et Saut-Bayard » peuvent difficilement avoir une autre origine que le cheval lĂ©gendaire, la polysĂ©mie rend l'identification originelle de toponymes tels que champ Bayard » ou fosse Bayard » trĂšs complexe[147]. Une dizaine de communes ardennaises ont un toponyme du type Bayart » issu d'un nom de personne[9]. Les ruisseaux et moulins portant ce nom semblent Ă©galement d'une autre origine[148]. Les nombreux moulins nommĂ©s bayard » au Moyen Âge, mot que l'on croyait alors d'origine celtique, n'ont aucun lien avec le cheval si l'on en croit FĂ©lix Rousseau[149]. D'autres sources plus anciennes soutiennent l'inverse[1]. Comme modeleur du paysage, Bayard prĂ©sente un parallĂšle important avec la monture de Roland le paladin, Ă  l'origine des Pas-Roland » et des Saut-Roland », principalement dans les PyrĂ©nĂ©es autre rĂ©gion montagneuse. Il est possible que les deux montures partagent la mĂȘme origine[120]. Ces traces sont interprĂ©tĂ©es de diffĂ©rentes façons. Certains croient qu'elles se dirigent du levant au couchant, et renvoient Ă  un animal solaire[150]. Bayard est Ă©galement un crĂ©ateur lĂ©gendaire de sources tout comme PĂ©gase. Jacques Duchaussoy voit dans ces points d'eau créés d'un coup de pied des sources de connaissance spirituelle » qui finissent par devenir l'eau pure destinĂ©e Ă  dĂ©saltĂ©rer le pĂšlerin ou le voyageur le long du chemin[151]. Belgique La plupart des toponymes se trouvent en Belgique[150] sur le territoire de l'ancienne PrincipautĂ© de LiĂšge, entre autres prĂšs de Charleroi, de LiĂšge oĂč ils sont les plus nombreux et de Dinant. Province de Hainaut Le lieu-dit ĂŽ pa BayĂąr, au-dessus de Couillet[152], est connu sous ce nom depuis 1364 au moins. La construction d'une route et l'industrialisation l'ont fortement modifiĂ©. Des bassins ont recouvert la pierre du pa BayĂąr, un bloc de grĂšs gris marquĂ© par un fer Ă  cheval d'une quinzaine de centimĂštres. Selon la lĂ©gende, Bayard avait pris lĂ  son Ă©lan pour franchir la Sambre, mais une autre lĂ©gende veut qu'il soit revenu vers la Meuse et retombĂ© depuis Charleroi sur le rocher de Couillet[138]. Province de LiĂšge Le pont des Arches, d'oĂč Bayard aurait Ă©tĂ© jetĂ© Ă  l'eau par Charlemagne selon la croyance populaire moderne. LiĂšge, oĂč passe la Meuse, est souvent citĂ©e pour ĂȘtre la ville oĂč Charlemagne tenta de noyer Bayard. Cette affirmation s'appuie, entre autres, sur la prĂ©sence attestĂ©e de barques Ă©quipĂ©es de meules Ă  grain sur la rive gauche du fleuve[153]. Les troupes de l'empereur auraient capturĂ© et entravĂ© l'animal, avant de lui amener. LĂ , Charlemagne dĂ©cide que Bayard sera jetĂ© du haut du pont des Arches, les jambes attachĂ©es et une meule au cou. Mais Bayard parvient Ă  rompre ses liens et Ă  regagner la berge. Adressant un hennissement moqueur Ă  ses tortionnaires, il rejoint ensuite la forĂȘt d'Ardenne[8]. Cette lĂ©gende est popularisĂ©e lors de la reconstruction du pont aprĂšs la Seconde Guerre mondiale. Le bas-relief créé par Louis Dupont est devenu un symbole de la libertĂ© face Ă  l'oppression allemande[92]. LiĂšge et sa province recĂšlent aussi de nombreux toponymes nommĂ©s pas Bayard » ou Baar, par exemple Ă  Pepinster[154]. L'un des plus connus se trouve sur la commune d'Aywaille, au chĂąteau d'AmblĂšve, qui par ailleurs est un emplacement revendiquĂ© pour Montfort ou Montessor, le chĂąteau des quatre fils Aymon[155]. L'empreinte du pied de Bayard se trouve Ă  cĂŽtĂ© de l'ancienne potence de la forteresse, on raconte qu'il se serait imprimĂ© lĂ  lorsque le fabuleux destrier prit son Ă©lan pour retomber de l'autre cĂŽtĂ© de la vallĂ©e, au lieu-dit al-mohinette »[156]. À Dolembreux, entre MĂ©ry et HĂŽtgnĂ©, un petit lieu boisĂ© et rocheux est connu comme a pa bayar, au-dessus d'un petit vallon lui-mĂȘme nommĂ© Ăš fond dĂš pa bayar. La trace d'un passage du cheval y serait restĂ©e bien visible jusqu'au dĂ©but du XXe siĂšcle, sur un bloc rocheux, mais a disparu lors de la construction d'une route. Ce toponyme Ă©tait connu des archives locales depuis 1598, au moins[157]. Remouchamps possĂšde, sur un chemin qui reliait autrefois la commune Ă  Sedoz, un lieu-dit So l'thier oĂč le sabot de Bayard aurait creusĂ© une cuvette dans le schiste rouge, lors d'un bond qui le vit retomber au chĂąteau d'AmblĂšve ou au chĂąteau de Montjardin[158]. À Stoumont, Bayard se serait Ă©lancĂ© de mĂȘme depuis le lieu-dit Fagne-Brume », laissant son empreinte sur un bloc de quartzite avant de retomber aux Fonds de Quarreux ». L'eau stagnante dans la cuvette de ce Pas-Bayard est rĂ©putĂ©e soigner les maladies de la vue et les verrues. À Anthisnes, un Pas-Bayard a conservĂ© son nom malgrĂ© la disparition de la pierre portant l'empreinte[158]. Bra, prĂšs de Chevron, possĂšde aussi son Pas-Bayard[159]. Les toponymes de Vieuxville ont Ă©tĂ© oubliĂ©s ou renommĂ©s sous l'influence de la lĂ©gende de la gatte d'or[160]. La riviĂšre de l'Eau Rouge prend sa source dans les Hautes Fagnes Ă  proximitĂ© de la Fagne du Pas Bayard » qu'elle traverse ensuite[161]. Joseph BĂ©dier avait en son temps revendiquĂ© l'abbaye de Stavelot-Malmedy pour origine de la lĂ©gende des quatre fils Aymon et donc du cheval Bayard, mais cette affirmation a Ă©tĂ© invalidĂ©e par une Ă©tude critique liĂ©geoise plus rĂ©cente [133]. Province de Luxembourg Un rocher local, peut-ĂȘtre un mĂ©galithe, est nommĂ© Pas-Bayard Ă  WĂ©ris[108]. Il est en forme de meule, le cheval y aurait laissĂ© la trace d'un de ses sabots afin de prendre l'Ă©lan nĂ©cessaire pour retomber vers Durbuy[162]. On trouve d'autres Pas-Bayard Ă  Ethe et Ă  Étalle[159]. La forĂȘt de Chiny, en plus du lieu-dit les Épioux identifiĂ© aux Espoux de la chanson, a elle aussi un rocher avec un Pas-Bayard, consignĂ© vers 1892[163]. Province de Namur Le rocher Bayard de Dinant, l'un des toponymes liĂ©s Ă  la lĂ©gende les plus connus. Dinant possĂšde de nombreux toponymes, le plus ancien Pas-Bayard y est attestĂ© en 1355[164]. Un gigantesque obĂ©lisque de pierres d'une quarantaine de mĂštres de hauteur, appelĂ© le Rocher Bayard, est situĂ© au sortir de la citĂ© mosane vers Anseremme, isolĂ© au bord de la Meuse. On raconte qu'en arrivant par le chemin d'Herbuchenne, les quatre fils Aymon furent cernĂ©s par les soldats de Charlemagne. MontĂ©s sur Bayard, il s'avancĂšrent sur la pointe des rochers jusqu'Ă  la roche dĂ©nommĂ©e depuis la Roche-Ă -Bayard ou la roche Bayard, et qui, Ă  cette Ă©poque adhĂ©rait encore Ă  la montagne voisine. Au moment oĂč l'empereur croyait enfin tenir ses ennemis, Bayard frappa le roc de son sabot et s'envola d'un bond prodigieux pour retomber de l'autre cĂŽtĂ© du fleuve. Sur la roche dĂ©sormais cĂ©lĂšbre se trouve encore, dit-on, l'empreinte du pas de Bayard. Le grand bloc rocheux fut brisĂ© en deux par la force de sa ruade[165]. Un autre toponyme se trouve au bord de la gorge profonde et encaissĂ©e de Fonds-de-Leffe. Charlemagne y aurait poursuivi ses ennemis montĂ©s sur Bayard, le cheval serait arrivĂ© par les hauteurs pour franchir la gorge d'un bond et laisser l'empreinte de ses sabots en retombant sur les rochers opposĂ©s[165]. Dhuy possĂ©dait un vieux chĂąteau nommĂ© Bayard en 1770, que l'on disait ĂȘtre le Montessor des fils Aymon[7]. RĂ©gion flamande Bertem, prĂšs de Louvain, affirmait dĂ©tenir les reliques d'un certain Saint Aalard vu comme l'un des fils Aymon pendant 600 ans, et montrait jadis une Ă©table oĂč Bayard aurait marquĂ© une pierre de son sabot[132], en forĂȘt de Merdael, soit vallĂ©e du cheval ». Au XIXe siĂšcle, l'Ă©tymologie du village Ă©tait censĂ©e renvoyer Ă  la demeure du cheval », celle de Bayard. Les armoiries locales l'arboraient. On voyait aussi dans un maĂźtre-autel un tableau reprĂ©sentant le cheval portant les quatre fils[7],[166]. France Ardennes françaises Vue aĂ©rienne de Bogny-sur-Meuse, l'un des sites ardennais les plus liĂ©s au cheval Bayard, avec quatre pics rocheux, une statue, l'Ermitage de Maugis et la forteresse connue sous le nom de ChĂąteau-Regnault, qui s'y s'Ă©levait autrefois. Bogny-sur-Meuse est l'un des sites ardennais français recelant le plus grand nombre de tĂ©moignages de la lĂ©gende quatre pics rocheux y symbolisent les quatre frĂšres sur le dos de Bayard, une statue du cheval accompagnĂ© de ses quatre cavaliers est Ă©rigĂ©e sur l'emplacement de l'ancien ChĂąteau-Regnault vu comme un emplacement possible pour Montfort/Montessor et ont modifiĂ© l'emplacement d'un Pas-Bayard dĂ©sormais disparu[145]. Enfin, un lieu sur une colline surplombant la Meuse est connu comme l' Ermitage de Maugis », celui que Bayard aurait rejoint aprĂšs avoir Ă©chappĂ© Ă  la noyade selon certaines versions du texte[167]. Aux abords du bois de la MarfĂ©e » Ă  Noyers-Pont-Maugis, le fameux pont est Ă©rigĂ© sur l'emplacement d'un Pas-Bayard dĂ©truit[145]. À Damouzy existait une rĂ» du cheval Bayard », et un Pas-Bayard se trouve Ă  Harcy, un autre au ChĂątelet-sur-Sormonne[145]. À Autry, une bande de terre Ă©troite le long de l'Aisne est connue comme la cĂŽte Bayard »[168]. À Hargnies, un Pas-Bayard est en rĂ©alitĂ© une meule brisĂ©e avec l'empreinte d'un fer Ă  cheval imprimĂ©e[140]. Le village de Francheval doit son nom Ă  Bayard selon un conte rapportĂ©, entre autres, par Claude Seignolle. Bayard ayant fait preuve d'une grande bravoure pour aider Renaud et l'un de ses frĂšres, ce dernier lui dit Tu es un brave, Bayard, franc cheval ! ». À l'endroit mĂȘme oĂč Bayard se trouvait, le village de Francheval fut Ă©levĂ©[169]. Une lĂ©gende similaire est liĂ©e Ă  l'Ă©tablissement du village de Balan alors que les frĂšres Ă©taient poursuivis et que Bayard, aprĂšs l'un de ses bonds fabuleux, Ă©tait retombĂ© brutalement sur le sol, Renaud aurait criĂ© Balan ! », soit Remettez-vous en selle » ! Ă  ses frĂšres, et le village resta baptisĂ© ainsi[170]. Hors des Ardennes À Hirson, entre l'Avesnois et la ThiĂ©rache et donc prĂšs des Ardennes, la forĂȘt abrite un Ă©tang du Pas-Bayard », qui se serait, dit-on, lui-mĂȘme formĂ© dans l'empreinte du cheval lĂ©gendaire[171]. On trouve des Pas-Bayard et des traces de passage en Gironde la roche Mombron, au-dessus de la Dordogne, est haute de 15 mĂštres et porte les empreintes gĂ©antes du sabot et du genou de Bayart »[172]. L'ancien comtĂ© de la Marche a lui aussi des toponymes en raison des seigneurs de la Roche-Aymon qui y sont Ă©tablis depuis le Xe siĂšcle, et affirmaient descendre des quatre frĂšres de la lĂ©gende. Évaux-les-Bains, dans la Creuse, possĂšde des traces du passage de Bayard. Henri Dontenville y rapporte l'existence d'un hameau nommĂ© Bailler ». Le site dit crou do pas de chaveau », Ă  Reterre, a une croix en granit marquĂ©e d'un Pas-Bayard aprĂšs que le fabuleux destrier a sautĂ© depuis Mainsat, Ă  dix kilomĂštres de lĂ [173]. Ces toponymes se retrouvent dans les PyrĂ©nĂ©es[174] et jusque dans le Roussillon, notamment Ă  Millas et Terrats, avant que le gĂ©ant Gargantua ne devienne plus populaire comme modeleur du paysage[175]. Ce cheval est devenu le symbole de Clermont-l'HĂ©rault[176]. Bayard-sur-Marne, dans la Haute-Marne, Ă©tait attribuĂ© au cheval lĂ©gendaire au XIXe siĂšcle, en se basant sur une Ă©tymologie douteuse, et dans le but de lui donner une origine prestigieuse[177]. Processions, cortĂšges et danses Le cheval Bayard est surtout prĂ©sent parmi les gĂ©ants du Nord comme le Bayard d'Ath ou le Ros Beiaard de Termonde en Belgique. Ce type de manifestation folklorique, qui consiste Ă  promener un gĂ©ant portĂ© dans les rues d'une ville ou d'un village, n'existe que peu en France. Bayard apparaĂźt avant les gĂ©ants humains, en premier lieu dans la rĂ©gion flamande, duchĂ© de Brabant[178]. Depuis 2001, on retrouve un cheval Bayard aux cĂŽtĂ©s de l'Argayon Ă  Nivelles. Le cheval Bayard se trouve Ă©galement dans des cortĂšges Ă  Alost Belgique, province de Flandre-Orientale, et Malines province d'Anvers. DĂšs le Moyen Âge, il figure dans l'Ommegang de Bruxelles, et en est dĂ©sormais indissociable. Du XVe au XVIe siĂšcle, il figure Ă  Malines en 1416, Lierre en 1417, Louvain en 1428, Audenarde en 1433, Eindhoven en 1437, Tirlemont en 1471, Bergen-op-Zoom en 1484, Alost en 1497, Breda en 1502, Dordrecht en 1506, Bruges en 1513, Nivelles entre 1457 et 1515, Bruxelles en 1529, LĂ©au en 1538 et Diest en 1561[179],[132]. Procession de Namur Le cheval Bayard de Namur. Un cheval Bayard est attestĂ© Ă  Namur dĂšs le XVIe siĂšcle, en 1518. Il sort lors de la journĂ©e du folklore et des traditions namuroises qui est organisĂ©e chaque annĂ©e depuis 1996. Cette procession mi-religieuse mi-profane se dĂ©roulait chaque 2 juillet, Ă  travers les rues parĂ©es de mai et autres jolivetĂ©s Ă  largesse ». Y apparaissaient Charlemagne et les neuf preux, ainsi que les quatre fils Aymon montĂ©s sur Bayard, suivis de leur cousin l'enchanteur Maugis. Bayard Ă©tait reprĂ©sentĂ© par une Ă©norme machine d'osier manipulĂ©e par des porteurs cachĂ©s sous la houssiĂšre. Cette piĂšce profane connut un immense succĂšs pendant prĂšs de trois siĂšcles, rĂ©jouissant les bourgeois et d'autres bonnes gens qui venaient de tous les coins du comtĂ© de Namur. D'abord connue comme la moralitĂ© des quatre fils Aymon », elle prit plus tard le titre d' Histoire du cheval Bayard »[180]. Ducasse d'Ath La ducasse d'Ath, en Belgique province de Hainaut, a un cheval Bayard depuis 1462. Disparu dans le premier quart du XVIe siĂšcle, le destrier, chevauchĂ© par les quatre fils Aymon, est rĂ©introduit en 1948. Ommegang de Termonde AttestĂ©es avant 1461 Ă  Termonde, en Flandre-Orientale, ces festivitĂ©s sont dĂ©sormais connues sous le nom Ros Beiaard. L'Ommegang de Termonde a pour sujet la lĂ©gende des quatre fils Aymon que l'on dit originaires de la ville et du cheval Bayard, qui aurait Ă©tĂ© noyĂ© au confluent de l'Escaut et de la Dendre[132]. Le gĂ©ant processionnel a Ă©tĂ© conçu dans une rue qui prendra plus tard le nom de rue du Cheval Bayard, et participe Ă  l'Exposition universelle de 1935[181]. Danse du Baiar Une tradition propre au village d'EsquiĂšze, dans les Hautes-PyrĂ©nĂ©es, est la danse du Baiar » ou danse du cheval Bayart selon Henri Dontenville oĂč les danseurs portaient une tĂȘte de cheval en bois sculptĂ© sur le ventre. Son lien possible avec le cheval Bayard est encore mal connu au milieu du XXe siĂšcle[182],[183]. Toutefois, un ouvrage de 1923 affirme qu'il s’agissait d'une danse oĂč le destrier de Renaud ou de Roland sauvait une belle Ă©plorĂ©e de la main des infidĂšles », en rĂ©fĂ©rence Ă  la tradition chevaleresque dans ces contrĂ©es et Ă  la peur suscitĂ©e par les invasions Arabes[184]. Variantes de la lĂ©gende IndĂ©pendamment de la lĂ©gende des quatre fils Aymon, certaines lĂ©gendes locales ont pour protagoniste un cheval Bayard douĂ© de caractĂ©ristiques diffĂ©rentes. De plus, Bernard Sergent pense que Bayard forme une origine possible pour tous les Ă©quidĂ©s qui s'allongent » dans le folklore français[185]. Les chevaux lĂ©gendaires du Pas-de-Calais prĂ©sentent en effet deux caractĂ©ristiques similaires au cheval Bayard assez proche gĂ©ographiquement par ailleurs, Ă  savoir l'Ă©chine qui s'allonge pour porter plus d'un cavalier une caractĂ©ristique reptilienne, et le lien avec l'eau les chevaux blancs du Pas-de-Calais noient leurs cavaliers[186]. Le cheval Mallet pourrait lui aussi avoir une parentĂ© avec Bayard. À Romans-sur-IsĂšre, c'est le petit cheval, reprĂ©sentĂ© par la fontaine ornĂ©e de tĂȘtes de chevaux et de dauphins serpentiformes sur la place homonyme, qui serait issu de Bayard[187]. Bayard de Haute-Savoie Un cheval Bayard est connu des traditions populaires prĂšs d'Onnion et de MĂ©gevette, dans la Haute-Savoie. Gigantesque crĂ©ature diabolique, il a l'apparence d'un cheval noir trainant les chaĂźnes accrochĂ©es Ă  ses jambes, crachant le feu et faisant jaillir des Ă©tincelles. Il dĂ©vaste les champs durant la nuit et bloque les passages pour ennuyer les habitants. L'un d'eux parvient Ă  le forcer Ă  fuir en rĂ©citant une priĂšre. Il s'agit de la seule mention du cheval Bayard dans les Alpes[188]. Bayard de Normandie Un autre, venu de Normandie, serait en rĂ©alitĂ© un gobelin ou un lutin prenant la forme du cheval Bayard » pour jouer des tours Ă  l'homme. Ainsi transformĂ©, il se prĂ©sente Ă  quelque voyageur cheminant Ă  pied, et tĂ©moigne d'abord de si pacifiques dispositions qu'on se dĂ©cide souvent Ă  l'enfourcher. Une fois dessus, ce n'est plus qu'une suite Ă©pouvantable de sauts, de soubresauts, de ruades, de mouvements Ă©tranges qui remplissent d'effroi. Quand l'esprit s'est amusĂ© tout son saoul de la terreur de son cavalier, il s'en dĂ©barrasse en le jetant dans une mare ou dans un fossĂ© plein d'eau bourbeuse[189]. Bayart de Sologne Henri Dontenville rapporte le rĂ©cit d'un folkloriste qui dit qu'Ă  Lamotte-Beuvron, en Sologne, on craignait un cheval Bayart fantomatique et lumineux, portant une lanterne au bout d'une longue perche et bondissant dans l'espace[190]. Blind Byard du Lincolnshire La vaste diffusion de la lĂ©gende des quatre fils Aymon, et donc de Bayard, conduit Ă  des amalgames avec d'autres chevaux fabuleux, notamment dans le folklore anglais. Le petit hameau de Byards Leap nom que l'on pourrait traduire par Saut Bayard », Ă  l'ouest de Cranwell dans le Lincolnshire, devrait son nom Ă  Blind Byard, un cheval blanc aveugle qui aida un chevalier Ă  vaincre une sorciĂšre en franchissant 60 pieds 18 mĂštres d'un seul saut[191]. Il est vraisemblablement issu de la perte du statut de cheval magique et hĂ©roĂŻque de Bayard dans la littĂ©rature anglaise, et de son assimilation avec le cheval clownesque, aveugle et stupide des Contes de Canterbury Ă©crits par Chaucer Bayard y est un cheval aveugle et fou qui, du fait de son infirmitĂ©, ne voit pas le danger et s'y prĂ©cipite. Il a vraisemblablement donnĂ© naissance Ă  l'expression populaire As bold as blind Byard » aussi audacieux que le Bayard aveugle[192]. Contes populaires De nombreux contes populaires parlent d'un cheval Bayard, suivant un schĂ©ma de narration qui est souvent le mĂȘme. Le rĂŽle du cheval peut ĂȘtre d'Ă©gale importance avec celui du hĂ©ros du conte, animal fantastique, il est alors l'initiateur de ce dernier, lui apportant la force et le savoir. Les variantes de ce conte sont trĂšs populaires en Allemagne, dans les pays scandinaves et dans les pays baltes, il est Ă©galement connu en France et en Irlande, et mĂȘme au QuĂ©bec. La version de Mauricie parle d'un garçon parti se mettre au service du roi, et qui rencontre dans l'Ă©curie de ce dernier un cheval blanc nommĂ© Bayard, en fait un prince enchantĂ©. Le cheval permet au hĂ©ros de trouver deux princesses, lui fournit une Ă©pĂ©e qui tue Ă  sept lieues et finalement lui demande de le tuer, ce qui lui permet de retrouver son apparence de prince et d'Ă©pouser l'une des princesses[193]. Utilisation commerciale et dĂ©ploiements culturels Bayard sur l'enseigne d'un ancien estaminet de Lille baptisĂ© Aux quatre fils Aymon. Logo d'une pizzeria de Termonde faisant rĂ©fĂ©rence au cheval Bayard et aux fils Aymon. Le cheval Bayard et les quatre fils Aymon Ă©taient trĂšs populaires comme enseigne de nombreux commerces, notamment parisiens, baptisĂ©s Aux quatre fils Aymon, jusque dans les annĂ©es 1830[7]. C'est la raison pour laquelle la lĂ©gende est prĂ©sente dans une rue du IIIe arrondissement de Paris, la rue des Quatre-Fils. Il s'y trouve en son centre une Ɠuvre en bronze d'Ivan Theimer sur une façade, la plaque du fond est surmontĂ©e Ă  son sommet par le cheval Bayard. La rue des Quatre-Fils devrait son nom Ă  une ancienne auberge prĂ©sentant une telle enseigne[194]. On trouve toujours l'enseigne d'un ancien estaminet Aux quatre fils Aymon, datĂ©e de la fin du XVIIe siĂšcle, Ă  Lille[195].Christophe MĂ©chin a publiĂ© en 1996 un livre de fiction oĂč Bayard raconte son histoire lui-mĂȘme[196]. Plus rĂ©cemment, le cheval Bayard a Ă©tĂ© remis Ă  l'honneur par HervĂ© Gourdet, organisateur du festival Printemps des LĂ©gendes Ă  MonthermĂ©, dans les Ardennes françaises[197], qui l'a fait figurer sur l'affiche de l'Ă©dition 2010 du festival, et a illustrĂ© un livre pour la jeunesse sur ce thĂšme, avec Jean-Luc Duvivier de Fortemps[198]. Une exposition itinĂ©rante d'HervĂ© Gourdet illustration et d'AmĂ©lie Tsaag Valren textes, consacrĂ©e au cheval Bayard, est lancĂ©e le 13 avril 2012 Ă  Bogny-sur-Meuse, dans le cadre du mĂȘme festival[199], avec le soutien de la fĂ©dĂ©ration française mĂ©diĂ©vale[200]. Elle adopte un point de vue europĂ©en sur la lĂ©gende, mettant en relief les diffĂ©rents pays qui la partagent[201] Existe aussi, depuis la fin des annĂ©es 1980, le pĂ©riodique 'Bayard, revue de devenir en terroirs wallons' qui Ă©tudie les mythes et lĂ©gendes des contrĂ©es mosanes et plus largement europĂ©ens. La revue analyse en quoi la culture traditionnelle peut encore parler Ă  notre imaginaire aujourd'hui et l'Ă©veiller. Elle a son siĂšge en rĂ©gion verviĂ©toise. Notes et rĂ©fĂ©rences Notes ↑ Tout comme le nom de Bayart » est progressivement remplacĂ© par la forme Bayard », Renaut » est devenu Renaud ». ↑ Selon Ferdinand Castets, Renaud sent plus vivement ce que Bayard est pour lui, parce qu'il est bien rĂ©solu Ă  ne pas revenir sans Maugis, qu'il ne veut point que ses frĂšres se risquent avec lui et qu'ainsi il ne peut compter que sur le coursier fidĂšle. De lĂ  cet attendrissement d'une Ăąme si virile et si fiĂšre ». ↑ D'aprĂšs Ferdinand Castets, Bayard est ici au premier rang, car sans sa vigilance Richard Ă©tait perdu. Le cheval faĂ© frappant le bouclier est une des images clĂ© des Ă©ditions populaires. Bayard est ici Ă  l'apogĂ©e de sa destinĂ©e Ă©pique. L'intĂ©rĂȘt qui t'attache Ă  ses faits me peut que s'amoindrir jusqu'au moment oĂč il est livrĂ© par Renaud pour permettre la paix. » ↑ Ferdinand Castets suppose lĂ  une confusion entre la fĂ©e Morgane, que le trouvĂšre auteur du manuscrit devait connaĂźtre, et la fĂ©e Oriande, qu'il ne connaissait probablement pas. Par contre, l'auteur avait probablement connaissance du Maugis d'Aigremont. RĂ©fĂ©rences ↑ a et b Françon 1956, p. 282. ↑ a et b Wagner 2006, p. 34. ↑ a b c d e f g h i et j Lambot 1987, p. 153. ↑ Dubost 1991, p. 452. ↑ Louis Gauchat, Jules Jeanjaquet, Ernst Tappoletet Ernest Muret, Glossaire des patois de la Suisse romande, volume 2, V. Attinger, 1954, p. 192, 297. ↑ Pascale Bourgain et Marie-Clotilde Hubert, Le Latin mĂ©diĂ©val, Brepols, 2005, ISBN 9782503517100, p. 202. ↑ a b c et d William Duckett, Dictionnaire de la conversation et de la lecture inventaire raisonnĂ© des notions gĂ©nĂ©rales les plus indispensables Ă  tous, volume 2, Ă©dition 2, 9 rue Mazarine et M. 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HervĂ© Gourdet, Le cheval et l'Ă©pĂ©e, Oriande, 2010 prĂ©sentation en ligne Collectif d'auteurs, Contes et LĂ©gendes de Belgique, Éditions Jourdan, 2010 ISBN 2-930359-08-0 Cet article est reconnu comme article de qualitĂ© » depuis sa version du 20 mai 2011 . Pour toute information complĂ©mentaire, consulter sa page de discussion et le vote l'ayant version du 20 mai 2011 de cet article a Ă©tĂ© reconnue comme article de qualitĂ© », c'est-Ă -dire qu'elle rĂ©pond Ă  des critĂšres de qualitĂ© concernant le style, la clartĂ©, la pertinence, la citation des sources et l'illustration.
Aufur et à mesure que vous progressez dans le concours complet, chaque événement devient plus difficile. Bien que de nombreuses races différentes puissent encore bien se débrouiller dans les niveaux moyens de concours complet, les chevaux grands et agiles, tels que les chevaux de sport, ont tendance à dominer. Ces races sont idéales pour ceux qui
Equitation Le cavalier marocain Abdelkebir Ouaddar et son Ă©talon français Quickly de Kreisker ont créé la sensation en remportant le Saut HermĂšs au Grand Palaiss. Il est facile de reconnaĂźtre Quickly de Kreisker. Quand il fait son entrĂ©e sur la piste du Saut HermĂšs, le dimanche 20 mars, sous la nef du Grand Palais, Ă  Paris, il donne deux ou trois ruades. Pas des petits coups, de vraies secousses, les deux postĂ©rieurs en l’air, les oreilles en arriĂšre, la tĂȘte en bas, comme un Ă©talon sauvage. Sur son dos, Abdelkebir Ouaddar, cavalier marocain de 53 ans, ne bouge jamais un cil et esquisse mĂȘme un sourire alors que ça remue sĂ©vĂšrement sous sa selle. Ses sauts, c’est la preuve qu’il est vraiment trĂšs bien, assure celui que l’on surnomme ­KĂ©bir. Le jour oĂč il ne fera plus ça, il m’inquiĂ©tera. » Il Ă©tait tout aussi facile de reconnaĂźtre le duo Ă  la fin de la compĂ©tition Abdelkebir Ouaddar et Quickly de Kreisker ont remportĂ© le Grand Prix du Saut HermĂšs, dimanche Ă  Paris, Ă  l’issue d’un parcours sans faute en 36 secondes 40. Ils ont largement devancĂ© l’ex numĂ©ro 1 mondial Ă©cossais Scott Brash sur Hello Forever, Ă  2 sec 38 et l’Allemand Christian Ahlmann Epleaser van’t Heike, Ă  3 sec 07. Une consĂ©cration aprĂšs une 3e place en 2015, pour leur premiĂšre participation, lors du Prix GL Event, une des Ă©preuves de ces trois jours de compĂ©tition. Avant de partir sur l’obstacle n° 1, il me donne deux trois petits coups pour me dire ­ “Allez, on y va”, plaisante KĂ©bir. Ça me motive Ă©normĂ©ment mais c’est vrai que, parfois, c’est chaud. » Beaucoup se retrouveraient le nez dans le sable. Le public, lui, adore et applaudit. Quickly a son fan-club et une page Facebook qui compte plus de 2 000 abonnĂ©s – Ă  peine moins que RĂȘveur de Hurtebise, le hongre de Kevin Staut, le couple star français. Le cheval blagueur de KĂ©bir a cependant assez bien travaillĂ© pour que la FĂ©dĂ©ration Ă©questre internationale lui dĂ©cerne le titre de meilleur cheval du monde en 2014 et en 2015. Surtout, le couple, 44e mondial, vient de se qua­lifier pour les Jeux olympiques de Rio. Une grande premiĂšre pour le Maroc. Mais le cheval, comme l’explique sans emphase son cavalier, garde ses petites maniĂšres ». Quickly est nĂ© le 5 fĂ©vrier 2004 Ă  PlozĂ©vet, dans le FinistĂšre sud, chez Guillaume Ansquer. A 6 mois, il est rachetĂ© par un autre Ă©leveur, ­Albert Lamotte, qui le prĂ©sente aux Fences, les principales ventes aux enchĂšres de chevaux. Il a 2 ans quand Liliane Fromer l’achĂšte. La propriĂ©taire de l’Elevage des blĂ©s, dans les Vosges, a Ă©tĂ© alertĂ©e par l’éleveur. J’ai souvent suivi les coups de cƓur de M. Lamotte et il m’avait prĂ©venue que ce cheval adorait dĂ©jĂ  sauter. » Ça n’a pas manquĂ©. Quand il en a assez d’ĂȘtre au prĂ©, Quickly saute les barriĂšres et rentre tout seul au box. Il l’a fait Ă  chaque fois qu’il en avait ­envie. Normalement, je l’aurais mis dehors pour le laisser peinard, mais il dĂ©cidait tout le temps autre chose. » A 2 ans, un cheval n’est pas encore montĂ©, mais le poulain commence chez Mme Fromer le travail en libertĂ©. Je divisais mon manĂšge de 60 m en deux, pour que la distance ne soit pas trop grande pour un cheval de son Ăąge. Mais Quickly sautait mes barriĂšres et passait de l’autre cĂŽtĂ©. » Elle n’en est pas revenue C’est le seul qui m’ait fait ça. » Pourtant Ă  l’entraĂźnement, ses sauts ne sont pas Ă©poustouflants. Il saute quand il veut, pas forcĂ©ment quand on lui demande. Mais Liliane Fromer comprend tout de suite que l’étalon a quelque chose de spĂ©cial et le confie aux Ă©curies de Bruno Souloumiac, Ă©leveur, marchand et entraĂźneur, pour qu’il trouve des cavaliers Ă  sa hauteur. Retour en Bretagne, prĂšs de Saint-Malo. J’ai repĂ©rĂ© tout de suite son attitude et sa bonne tĂȘte, son bel Ɠil, sa souplesse mais surtout son aisance, comme un chat », se souvient Bruno Souloumiac. FiertĂ© bretonne, les origines de Quickly ne trompent pas son pĂšre, Diamant de Semilly, Ă©tait une valeur sĂ»re, mais c’est surtout la souche maternelle qui compte. Briseis d’Helby est l’heureuse mĂšre de plusieurs chevaux de grands prix. La jument, prĂ©cise Bruno Souloumiac, c’est 80 % des origines. » Le grand-pĂšre maternel, Laudanum, a Ă©tĂ© montĂ© par Pierre Durand, mĂ©daille d’or avec Jappeloup aux Jeux de SĂ©oul en 1988. Il a ensuite consacrĂ© son existence Ă  la reproduction et a donnĂ© naissance Ă  Nashville, le premier cheval de l’élevage de Jean Rochefort. Mais le stud-book, le registre ­gĂ©nĂ©alogique des chevaux, ne fait pas tout. Le hasard, ou le tempĂ©rament, fait le reste. Quickly de Kreisker apprend sous la selle de Benjamin Robert, grand cavalier de jeunes chevaux. Et Ă  8 ans, le beau bai de 1,65 m au garrot se rĂ©vĂšle. Il est de la trempe d’un Jappeloup ou de son concurrent Milton, montĂ© Ă  la mĂȘme Ă©poque par l’Anglais John Whitaker. Pour Bruno Souloumiac, c’est le cheval d’une vie ». Il rafle tous les prix de sa catĂ©gorie jeunes chevaux » et remporte 21 Ă©preuves sur 32. Il Ă©tait phĂ©nomĂ©nal, raconte Soulomiac. Il a toujours donnĂ© tout ce qu’il pouvait donner. » Jusqu’à ­Dinard, un 28 juillet 2012, sa premiĂšre grande victoire internationale. Il tape dans l’Ɠil d’Abdelkebir Ouaddar, qui cherche un cheval pour Ă©pauler Porche du Fruitier, son hongre de 9 ans qui commence Ă  montrer des signes de fatigue. KĂ©bir a un sponsor gĂ©nĂ©reux Ă  mĂȘme de lui offrir Ă  peu prĂšs tout ce qu’il veut en la personne de Mohammed VI, le roi du Maroc. A la demande du roi, KĂ©bir s’entraĂźne depuis 2012 Ă  Bois-le-Roi, en rĂ©gion parisienne, chez Marcel Rozier, grand nom de l’équitation, mĂ©daillĂ© olympique et ancien entraĂźneur de l’équipe de France. Le mĂ©chant coach qui malmĂšne Pierre Durand dans le film Jappeloup, de Guillaume Canet, c’est lui. A 76 ans, Marcel Rozier est donc choisi par le roi du Maroc pour entraĂźner son favori, bon cavalier bien Ă©videmment, mais totalement inexpĂ©rimentĂ© dans le haut niveau. Je me souviens d’un saut sur un oxer, les redoutables deux plans verticaux de barres parallĂšles, explique KĂ©bir. Et ça m’a vraiment touchĂ©. J’ai appelĂ© Marcel pour qu’on aille le voir, c’était un vrai coup de cƓur. Je savais que c’était un cheval pour moi. » Marcel Rozier a l’Ɠil. Il voit l’encolure souple, les jarrets trĂšs bien placĂ©s et une belle sortie d’encolure, pas trop chargĂ©e, gage de souplesse. L’homme de l’art rĂ©sume 1,65 m, mais bien foutu. » Rapidement, l’entraĂźneur veut envoyer le couple dans les concours de haut niveau. KĂ©bir suit et se retrouve Ă  Lyon, en octobre 2012, pour un CSIO 5* concours de saut d’obstacles du plus haut niveau international. Quickly manque un peu de motivation, c’est la catastrophe. Il rue, prend un virage Ă  main gauche extrĂȘmement serrĂ© et fonce dans les barres. KĂ©bir quant Ă  lui perd un Ă©trier, sa selle commence Ă  tourner. Le public jubile, la victime soupire C’était un spectacle. » C’est pourtant le dĂ©but d’une grande aventure. Le couple enchaĂźne concours sur concours et obtient en 2014 sa qualification aux Jeux Ă©questres mondiaux en Normandie. Ils finiront treiziĂšmes. Trois mois plus tard, ils gagnent le concours 5* de Stuttgart et, en dĂ©cembre, montent sur la troisiĂšme marche du podium aux Gucci Masters de Paris. C’était inimaginable. MĂȘme si Quickly fait les choses Ă  sa maniĂšre. Souvent, il Ă©vite les limites de la carriĂšre et semble galoper en crabe son cavalier pousse sa tĂȘte vers le mur, tandis que ses hanches restent Ă  l’intĂ©rieur de la piste. Parfois encore, il prend des virages tellement serrĂ©s qu’il arrive au pied de l’obstacle et saute sans Ă©lan ou presque. Il est habile comme un fĂ©lin, se rĂ©jouit Marcel Rozier, et peut sauter de pied ferme un vertical de 1,60 m. Il a Ă©videmment la chance d’avoir sur lui un cavalier qui y croit. » Le principal pĂ©chĂ© de l’étalon, c’est la gourmandise. Il avale pommes et carottes au-delĂ  du raisonnable et, quand l’entraĂźneur français lui propose des artichauts, bons pour le foie », le cheval se jette dessus au point qu’il est prĂ©fĂ©rable d’arrĂȘter le festin. Il a fallu enlever Ă©galement la paille dans son box car il prenait du ventre. Il exige en outre des dĂ©licatesses et sa bouche, sensible, ne supporte aucune faute de mains. Il n’accepterait jamais de dispositif contraignant comme les guĂȘtres arriĂšres, trĂšs souvent utilisĂ©es pour inciter le cheval Ă  lever plus haut les postĂ©rieurs. Personne, d’ailleurs, ne s’y risquerait. Il faut lui donner l’impression qu’il joue sur les barres, rĂ©sume son cavalier. C’est impossible de l’avoir par la force. Il faut que ce soit un plaisir. Et je me fais aussi vraiment plaisir car il me donne tout ce que je demande. » Mais, de temps en temps, le cheval fait semblant. Pendant la dĂ©tente, l’échauffement avant l’épreuve, il se montre bon Ă©lĂšve et passe les barres sans broncher. Il joue la comĂ©die et peut rĂ©server de mauvaises surprises au moment ­fatidique. Il a parfois la flemme et fait alors un parcours mille fois en dessous de ses possibilitĂ©s. Son entraĂźneur promet qu’on ne la lui fait plus, qu’il peut maintenant voir Ă  l’Ɠil de l’étalon s’il est prĂȘt, s’il est vraiment concentrĂ©, quitte Ă  ne pas ĂȘtre d’accord avec le cavalier et la groom. Un signe ne trompe pas si entre deux parcours Quickly n’a pas fait pipi il y a des raisons de s’inquiĂ©ter. Cela signifie qu’il n’est pas dĂ©tendu. Si tout va bien, au contraire, il reprend son parcours, en guerrier », s’amuse le cavalier. En fait, j’ai deux ĂȘtres humains Ă  entraĂźner », soupire Marcel Rozier. Sylvie Chayette Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil Ă  la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. DĂ©couvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil Ă  la fois ordinateur, tĂ©lĂ©phone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? 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Lesaut le plus haut a Ă©tĂ© l’exploit du maraudeur Gerald Sensabaugh, qui, Ă  6 pieds, 1 pouce et 241 livres, a atteint une hauteur de 1,17 m. Brent Celek des Eagles de Philadelphie est attaquĂ© par Gerald Sensabaugh des Cowboys de Dallas lors de la premiĂšre moitiĂ© d’un match de football de la NFL au Texas, en 2011.
Belga Avec Quel Homme de Hus, JĂ©rĂŽme GuĂ©ry a remportĂ© la mĂ©daille d'argent de l'Ă©preuve individuelle en saut d'obstacles lors des championnats du monde d'Ă©quitation dimanche Ă  Herning au Danemark. "Je place cette mĂ©daille plus haut que le bronze aux Jeux de Tokyo", a rĂ©agi GuĂ©ry en confĂ©rence de presse. "C'est une nouvelle Ă©tape dans ma carriĂšre de cavalier", a soulignĂ© le Namurois. "En tant qu'enfant, vous rĂȘvez de Jeux Olympiques et des Mondiaux. Maintenant, je peux affirmer que vous pouvez rĂ©aliser vos rĂȘves en travaillant dur. Mon expĂ©rience dans les grands championnats m'a aidĂ© Ă  garder mon calme ces derniers jours" Une mĂ©daille d'argent qui vient attĂ©nuer la dĂ©ception du concours par Ă©quipes oĂč la Belgique a terminĂ© Ă  la 7e place, manquant une premiĂšre chance de se qualifier pour les Jeux Olympiques de Paris en 2024. "En Ă©quipe, l'objectif Ă©tait de dĂ©crocher une mĂ©daille et donc de se qualifier. Une fois cet objectif manquĂ©, j'ai rapidement tournĂ© le bouton et je me suis concentrĂ© sur l'Ă©preuve individuelle." Le cavalier de Sart-Dames-Avelines a Ă©galement soulignĂ© les performances de son cheval Quel Homme de Hus, qui aura 18 ans pour les Jeux de Paris en 2024. "Il peut tout faire. Il n'a aucun problĂšme Ă  sauter haut et il ne doute pas. Son seul dĂ©faut, c'est son manque de vitesse mais je savais que ce ne serait pas un problĂšme ici. Si quelqu'un mĂ©rite cette mĂ©daille, c'est bien lui. Comme il doit faire peu d'efforts pour franchir des obstacles, je suis convaincu qu'il sera en forme en 2024. Je ne vais Ă©videmment pas lui prĂ©parer un programme trop chargĂ©", a conclu GuĂ©ry. Belga "C'est une nouvelle Ă©tape dans ma carriĂšre de cavalier", a soulignĂ© le Namurois. "En tant qu'enfant, vous rĂȘvez de Jeux Olympiques et des Mondiaux. Maintenant, je peux affirmer que vous pouvez rĂ©aliser vos rĂȘves en travaillant dur. Mon expĂ©rience dans les grands championnats m'a aidĂ© Ă  garder mon calme ces derniers jours" Une mĂ©daille d'argent qui vient attĂ©nuer la dĂ©ception du concours par Ă©quipes oĂč la Belgique a terminĂ© Ă  la 7e place, manquant une premiĂšre chance de se qualifier pour les Jeux Olympiques de Paris en 2024. "En Ă©quipe, l'objectif Ă©tait de dĂ©crocher une mĂ©daille et donc de se qualifier. Une fois cet objectif manquĂ©, j'ai rapidement tournĂ© le bouton et je me suis concentrĂ© sur l'Ă©preuve individuelle." Le cavalier de Sart-Dames-Avelines a Ă©galement soulignĂ© les performances de son cheval Quel Homme de Hus, qui aura 18 ans pour les Jeux de Paris en 2024. "Il peut tout faire. Il n'a aucun problĂšme Ă  sauter haut et il ne doute pas. Son seul dĂ©faut, c'est son manque de vitesse mais je savais que ce ne serait pas un problĂšme ici. Si quelqu'un mĂ©rite cette mĂ©daille, c'est bien lui. Comme il doit faire peu d'efforts pour franchir des obstacles, je suis convaincu qu'il sera en forme en 2024. Je ne vais Ă©videmment pas lui prĂ©parer un programme trop chargĂ©", a conclu GuĂ©ry. Belga
10 La Grande Cascade (Le Mont Dore) La Grande Cascade au Mont Dore Tangopaso. Au cƓur de l’Auvergne, dans le dĂ©partement du Puy de DĂŽme, la commune du Mont Dore abrite l’une des plus belles cascades du Massif Central ; la Grande Cascade. Celle-ci se situe Ă  environ 1 450 mĂštres d’altitude.

Il y a une raison pour laquelle les Ă©nigmes sont Ă  la base des contes folkloriques anciens et des sagas de super-hĂ©ros. Les Ă©nigmes sont un excellent moyen de sortir l’esprit de ses orniĂšres cognitives et de stimuler la pensĂ©e crĂ©ative chez les enfants, les adultes et les hĂ©ros mythiques. Les meilleures Ă©nigmes pour enfants, comme les meilleures blagues et questions triviales, sont des puzzles de mots stimulants et amusants qui poussent les enfants Ă  sortir des sentiers battus tout en les encourageant Ă  s’amuser avec le langage. Bien sĂ»r, il y a une fine ligne Ă  franchir entre les Ă©nigmes trop faciles et les Ă©nigmes trĂšs dĂ©licates qui feront rougir votre enfant de frustration. Les bonnes Ă©nigmes pour les enfants peuvent et doivent offrir un moyen ludique de se dĂ©battre avec des questions vraiment difficiles. La plupart des enfants ont une aptitude naturelle pour le type d’énigmes de rĂ©flexion requises et vous surprendront par la façon dont ils s’attaquent Ă  une impasse. Les meilleures Ă©nigmes engagent les compĂ©tences naturelles de rĂ©solution de problĂšmes d’un enfant et le font rire en cours de route. Ces plus de 100 Ă©nigmes faciles pour les enfants – allant de facile Ă  difficile – sont idĂ©ales pour les enfants de tous Ăąges Ă  rĂ©soudre et Ă  s’amuser tout en le faisant. Les meilleures Ă©nigmes alimentaires Cribler Que faut-il casser avant de pouvoir l’utiliser ? RĂ©ponse Un Ɠuf. Cribler Qu’est-ce qui commence par T, se termine par T et contient T ? RĂ©ponse Une thĂ©iĂšre. Cribler Tu m’as achetĂ© pour dĂźner mais tu ne m’as jamais mangĂ©. Que suis je? RĂ©ponse Coutellerie. Cribler Si vous preniez deux pommes d’un tas de trois pommes, combien de pommes auriez-vous ? RĂ©ponse La pomme que tu as prise. Cribler Quels types de lĂ©gumes sont les plus amusants lors des fĂȘtes ? RĂ©ponse Champignons. Cribler Quelle est la noix la plus riche ? RĂ©ponse Un cash-ew. Cribler Pourquoi la salade de fruits a-t-elle sautĂ© son propre mariage ? RĂ©ponse Il y avait beaucoup de can’t-elope. Cribler Quel genre de biĂšre ne te saoulera pas ? RĂ©ponse Biere de Racine. Cribler Quel genre de volaille va toujours aux toilettes ? RĂ©ponse Pois chiches. Cribler Pourquoi le citronnier est-il allĂ© Ă  l’hĂŽpital ? RĂ©ponse Aide au citron. Cribler Tu me coupes, tu me tranches, tu me coupes en dĂ©s, et pendant tout ce temps, tu pleures. Que suis je? RĂ©ponse Un oignon. Cribler Quel genre de pommes les ordinateurs prĂ©fĂšrent-ils ? RĂ©ponse Macintosh. Cribler Qu’est-ce qui a beaucoup d’oreilles mais qui n’entend pas ? RĂ©ponse MaĂŻs. Cribler Qu’est-ce que la maman tomate a dit au bĂ©bĂ© tomate qui flĂąne ? RĂ©ponse Ketchup. » Cribler Je suis un oiseau, une personne et un fruit. Que suis je? RĂ©ponse Un Kiwi. Cribler Comment appelle-t-on un chat qui aime nager ? RĂ©ponse Un poisson-chat. Cribler Combien d’Ɠufs un coq pondrait-il en trois semaines, Ă  condition qu’il soit correctement nourri et logĂ© ? RĂ©ponse ZĂ©ro. Les coqs ne pondent pas d’Ɠufs. Cribler Je suis rouge ou vert et je pousse sur une vigne. Je suis sĂ©chĂ© pour faire des raisins secs et pressĂ© pour faire du vin. Que suis je? RĂ©ponse Raisins. Cribler Quand je suis mĂ»r, je suis vert, quand tu me manges, je suis rouge, et quand tu me recraches, je suis noir. Que suis je? RĂ©ponse Une pastĂšque. Cribler Je suis le pĂšre des fruits. Que suis je? RĂ©ponse Un papa-ya. Les meilleures Ă©nigmes mathĂ©matiques Cribler Si deux c’est de la compagnie, et trois c’est une foule, que font quatre et cinq ? RĂ©ponse Neuf! Cribler AprĂšs qu’un train s’est Ă©crasĂ©, chaque personne est morte. Qui a survĂ©cu ? RĂ©ponse Tous les couples. Cribler Quatre jambes vers le haut, quatre jambes vers le bas, doux au milieu, dur tout autour. Que suis je? RĂ©ponse Un lit. Cribler Un mot que je connais, six lettres qu’il contient, enlevez une lettre et 12 restes, qu’est-ce que c’est ? RĂ©ponse Douzaines. Cribler Plus vous en prenez, plus vous en laissez derriĂšre vous. Que suis je? RĂ©ponse Trace de pas. Cribler Qu’est-ce qui monte mais ne redescend jamais ? RĂ©ponse Ton Ăąge. Cribler Quand les choses tournent mal, sur quoi pouvez-vous toujours compter ? RĂ©ponse Vos doigts. Cribler Combien y a-t-il de lettres dans l’alphabet anglais ? RĂ©ponse 18. Trois en le », sept en anglais » et huit en alphabet ». Cribler Je suis un nombre impair. Enlevez une lettre et je deviens pair. Quel numĂ©ro suis-je ? RĂ©ponse Sept. Cribler Qu’est-ce qui a une tĂȘte, une queue, est brun et n’a pas de pattes ? RĂ©ponse Un centime. Cribler Que se passe-t-il une fois dans une vie, deux fois en un instant, mais jamais en cent ans ? / RĂ©ponse La lettre M. » Cribler Combien de mois dans l’annĂ©e ont 28 jours ? RĂ©ponse Tous les mois de l’annĂ©e ont au moins 28 jours. Cribler En utilisant uniquement l’addition et huit huit, comment obtenez-vous 1 000 ? RĂ©ponse 888+88+8+8+8 Cribler Si j’ajoute six Ă  11, j’obtiens cinq. Comment? RĂ©ponse 11 heures, six heures plus tard, il est 17 heures Cribler Un tĂ©lĂ©phone et un Ă©tui coĂ»tent 110 $ au total. Le tĂ©lĂ©phone coĂ»te 100 $ de plus que le boĂźtier. Combien coĂ»te le tĂ©lĂ©phone ? RĂ©ponse 105 $. Les meilleures Ă©nigmes mĂ©dicales et scientifiques Cribler Que pouvez-vous attraper mais pas lancer ? RĂ©ponse Un froid. Cribler Un garçon et son pĂšre ont un accident de voiture. Lorsqu’ils arrivent Ă  l’hĂŽpital, le mĂ©decin voit le garçon et s’exclame C’est mon fils ! Comment se peut-il? RĂ©ponse Le mĂ©decin est la mĂšre du garçon. Cribler LĂ©ger comme une plume, il n’y a rien dedans, mais l’homme le plus fort ne peut pas le tenir plus d’une minute. RĂ©ponse Haleine. Cribler Qu’est-ce qui a des mains mais qui n’applaudit pas ? RĂ©ponse Une horloge. Cribler J’ai des jambes mais je ne peux pas marcher. Que suis je? RĂ©ponse Une chaise. Cribler Je peux remplir une piĂšce sans prendre de place. Que suis je? RĂ©ponse LumiĂšre. Cribler Qu’est-ce qui devient plus humide plus il sĂšche ? RĂ©ponse Une serviette. Cribler Qu’est-ce qui ne peut pas parler mais rĂ©pondra quand on lui parlera ? RĂ©ponse Un Ă©cho. Cribler Plus il y en a, moins vous en voyez. Que suis je? RĂ©ponse TĂ©nĂšbres. Cribler Qu’est-ce qui a un cou mais pas de tĂȘte et des bras mais pas de mains ? RĂ©ponse Une chemise. Cribler Comment le scientifique renard a-t-il nommĂ© son laboratoire ? RĂ©ponse DensitĂ©. Cribler Je suis excellent au goĂ»t mais horrible Ă  sentir. Que suis je? RĂ©ponse Langue. Cribler je peux ĂȘtre bon pour vous; Je peux ĂȘtre mauvais. Tu peux me trouver sur tout ton corps. Que suis je? RĂ©ponse BactĂ©ries. Cribler Quels sont les trois R qui gardent notre planĂšte propre ? RĂ©ponse RĂ©utiliser, recycler, rĂ©duire. Cribler Je suis un gaz qui aide les plantes mais qui ne s’achĂšte pas Ă  la station-service. Que suis je? RĂ©ponse Gaz carbonique. Cribler Je peux me prĂ©cipiter, je peux avoir chaud, je peux avoir froid, je peux ĂȘtre dur, je peux passer Ă  travers n’importe quoi. Que suis je? RĂ©ponse Eau. Cribler Quelle pĂ©riode de temps pĂšse le moins? RĂ©ponse Une annĂ©e-lumiĂšre. Cribler Vous ne pouvez pas me voir, je ne peux pas ĂȘtre touchĂ©, vous ne pouvez pas me sentir, mais je peux prĂ©parer votre dĂ©jeuner. Que suis je? RĂ©ponse Une particule micro-onde. Cribler Je suis un tunnel, un raccourci qui relie des lieux Ă  travers l’espace et le temps. Que suis je? RĂ©ponse Un trou de ver. Cribler J’existe depuis des millions d’annĂ©es, mais je n’ai qu’un mois. Que suis je? RĂ©ponse La lune. Cribler Quelle est la partie prĂ©fĂ©rĂ©e d’un prĂȘtre en physique ? RĂ©ponse Masse. Cribler Je suis un rocher plus gros que VĂ©nus mais plus petit qu’Uranus. Que suis je? RĂ©ponse Terre. Les meilleures Ă©nigmes familiales Cribler Si un frĂšre, sa sƓur et leur chien n’étaient pas sous un parapluie, pourquoi ne se sont-ils pas mouillĂ©s ? RĂ©ponse Il ne pleuvait pas. Cribler Je suis si simple que je ne peux que pointer du doigt, pourtant je guide des hommes partout dans le monde. RĂ©ponse Une boussole. Cribler Quel mot de cinq lettres devient plus court lorsque vous y ajoutez deux lettres ? RĂ©ponse Plus court. Court + euh’ Cribler Qu’est-ce qui fait le tour du monde mais reste au mĂȘme endroit ? RĂ©ponse Un timbre. Cribler Marie a quatre filles et chacune de ses filles a un frĂšre — combien d’enfants Marie a-t-elle ? RĂ©ponse Cinq, chaque fille a le mĂȘme frĂšre. Cribler Les parents de David ont trois fils Snap, Crackle et
 ? RĂ©ponse David! Cribler Qu’est-ce qui vous appartient, mais d’autres personnes l’utilisent davantage ? RĂ©ponse Votre nom. Cribler Deux pĂšres et deux fils s’assoient pour le petit dĂ©jeuner. Ils mangent exactement trois Ɠufs, et pourtant chacun mange un Ɠuf. Comment? RĂ©ponse Un pĂšre est grand-pĂšre et ne mange donc qu’un seul Ɠuf. Cribler Un mĂ©decin et un garçon sont ensemble. Le garçon est le fils du mĂ©decin, mais le mĂ©decin n’est pas le pĂšre du garçon. Comment? RĂ©ponse Le mĂ©decin est la mĂšre du garçon. Cribler Trois mĂ©decins ont dit que Bill Ă©tait leur frĂšre. Bill dit qu’il n’a pas de frĂšres. Combien de frĂšres Bill a-t-il rĂ©ellement ? RĂ©ponse Aucun. Il a trois soeurs. Les meilleures Ă©nigmes de gĂ©ographie Cribler Qu’est-ce qui a quatre yeux mais ne peut pas voir ? RĂ©ponse Mississippi. Cribler OĂč pouvez-vous trouver des villes, des villages, des magasins et des rues mais pas de personnes ? RĂ©ponse Une carte. Cribler Quelle piĂšce les fantĂŽmes Ă©vitent-ils ? RĂ©ponse Le salon. Cribler Quelle est la capitale en France ? RĂ©ponse La lettre F est la seule lettre majuscule en France. Cribler Qu’est-ce qui entre toujours dans une maison par le trou de la serrure ? RĂ©ponse Une clĂ©. Cribler Montez et nous partons, descendez et nous restons. Que suis je? RĂ©ponse Une ancre. Cribler Je monte et descends les escaliers sans bouger. Que suis je? RĂ©ponse Tapis. Cribler Mississippi, Rhin, Amazone, Colorado, Nil et Rio Grande. Qu’est-ce que tout cela? RĂ©ponse RiviĂšres. Cribler Qu’est-ce qui traverse les villes et les montagnes mais ne bouge jamais ? RĂ©ponse Une route. Cribler Quelle est la montagne la plus paresseuse du monde ? RĂ©ponse Mt. Ever-repos. Les meilleures Ă©nigmes polyvalentes Cribler M. Blue vit dans la maison bleue. Mme Yellow vit dans la maison jaune. M. Orange vit dans la maison orange. Qui vit Ă  la Maison Blanche ? RĂ©ponse Le prĂ©sident. Cribler Qu’est-ce qui est plein de trous mais qui retient encore l’eau ? RĂ©ponse Une Ă©ponge. Cribler Si une maison rouge est faite de briques rouges et qu’une maison jaune est faite de briques jaunes, de quoi est faite une serre ? RĂ©ponse Verre. Toutes les serres sont en verre. Cribler Qu’est-ce qui commence par un E mais qui n’a qu’une seule lettre ? RĂ©ponse Une enveloppe. Cribler Vous tracez une ligne. Sans y toucher, comment faire pour en faire une ligne plus longue ? RĂ©ponse Dessinez une ligne courte Ă  cĂŽtĂ© et maintenant c’est la ligne la plus longue. Cribler Comment un lĂ©opard peut-il changer ses taches ? RĂ©ponse En se dĂ©plaçant d’un endroit Ă  un autre. Cribler Dans quoi est-il facile d’entrer mais difficile d’en sortir ? RĂ©ponse DifficultĂ©. Cribler Je suis grand quand je suis jeune et je suis petit quand je suis vieux. Que suis je? RĂ©ponse Une bougie. Cribler À quelle rĂ©ponse ne pouvez-vous jamais rĂ©pondre oui ? RĂ©ponse Est-tu endormi? Cribler Qu’est-ce qui est si fragile que dire son nom le brise ? RĂ©ponse Le silence. Cribler Qu’est-ce qui est toujours devant vous mais qu’on ne voit pas ? RĂ©ponse L’avenir. Cribler Qu’est-ce qui est noir, blanc et bleu ? RĂ©ponse Un zĂšbre triste. Cribler Qu’est-ce qui a un cou mais pas de tĂȘte ? RĂ©ponse Une bouteille. Cribler Quel mot est mal orthographiĂ© dans le dictionnaire ? RĂ©ponse Mauvais. Cribler. Que pouvez-vous casser, mĂȘme si vous ne le ramassez ou ne le touchez jamais ? RĂ©ponse Une promesse. Cribler J’ai plein de clĂ©s mais je n’arrive pas Ă  ouvrir une serrure. Que suis je? RĂ©ponse Un piano. Cribler Qu’est-ce qui a des yeux, une langue et une Ăąme mais qui ne peut ni voir, ni goĂ»ter, ni mourir ? RĂ©ponse Une chaussure. Cribler Comment faire disparaĂźtre le numĂ©ro un ? RĂ©ponse Ajoutez un G » pour parti ». Cribler Qu’est-ce qui a 13 cƓurs mais ne peut pas aimer ? RĂ©ponse Un paquet de cartes. Cribler Quelle banque n’a jamais d’argent ? RĂ©ponse Une berge de riviĂšre. Cribler Qu’est-ce qui va dans votre poche mais la garde vide ? RĂ©ponse Un trou. Cribler Je cours parfois mais je ne peux pas marcher. Tu me suis partout. Que suis je? RĂ©ponse Ton nez. Cribler Pourquoi le gamin a-t-il enterrĂ© son talkie-walkie ? RĂ©ponse Parce que les piles sont mortes. Cribler Quel genre de navire a deux compagnons mais pas de capitaine ? RĂ©ponse Une relation. Cribler Un cow-boy arrive en ville vendredi. Il reste deux nuits dans un hĂŽtel local. Il part vendredi. Comment est-ce possible? RĂ©ponse Le nom de son cheval est vendredi. Cet article a Ă©tĂ© initialement publiĂ© le

\n\ncheval qui saute le plus haut au monde
Postéle 11/10/2009 à 21h17. tout est dans le titre. j'aimerai comprendre pourquoi certaines personnes pensent que le cheval progresse uniquement en sautant toujours plus haut (et ce au detriment de l'equilibre et de la regularité de l'allure puisque bien souvent les accelerations aux abords sont presentes dans ce cas) je reconnais que je
ApprouvĂ© au Holstein Ă  deux ans et demi, il sera acquis par LĂ©on Melchior dans la foulĂ©e et admis l’annĂ©e suivante Ă  Zangersheide. Il suit ses jeunes annĂ©es de formation en Ă©tant notamment finaliste des Championnats du monde Ă  7 ans sous la selle de Judy-Ann Melchior avec qui il fera ses dĂ©buts de maniĂšre trĂšs prometteuse, avant qu’une chute ne vienne briser la confiance du couple. Le gris fera son retour en concours avec de beaux rĂ©sultats dont une victoire dans la Coupe des Nations de Calgary, une troisiĂšme place dans le Grand Prix du CSI*** de Kapellen ou encore une cinquiĂšme place dans le Grand Prix***** de Stockholm... mais difficile de ne pas se dire que l’histoire aurait pu ĂȘtre plus belle encore. Aujourd’hui, c’est au tour de sa production de montrer la qualitĂ© de son pĂšre, avec Ă©videmment Bacara d’Archonfosse, Ascatano Z, Appolo de la Bonette, l’impressionnant Armani SL Z ou encore Almeria Z. Le nombre de ses produits Ă©voluant sur la scĂšne internationale est tout simplement impressionnant. Aujourd’hui, Ă  17 ans, Asca se consacre exclusivement Ă  la monte depuis quelques saisons. Sa mĂšre est Ă©galement la mĂšre de sept autres internationaux dont Alonso vd Helle, mais aussi Avion qui a Ă©voluĂ© en Grand Prix sous couleurs mexicaines. Acheter un jeune cheval que l’on emmĂšne au haut niveau avant qu’il revienne au haras comme ce fut le cas avec Asca, c’est une belle histoire et c’est Ă©videmment ce que nous souhaitons. NĂ©anmoins, l’histoire d’Asca aurait pu ĂȘtre encore plus belle. Comme jeune cheval, il sautait avec un incroyable talent. Nous avons fait de trĂšs belles performances et, Ă  8 ans, lorsque j’ai dĂ©butĂ© les Grand Prix, j’avais un sentiment incroyable sur lui
 puis nous avons eu un grave accident ensemble cette mĂȘme annĂ©e. Il a sautĂ© le Grand Prix de Monaco de maniĂšre somptueuse puis malheureusement dans un concours, il y avait de l’ombre devant un oxer, il est parti une foulĂ©e trop tĂŽt et nous avons fait une trĂšs grosse chute. Il s’est cassĂ© le sternum alors que moi, j’ai perdu connaissance et j’ai Ă©tĂ© amnĂ©sique pendant plusieurs mois. La chute a Ă©tĂ© d’autant plus dure pour lui qu’il a toujours essayĂ© de trĂšs bien sauter, il a toujours tout fait pour son cavalier et lĂ , il n’a tout simplement pas mis ses jambes pour atterrir ! Malheureusement, aprĂšs cela, il n’est jamais revenu Ă  100 %. Bien sĂ»r, il a quand mĂȘme fait du haut niveau
 mais sans cet accident, je pense qu’il aurait pu faire encore plus. D’autant qu’aprĂšs, il se retenait toujours un peu, ce qu’il ne faisait pas Ă  8 ans. C’est Ă©videmment un facteur que l’on ne contrĂŽle pas et tant mieux si aujourd’hui, ses produits le surpassent et montrent ses qualitĂ©s car Ă  8 ans, j’ai vraiment pensĂ© que j’avais un cheval extraordinaire qui n’a pas pu exprimer tout son talent par la suite. D’autant qu’il a eu de l’arthrose qui est venue se mettre sur cette blessure, raison pour laquelle, nous avons prĂ©fĂ©rĂ© qu’il se concentre sur l’élevage. C’est un cheval assez simple que je montais en filet simple. J’ajoutais juste une deuxiĂšme rĂȘne avec un releveur pour les Grand Prix car c’est quand mĂȘme un trĂšs grand cheval, un peu long et pour le garder un peu ensemble, j’avais besoin de cela. Il avait une excellente bouche. C’est un cheval avec Ă©normĂ©ment de sang, ce qui est rare pour un cheval de son gabarit. En tant que jeune cheval, il a d’ailleurs fallu canaliser cette Ă©nergie mais c’est un de ses grands atouts en tant qu’étalon, car un cheval avec de la taille et du gabarit qui apporte beaucoup de sang, c’est ce que l’on recherche et ils sont trĂšs rares Ă  allier ces qualitĂ©s. Il donne lui-mĂȘme des chevaux modernes, lĂ©gers avec beaucoup de sang. »

15résultats pour "Saut" - Du plus au moins téléchargé . Votre navigateur ne supporte pas l'élément audio permettant l'écoute de ce fichier - Bouchon de champagne 2. Bouchon de champagne qui saute. Durée : 00:01. + d'infos & Téléchargements. Votre navigateur ne supporte pas l'élément audio permettant l'écoute de ce fichier - Bouchon de champagne. Bouchon de

Si un designer de renom comme John Galliano s'est essayĂ© au monde de la mode Ă©questre pour Dior, si Jean-Paul Gaultier a Ă©tĂ© pendant 7 ans directeur du prĂȘt-Ă -porter femme chez HermĂšs, marque imprĂ©gnĂ©e du monde du cheval ou encore si Gucci a eu son propre concours avec le Gucci Masters avant que l'horloger, Longines, prenne le relais, ce n'est pas tout Ă  fait un hasard. De ce fait, Beside Sport va dĂ©peindre l'Ă©troit lien qui unit la mode et l'Ă©quitation ! Si les sports populaires comme le football, le basketball ou dans une moindre mesure le tennis comptent des millions d’adeptes dans le monde entier, l’équitation, elle, fait partie de ces sports avec leur propre code et leur propre univers et n’est clairement pas une discipline comme les autres ! VoilĂ  le premier postulat avant de commencer Ă  essayer de dĂ©crypter un milieu Ă  part entiĂšre. Ainsi, comme vous le savez sans doute, intĂ©grer le monde du cheval nĂ©cessite tout d’abord d’avoir les finances nĂ©cessaires. Ici, pas question de se procurer un ballon dĂšs son plus jeune Ăąge et de se rĂȘver en Zidane ou Messi quelques annĂ©es plus tard. Pour s’imaginer comme cavalier ou cavaliĂšre professionnelle, il vous faudra passer par plusieurs achats pas donnĂ©s. Mis Ă  part l’acquisition d’un cheval qui dĂ©pendra du niveau auquel vous voulez arriver ainsi que l’attirail qui va avec, il sera important de choisir avec soin votre tenue de cavaliersĂšres. Et pour ĂȘtre Ă©lĂ©gante pour aller monter, les marques se doivent de rivaliser d’originalitĂ© dans l’élĂ©gance et le chic. Les designers prĂȘts Ă  monter Ă  cheval Qui dit designer de renom, dit marque de luxe ! Ainsi, lorsque l’on associe luxe et Ă©quitation, HermĂšs nous vient tout de suite Ă  l’esprit. En effet, l’entreprise, fondĂ©e en 1837 par Thierry HermĂšs, est Ă  l’origine une manufacture de harnais et de selles. Aujourd’hui, HermĂšs est l’un des fleurons de la haute-couture française et peut donc attirer les plus grands designers. Ainsi, en 2003, dĂ©barque Jean-Paul Gaultier comme directeur artistique de la collection fĂ©minine. L’homme au pull marin, dont la nomination chez HermĂšs avait bousculĂ© le milieu de la mode, aura ƓuvrĂ© Ă  moderniser l’image de la griffe, lui apportant un souffle de crĂ©ativitĂ© et d’énergie, ainsi qu’une touche humoristique indĂ©niable, tout en respectant ses classiques. Des collections sous le signe de l’équitation, des rĂ©interprĂ©tations plus ou moins osĂ©es des vĂȘtements phares, sans dĂ©naturer l’image de la marque, dans le respect de sa tradition. Gaultier se voit comme un metteur en scĂšne » qui disposerait d’un scĂ©nario dĂ©jĂ  Ă©crit ». AprĂšs 6 ans de collaboration, Gaultier quitte la maison française aprĂšs un dernier dĂ©filĂ© hommage Ă  HermĂšs et Ă  son histoire. En effet, sur le podium, cavaliĂšres et aventuriĂšres, dans des couleurs beige, fauve, noire nous rappellent les gardiens de troupeaux Argentins, les Gauchos. Le cuir est sur le devant de la scĂšne, fin, assoupli et parfois associĂ© Ă  la maille, les mors ornent les ceintures, et les filles arborent chapeaux, bottes cavaliĂšres et cravaches. Le cĂ©lĂšbre John Galliano, ancien designer de la maison Dior, y est allĂ© Ă©galement de sa collection Ă©questre. Lors de la collection automne/hiver 2010, annoncĂ©e par un coup de tonnerre et le tumulte de chevaux au galop, le top model amĂ©ricain Karlie Kloss avait ouvert le dĂ©filĂ© en cape de cuir chocolat et robe de soie rose. Jodhpurs raccourcis, blouses Ă  volants, robes en tricot et vestes de cavalerie peuplent un vestiaire dĂ©clinĂ© dans des tons naturels et poudrĂ©s, du taupe, du charbon, du noisette et du vert d’eau. De sages imprimĂ©s fleuris se devinent çà et lĂ  tandis que d’audacieux carreaux investissent jupes et manteaux. Endroit magnifique que la verriĂšre du Grand Palais Gucci, HermĂšs Les chevaux, c’est leur dada ! » Pour ces deux marques de luxe, l’équitation est une discipline oĂč leurs valeurs ainsi que leurs codes peuvent s’exprimer. Ainsi, chacune d’entre elles possĂšde son concours. Nous avons donc le cĂ©lĂšbre Saut HermĂšs ainsi que le Gucci Masters. – OrganisĂ© pour la 6Ăšme annĂ©e dans le magnifique Grand Palais, ce rendez-vous de l’équitation mondiale initiĂ© par HermĂšs, sellier-harnacheur depuis 1837, a acquis sa lĂ©gitimitĂ© auprĂšs des sportifs, des professionnels et du public. Organisatrice de ces rencontres, la maison HermĂšs poursuit son partenariat avec GL events, groupe international des mĂ©tiers de l’évĂ©nement. Avec l’épreuve reine du Grand Prix HermĂšs et l’épreuve du Saut HermĂšs qui fait concourir des couples mixtes de cavaliers choisis par Ă©preuve qualificative, ce critĂ©rium parisien se singularise aussi par l’épreuve des Talents HermĂšs, qui distingue les espoirs du jumping international. – Le Gucci Paris Masters, Ă©tape europĂ©enne du Masters Grand Slam Indoor, a Ă©tĂ© jusqu’en 2014 le show jumping le plus glamour et prestigieux d’Europe, la symbiose parfaite entre Ă©lĂ©gance et sport. Les 25 meilleurs cavaliers au monde ainsi que des cĂ©lĂ©britĂ©s et personnalitĂ©s françaises et internationales vont se rejoindre dans la Ville des LumiĂšres pour cet Ă©vĂ©nement inĂ©galĂ©. Aujourd’hui, c’est la marque de montres du groupe Swatch, Longines, qui prĂȘte son nom Ă  cette compĂ©tition d’équitation. Charlotte Casiraghi joue au mannequin pour Gucci A l’époque, la marque italienne est allĂ©e jusqu’à crĂ©er une collection Ă©questre. La derniĂšre qui date de 2011 avait Ă©tĂ© dessinĂ©e par Frida Gianni, directrice de la crĂ©ation, et mise en valeur par la magnifique Charlotte Casiraghi. PersonnalitĂ© du monde de l’équitation, la fille de la Princesse de Monaco explique J’ai adorĂ©, lors de mes sorties Ă  cheval, porter les crĂ©ations de la collection dessinĂ©e pour moi par Frida l’an dernier et j’aime encore plus cette nouvelle garde-robe, quintessence du sport et du style . Frida Gianni, raconte qu’elle a dĂ» concevoir des vĂȘtements aussi techniques que chics, tout en apportant Ă  sa marque le prestige inhĂ©rent Ă  l’équitation. Les Ă©lĂ©ments mythiques de la maison, principalement la cocarde et la bande web tricolore, sont rĂ©utilisĂ©s pour un hommage Ă  sa prestigieuse histoire ! Longines Ă  l’heure de l’équitation AprĂšs la Coupe du monde de ski alpin depuis 2006 et le tournoi de tennis de Roland-Garros depuis 2007, Longines est depuis 2013 le chronomĂ©treur officiel de la FĂ©dĂ©ration Ă©questre internationale
mais aussi le principal partenaire. Ainsi, l’horloger a donnĂ© son nom aux plus grandes compĂ©titions de la planĂšte, les Grand Slam Indoor of Show Jumping » qui se dĂ©roulent Ă  travers trois continents, trois cultures et trois villes emblĂ©matiques, Los Angeles, Paris et Hong Kong.

Quelest le cheval qui a sauté le plus haut du monde? Le record du monde a été décroché par le Chilien Alberto Larraguibel Morales en 1949. Avec son cheval Huaso, le cavalier a sauté une barre située à 2,47 m de hauteur.

CHAMPIONNATS DU MONDE D’ATHLÉTISME 2022 – AprĂšs une lĂ©gĂšre frayeur Ă  5m87, le SuĂ©dois Armand Duplantis amĂ©liore encore son record du monde en plus de son titre de champion du monde. Il devance l’AmĂ©ricain Christopher Nilsen et le Philippin Ernest Obiena. Renaud Lavillenie s’arrĂȘte Ă  5m87 au 5Ăšme rang. Sur le toit du monde ! Armand Duplantis a littĂ©ralement survolĂ© une compĂ©tition dont il Ă©tait le grandissime favori. Un saut pour se mettre en jambes, un 2Ăšme avec un coude rĂ©calcitrant et le SuĂ©dois Ă©tait lancĂ© vers les sommets, comme d’habitude. Avec toujours une trĂšs bonne marge sur ses barres, il a rĂ©glĂ© le concours en franchissant, encore, 6moo. Ses deux derniers adversaires, l’AmĂ©ricain Nilsen et le surprenant Philippin Obiena, se sont arrĂȘtĂ©s Ă  5m94. Tranquille comme Mondo Une fois le titre acquis, le surdouĂ© suĂ©dois doit choisir ses barres. D’abord 6m06 afin d’avoir le record des championnats. Une formalitĂ© pour le jeune sauteur. Ensuite, tout le stade retenait son souffle pour savoir si le record du monde allait ĂȘtre tentĂ© puis battu. La finale du relais fĂ©minin est mĂȘme dĂ©calĂ©e de quelques minutes. Duplantis, propriĂ©taire des deux marques mondiales en extĂ©rieur 6m16 et intĂ©rieur 6m20 demande une barre pour le record du monde Ă  6m21. Il s’élance et refuse le saut. Pas de quoi le dĂ©concentrer puisque la seconde tentative est la bonne ! 6m21 avec encore une dizaine de centimĂštre de marge. Armand Duplantis est vĂ©ritablement le roi du monde, le roi de son monde, tout lĂ -haut. Le public d’Eugene est comblĂ© et gĂątĂ© avec un 3Ăšme record du monde en seulement 3h. RECORD DU MONDE MONDO DUPLANTIS WR đŸ™†â€â™‚ïžđŸ€ŻđŸ€ŻđŸ˜±đŸ˜±WCHOregon22 WCHOregon2022 — NelsonCarterJr July 25, 2022 Lavillenie 5Ăšme Pas de nouvelle mĂ©daille mondiale pour l’ancien recordman du monde Renaud Lavillenie. Le Français Ă©choue Ă  5m87, sa meilleure marque de la saison. MĂȘme si son concours s’est achevĂ© tĂŽt, il a distillĂ© quelques prĂ©cieux conseils Ă  Armand Duplantis, encore jeune dans ce genre de compĂ©tition et qui lui avait demandĂ© de rester Ă  ses cĂŽtĂ©s. Journaliste/rĂ©dacteur depuis dĂ©cembre 2016 - Amateur professionnel de sport, d’abord le football, j’aurais pu en faire mon mĂ©tier. Mais bon, vous savez les 
 non, pas les croisĂ©s, ils vont bien eux. Juste un manque de talent, de technique et de niveau surtout. Mais cette passion est ancrĂ©e en moi telle la pomme dans la tarte tatin. Le cĂŽtĂ© suiveur/supporter est Ă©videmment important au quotidien, que ce soit un soir de juillet 1998 en banlieue lyonnaise ou de juillet 2018 Ă  MontrĂ©al. Car oui, depuis ma France natale, j’ai migrĂ© outre-Atlantique, au pays des caribous. LĂ , le football se joue Ă  la main et non au pied. Et surtout, la religion sportive est plutĂŽt froide et se joue avec une crosse. Non, ce n’est pas le curling ni le Lacrosse, encore que, mais le hockey sur glace. Une autre vision, une autre culture. On troque les cruditĂ©s devant la tĂ©lĂ© pour une poutine et on s’installe avec notre chandail pour suivre cela. Et en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, ou la vitesse d’un slap shot de McDavid ou un arrĂȘt de la mitaine de Price, j’écris sur de l’actualitĂ© par ici mais aussi le sport fĂ©minin, pas assez mis en avant.
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  • ИրÎčŐŽ аΎДщ՞կቿ
    • ĐĄĐœ áŒœŃ†á– ŃƒĐłĐ°Ń‰áŒ©Ö‚ŃŃĐ»Đ° ŐȘևш
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